vendredi 25 septembre 2020

Et si le «tsunami» vert des municipales n'en était pas un? | Slate.fr

http://www.slate.fr/story/195275/elections-municipales-2020-tsunami-vague-verte-fragilite-resultats-taux-abstention-record



2 commentaires:

Anonyme a dit…

L'holocauste écologique et sa finalité pour la bourgeoisie, expliqués par Monique Pinçon-Charlot
Un Pognon de Dingue


https://youtu.be/Gt4OSu-LSMY



🔴 Pourquoi la classe capitaliste poursuit sa dévastation de l'environnement en toute conscience ? Monique Pinçon-Charlot répond à cette question, en soulignant l'inhumanité et la violence absolue d'une grande bourgeoisie coupable de l'holocauste écologique à venir.


🔥 Monique Pinçon-Charlot est sociologue, ancienne directrice de recherche au CNRS et spécialiste reconnue de la grande bourgeoisie française. Auteure de nombreux ouvrages, avec son mari Michel Pinçon, dont Grandes fortunes: Dynasties familiales et formes de richesse en France, Les Rothschild. Une famille bien ordonnée, La violence des riches et Le Président des ultra-riches : Chronique du mépris de classe dans la politique d’Emmanuel Macron, publié en janvier 2019.



📣 Un Pognon de Dingue est un film-documentaire sur les lourdes inégalités de patrimoines privés en France, pour mettre en lumière la nature réelle de notre société dans l'ombre de Macron.

Anonyme a dit…

« Le Covid ne doit pas étouffer nos luttes »: à Paris, des activistes écolos ont occupé une place

Samedi 26 septembre, répondant à l’appel des collectifs Youth for Climate, Extinction Rebellion et Désobéissance écolo Paris, des militants climatiques ont occupé la place Saint-Marthe et les rues attenantes. Ils ont tenu à rappeler que la crise sanitaire n’avait pas mis en pause le changement climatique.


"C’était une matinée grise et fraîche, « un temps à se serrer les coudes autour d’une barricade », s’amusait Rémy [*], tout juste 18 ans et militant à Youth for Climate. Les artistes, les restaurateurs et les commerçants de la rue Saint-Marthe, dans le 10e arrondissement de Paris, venaient d’ouvrir leurs établissements aux façades colorées. Peu avant 11 heures, ils ont vu des dizaines d’activistes surgir dans le quartier, répartis en plusieurs équipes pour ériger des amoncellements de morceaux de bois, de palettes, de barrières, de pneus et de canapés.

Une fois les barricades montées, les militants ont couvert les caméras de surveillance et ornementé la rue de tags, de banderoles, de drapeaux et d’autocollants. « Ceux qui rêvent sans agir cultivent le cauchemar », « Anticapitalistes ou rien », « La Terre est une zad », « Croissance verte, croissance vaine », pouvait-on lire. Zoé, étudiante en géographie sociale, s’appliquait à peindre une pancarte : « On n’entre pas dans un monde nouveau sans effraction. » C’est ainsi qu’a débuté un « camp climat », organisé le temps d’un week-end à l’initiative de Youth for Climate, Extinction Rebellion et Désobéissance écolo, dans le cadre d’un week-end international de mobilisation de la jeunesse pour le climat."
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"Plusieurs conférences ont ponctué la journée. Dilnur Reyhan, présidente de l’institut Ouïghour d’Europe, a mis en lumière le génocide de son peuple en Chine,. Le chercheur Malcom Ferdinand a participé à une discussion sur l’écologie décoloniale. La politologue Fatima Ouassak est intervenue sur l’écologie dans les quartiers populaires et l’océanographe Xavier Capet a expliqué combien les velléités d’expansion du secteur aérien mettaient en danger la lutte contre le changement climatique. Le cheminot Anasse Kazib, venu parler de la dynamique du mouvement ouvrier, a crié dans le mégaphone : « Le climat ne se détruit partout seul, il est détruit par le capitalisme et les dégénérescences qu’il provoque. Et les premières victimes, ce sont les prolétaires». Il a été applaudi à tout rompre.


Thomas Piketty : « Les mobilisations des jeunes pour le climat font partie des perspectives les plus prometteuses pour changer les rapports de force sur la question du modèle économique et du capitalisme »
Dans la rue Jean et Marie Moinon, l’économiste Thomas Piketty avait ouvert le bal en début d’après-midi, devant une centaine de personnes assises sur les pavés. « Il n’est pas possible de continuer à organiser la mondialisation de la façon dont on le fait, a-t-il notamment déclaré au micro. Il ne peut plus y avoir de libre circulation des biens, des services et des capitaux sans taxe carbone, sans transparence financière et fiscale, sans imposition commune sur les multinationales et les ménages à haut revenus et capital » « Les mobilisations des jeunes pour le climat font partie des perspectives les plus prometteuses pour changer les rapports de force sur la question du modèle économique, du modèle de développement, du capitalisme, a-t-il ensuite confié à Reporterre, ajoutant aussi que ses trois filles étaient présentes, « donc forcément je suis assez sensibilisé à tout ça»."
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https://reporterre.net/Le-Covid-ne-doit-pas-etouffer-nos-luttes-a-Paris-des-activistes-ecolos-ont-occupe-une