JEAN-LUC MÉLENCHON
https://youtu.be/tCkKXYUzsFo
Dans cette 124e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon se concentre sur un seul thème : la mise en place progressive d'un régime autoritaire dans lequel les libertés collectives et individuelles sont peu à peu réduites.
Le président du groupe « La France insoumise » parle d'abord de la remise en place du confinement et explique pourquoi cette mesure n'est pas tenable dans la durée. Il prend le cas des petits commerçants contraints de choisir entre prendre des amendes ou mettre la clef sous la porte compte tenu des difficultés financières qu'occasionnent le nouveau confinement. Il propose également de mettre en place des alternatives au confinement et donne des exemples de ce qui pourrait être fait.
Le président du groupe « La France insoumise » parle d'abord de la remise en place du confinement et explique pourquoi cette mesure n'est pas tenable dans la durée. Il prend le cas des petits commerçants contraints de choisir entre prendre des amendes ou mettre la clef sous la porte compte tenu des difficultés financières qu'occasionnent le nouveau confinement. Il propose également de mettre en place des alternatives au confinement et donne des exemples de ce qui pourrait être fait.
Jean-Luc Mélenchon revient ensuite sur la prorogation de l'état d'urgence sanitaire et explique que se met en place un régime autoritaire dont la pente est totalitaire. Il invite à consulter le document d'analyse « Macron à la dérive autoritaire » qui récapitule les privations de liberté depuis le début du quinquennat.
Enfin, le député insoumis fait le point sur le lancement de l'application « L'insoumission » et sur les abonnements à « L'insoumission Hebdo » et « Le journal de l'insoumission ».
***SOMMAIRE***
00:00 : Intro
00:14 : Le régime autoritaire
25:53 : L'insoumission : application et abonnement
00:00 : Intro
00:14 : Le régime autoritaire
25:53 : L'insoumission : application et abonnement
5 commentaires:
Interdiction de filmer les policiers : la nouvelle loi liberticide du gouvernement
L'insoumission
https://youtu.be/nNwnN-3ddYg
La proposition de loi "Sécurité globale" arrive à l'Assemblée. Une loi liberticide, de surveillance généralisée. Elle prévoit notamment d'empêcher de filmer les policiers. Une attaque très grave contre la liberté de la presse et le contrôle des violences policières.
Édito Clémence Guetté, secrétaire générale du groupe parlementaire de la France insoumise à l'Assemblée nationale, pour L'insoumission.
ALERTE ! LA LOI DE SÉCURITÉ GLOBALE EST UNE GRAVE ATTEINTE À L'ÉTAT DE DROIT
Le Média
https://youtu.be/dTLB5_KaNmA
Une nouvelle étape contre la liberté de la presse, la liberté de manifester, bref, contre l'état de droit, est en train d'être franchie. Avec la PPL sécurité globale, le gouvernement entend bien continuer sa politique de sape des droits démocratiques et décide, en pleine pandémie, au milieu des attentats terroristes, de légiférer sur le droit de manifester. Interdiction de filmer les policiers, ouverture à l'usage de drones pour surveiller les manifestations (une première étape ouvrant la porte à leur usage généralisé) couplés à des logiciels d'intelligence artificielle.
Nous avons reçu Paul Cassia, professeur de droit public à l'Université Paris I, pour parler de cette loi et de ses conséquences.
"Avec une interdiction de filmer, il n'y aurait jamais eu d'affaire Benalla. Il n'y aurait jamais eu d'affaire du Burger King, il n'y aurait jamais eu d'affaire Geneviève Legay, et on s'en serait tenu aux déclarations du procureur de la République, affirmant que les forces de l'ordre n'avaient pas mené de charge d'une violence excessive contre les manifestants à Nice" nous dit le professeur de droit.
Avec les drones, Paul Cassia met en garde contre le fait contre l'archivage et l'utilisation des images de ces drones, et qui couplé à un logiciel de reconnaissance faciale pourrait ouvrir la porte au fichage de tout participant à une manifestation. "Il y a un risque de dérive vers le totalitarisme. Les drones pourraient par exemple s'étendre à notre vie quotidienne, et ils seront des outils de contrôle de nos faits et gestes à chaque instant. Une société digne de celle décrite par Orwell dans 1984".
