samedi 26 septembre 2020

La crise du coronavirus, les inquiétudes et les polémiques sur la “deuxième vague”, notamment avec la ville de Marseille, placée en “alerte maximale”


 Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "les nouvelles menaces sur la liberté de la presse ..." : 

#Macron #Mensonges #Scandales

MACRON : NOUVEAUX MENSONGES, NOUVEAUX SCANDALES
Le Média

https://youtu.be/EtCtOObG_tE



 



Nouvel épisode de notre chronique d'actu commentée, "L'Actu démasquée", que nous avons fini de monter alors même que nous apprenions l'attaque à l'arme blanche qui a touché le bâtiment où se trouvait l'ancien siège de Charlie Hebdo, et où travaillent toujours les journalistes de l'agence Premières Lignes TV (PLTV). Deux d'entre eux ont été grièvement blessés. Le Média se tient aux côtés de PLTV.

Au sommaire :

La crise du coronavirus, les inquiétudes et les polémiques sur la "deuxième vague", notamment avec la ville de Marseille, placée en "alerte maximale" ;
Les effets économiques et sociaux ravageurs de cette crise, notamment aux Etats-Unis où des start-ups essaient de gagner de l'argent sur le marché des expulsions, en pleine expansion ;
Les dernières péripéties de la Macronie, dont la parole et la crédibilité ont encore été dévaluées ces derniers jours avec les suites de l'affaire Legay et le retour par la fenêtre de la fameuse loi Avia sur la haine en ligne ;
Un nouveau concept : celui de "créolisation". Remis au goût du jour par Jean-Luc Mélenchon, il a entraîné une énième polémique identitaire, et montré l'étendue de l'inculture de certains polémiqueurs de studios télé. 

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Comment les « marchands de doute » nous manipulent

Dans Les gardiens de la raison, Stéphane Foucart, Stéphane Horel et Sylvain Laurens enquêtent sur les stratégies de manipulation des industriels du tabac, des énergies fossiles ou des pesticides. En s’emparant du marché de l’information scientifique, ils dissimulent la dangerosité de leurs produits.

"Présentation du livre par son éditeur :
Les années 2000 ont vu déferler les mensonges des industriels du tabac, des énergies fossiles ou des pesticides et leurs études commanditées dissimulant la dangerosité de leurs produits. Explorant les nouvelles frontières du lobbying, cette enquête dévoile les stratégies de manipulation qu’emploient désormais ces « marchands de doute » pour promouvoir leur « bonne » science et s’emparer du marché de l’information scientifique.

Leur cible privilégiée n’est plus seulement le ministre ou le haut fonctionnaire. Aux aguets sur les réseaux sociaux, des agences spécialisées visent le professeur de biologie de collège, blogueur et passeur de science, le citoyen ordinaire, le youtubeur, le micro-influenceur. Instrumentalisés pour propager des contenus dégriffés, les amateurs de science sont transformés en relais zélés des messages de l’industrie et en viennent à se considérer comme des gardiens de la raison.

Parmi ces fact-checkers, vérificateurs d’informations autoproclamés, peu savent qu’ils amplifient des éléments de langage concoctés par des officines de relations publiques. Une poignée d’intellectuels et de scientifiques, en revanche, participe sciemment à la réactualisation, autour de la science, de tout le crédo conservateur. Un projet politique volontiers financé par l’argent des industriels libertariens, et qui porte la marque de leur idéologie anti-environnementaliste et antiféministe.

* Les gardiens de la raison, Enquête sur la désinformation scientifique, de Stéphane Foucart, Stéphane Horel, Sylvain Laurens, éditions La Découverte, septembre 2020, 368 p., 22 €."



https://reporterre.net/Comment-les-marchands-de-doute-nous-manipulent

Anonyme a dit…

POLITIQUE - "540 euros pour une après-midi à Calais. Quatre élus insoumis affirment avoir été verbalisés ce vendredi après-midi pour avoir distribué de la nourriture à plusieurs migrants dans certains points de la ville. Une façon pour eux de dénoncer l’interdiction aux associations non mandatées par l’État de distribuer des repas, mesure décidée entre autres par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et qui a fait des remous jusque dans la majorité."
(...)

[...] “l’arrêté de Gérald Darmanin criminalise l’assistance à personne en danger, une obligation dans notre pays. (...) nous étions là pour dénoncer cette criminalisation et nous en avons la preuve concrète et immédiate.”
(...)


https://www.huffingtonpost.fr/entry/venus-defier-larrete-darmanin-a-calais-ces-insoumis-sont-repartis-avec-une-amende_fr_5f6dd023c5b6cdc24c17b8d4

Anonyme a dit…

#FranceTelecom #RessourcesHumaines #DRH

PROCÈS FRANCE TELECOM : L'ENFER NÉOLIBÉRAL | SANDRA LUCBERT
Le Média



https://youtu.be/4QI8neQkbRI



De mai à juillet 2019, 7 dirigeants du groupe France/Telecom/Orange, dont le PDG Didier Lombard, ont été jugés pour avoir organisé le harcèlement et la maltraitance managériale des salariés afin d’obtenir plus de 20 000 départs « volontaires », l’objectif étant de désendetter le groupe pour faire remonter le cours de ses actions en bourse. Le tribunal a condamné tous les accusés, ce qui constitue un événement sans précédent… mais les peines pécuniaires sont dérisoires, eu égard aux dizaines de suicides et aux terribles sévices psychologiques sciemment provoqués par les coupables.

C’est avec les moyens de la littérature que l’écrivaine Sandra Lucbert, qui a suivi le procès, donne à voir ce qui était en jeu dans ce procès inédit et donne à comprendre, ce faisant, les raisons pour lesquelles une condamnation qui soit à la mesure du crime était impossible. Tel est l’objet de son livre récemment paru au Seuil, dans la Collection Fiction & Compagnie, intitulé Personne ne sort les fusils.

« On n’a pas si souvent l’occasion de voir à nu la lutte des classes », écrit Sandra Lucbert à propos du face à face entre les parties civiles meurtries, mutilées par les tortures subies ou endeuillées par les suicides, et la bonne conscience satisfaite, le contentement irrépressible des prévenus. Si les dirigeants et les managers de France Telecom ont pu avec succès faire du harcèlement « leur cœur de métier », comme il a été dit au procès, et si leurs victimes se sont retrouvées sans défense, c’est parce que l’emprise de langue du capitalisme néolibéral (LCN, écrit S. Lucbert) et de ses catégories de pensée a mis en place un implacable système de domination.

Les instruments d’analyse de S. Lucbert ne sont pas ceux de la sociologie ou de l’économie (quand bien même elle utilise rigoureusement les enseignements de ces discipines) : il s’agit plutôt d’œuvres comme « La Colonie pénitentiaire » de Kafka, Bartleby de Melville ou l’épisode des « paroles gelées » trouvées par Pantagruel dans le Quart livre de Rableais. Dans une forme littéraire hybride, qui utilise la prose comme traitement de la réalité sociale et moyen de mise à nu de « ce qui est invisible par trop de présence », S. Lucbert donne à connaître les ressorts de la machine à broyer l’humanité qu’est le capitalisme financiarisé. Pour y échapper, il faut parler d’autres langues que la sienne.