mardi 10 novembre 2020

Interdiction de diffuser des images de policiers, drones, reconnaissance faciale : ce que veut le gouvernement

https://reporterre.net/Interdiction-de-diffuser-des-images-de-policiers-drones-reconnaissance-faciale-ce-que



1 commentaire:

Anonyme a dit…

Des sociétés de journalistes de plusieurs médias jusqu’à la Défenseure des droits, de nombreuses voix s’inquiètent des menaces que fait peser l’article 24 sur la liberté d’informer. L’obligation de flouter le visage des policiers et gendarmes pourrait, par exemple, inciter des médias ou des réseaux sociaux à renoncer à la diffusion en direct d’événements. Par ailleurs, “il y a fort à craindre que sur le terrain, les policiers, qui s’opposent déjà bien souvent, y compris par la force, aux captations photo et vidéo – pourtant parfaitement légales – de leurs opérations dans l’espace public, se sentent plus fondés que jamais à les entraver”, s’alarme une tribune signée par un large collectif de journalistes.

De son côté, la nouvelle Défenseure des droits n’estime pas nécessaire d’étendre à l’ensemble de la profession la garantie de l’anonymat dont bénéficient certains policiers et militaires (RAID, GIPN, BRI, etc..), considérant que “la libre captation et diffusion d’images de fonctionnaires de police et militaire de gendarmerie en fonction, est une condition essentielle à l’information, à la confiance et au contrôle efficient de leur action”.

Dans son “avis au Parlement” publié le 3 novembre, Claire Hédon s’étonne également que la notion d’“atteinte à l’intégrité physique ou psychique” des policiers soit insuffisamment détaillée dans la proposition de loi. Un manque de clarté et de précision qui pourrait, selon son analyse, contrevenir à la légalité des délits et des peines, principe fondamental du droit pénal."


https://www.huffingtonpost.fr/entry/diffusion-images-de-policiers-interdite-castaner-contredit-darmanin_fr_5fab956bc5b6d647a39a22ff