🚨 Loi Sécurité Globale : quels enjeux? vrai danger?
Cemil Choses A Te Dire
https://youtu.be/2MgjlaarQZM
Aujourd'hui est "débattu" à l'Assemblée Nationale, la nouvelle loi Sécurité Globale proposée par des députés LREM, et notamment deux issus du secteur de la sécurité privée.
Cinq mois après ma dernière vidéo sur le sujet, faisons le point.
0:00 Introduction
2:06 Incroyable?
4:55 Sécurité (détails de la loi)
9:52 La peur (pour gouverner)
14:22 La résistance et la lutte
"À propos de la décision d’interdire la vente des produits «non essentiels» en grande surface, Michel-Édouard Leclerc, président des hypermarchés E. Leclerc, dénonce une «politisation du sujet», notamment par les grands distributeurs du jouet. Il estime que «tout le monde est perdant, à commencer par les fournisseurs qui n’ont plus de débouchés». Et a lancé : «C'est très français, c'est très con, il y avait un problème, on a étendu le problème à tout le monde.»
(...)
https://www.lefigaro.fr/conso/monsieur-castex-vous-etes-le-meilleur-employe-d-amazon-en-france-denonce-michel-edouard-leclerc-20201106
TRIBUNE : Monsieur Macron, Monsieur le Président,
"Si nous devions retenir un chiffre de votre discours ce serait celui de « 400 000 morts supplémentaires si l’on ne fait rien ». Vous utilisez ce chiffre comme étant la base d’une analyse pour en tirer des conséquences pour la Nation. Le confinement, version deux de la restriction des libertés, est donc suspendu à un chiffre.
En tant que président, le pouvoir vous est conféré par le suffrage universel (66% des Français vous ont élu démocratiquement) sous contrôle des deux chambres. La loi d’urgence a suspendu ce contrôle, vous conférant ainsi une position quasiment unique sous la 5ème république.
En mars 2020, nos libertés avaient été suspendues à une estimation de « 300 000 à 500 000 morts. A ce jour 35 785 de nos concitoyens ont perdu la vie avec la Covid. En mars, ayant écouté vos mots, et malgré la sidération des mesures, les Français se sont pliés avec discipline à ce premier confinement dont l’efficacité reste à démontrer. A ce jour les décès représentent moins de 10% des estimations. Ce « résultat » pourrait être imputé aux mesures sanitaires prises cependant la France ne se trouve pas parmi les meilleurs élèves dans la gestion de la crise, et certains pays ont eu des taux de mortalité bien plus faibles avec des mesures moins liberticides.
Hier, vous avez annoncé un second chiffre : « 400 000 morts si l’on ne fait rien ». D’où sort cette estimation de 400 000 décès ? Serait-ce comme celle de mars, une estimation issue de l’analyse de Big Data au service de Big Pharma ? Ce chiffre est fondé sur des calculs théoriques dont on ne connaît pas la source et qui ne font pas l'objet d'un débat contradictoire. Devons-nous vous remettre notre liberté comme un blanc-seing sans explication ?
La prolongation de l'état d'urgence et la suspension des libertés publiques que vous promulguez doit s’accompagner d’une explication plus approfondie et être mise en perspective avec l'intérêt de la Nation française.
En droit quand un magistrat prononce une sanction de privation de liberté celle-ci est assujettie à une ou plusieurs causes normalement bien étayée(s) factuellement avec charge de la preuve à la partie qui porte l’accusation. L’inversion de la charge de la preuve est souvent une cause de nullité. 400 000 cela peut paraitre à la fois peu et beaucoup à la fois
Monsieur le Président, le principe de précaution prévaut dans les deux sens. Vous demandez à vos compatriotes qu’ils remettent entre vos mains leur liberté de manière temporaire, la charge de la preuve de ce chiffre hypothétique de 400 000 décès ne peut pas leur incomber en plus. Celle-ci vous incombe, c’est une obligation légale prévue à l’article L3131-13 du code de la Santé publique, aussi il ne pourra être opposé le secret défense même si vous considérez que nous sommes en guerre."
BonSens.org
http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/covid-19-discours-demmanuel-macron-un-chiffre-400-000
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