jeudi 16 juillet 2020

ALÈS AGGLO Prison, pub dans le métro et Jean Castex… Les autres sujets du conseil communautaire – Objectif Gard

https://www.objectifgard.com/2020/07/16/ales-agglo-prison-pub-dans-le-metro-et-jean-castex-les-autres-sujets-du-conseil-communautaire/

Extrait:

La prison de Boisset-et-Gaujac

Lors de son discours présentant les grands axes qu’il souhaite donner à son mandat, Christophe Rivenq est revenu sur le projet de construction d’une prison à Boisset-et-Gaujac : « L’État, par deux gouvernements successifs, a décidé d’implanter un centre pénitentiaire sur le territoire d’Alès. Mais l’Agglo n’a jamais proposé de site. Seul le maire d’Alès l’a fait avec un terrain au-dessus du crassier. Si l’on n’accepte pas ce projet, il ira à Nîmes. […] Soyons zen, discutons, mais par pitié engageons nous tous pour ce projet », lance-t-il aux élus.


16 commentaires:

Anonyme a dit…

Il ne manque pas d'air le "nouveau" président
Virenque : « On a trouvé le slogan en trois minutes sur un coin de table. On est très fiers »...
Plus rapide que les 3% de déficit que les États ne doivent pas dépasser et trouvée en moins d'une heure en 1981 : "On a imaginé ce chiffre de 3 % en moins d’une heure, il est né sur un coin de table, sans aucune réflexion théorique. C’était un soir de mai 1981. [...]" *

Il a dû être publicitaire dans une autre vie ou alors il consomme de la bonne comme le sportif de réputation ?



*https://www.monde-diplomatique.fr/2014/10/A/50854

Anonyme a dit…

Quand t'as plus d'arguments, tu fais appel à la "cool attitude" aux Jardin des Tuileries a Paris ou à la "zen attitude" à l'Atome à Alès...
Les deux faces d'une même manipulation !

Anonyme a dit…

La pitié comme argument politique pour défendre le projet de prison à Boisset et Gaujac... Décidément, la carrière du président nouvellement plébiscité démarre sur les chapeaux de roues...

Anonyme a dit…

Obtenir une prison c’est bien, mais loin de chez soi, c’est encore mieux. Pour cela, avec ses gros sabots, le maire d'Alès a volontairement proposé un terrain à l’évidence impropre à ce type d’ouvrage.
Pour signifier son mépris total pour la population, il aurait été mieux inspiré de proposer directement le sommet du Mont Ricateau.
Là au moins, ça aurait eu de la gueule !!!!

Anonyme a dit…

Et baisser son froc, c'est considéré comme un geste "zen"?

Anonyme a dit…

Seul le maire d'Alès a proposé un terrain... au dessus du crassier !!
Proposer quand on sait que ce terrain ne peut pas convenir, ça rime à quoi ?
moi à Boisset, je veux bien de la prison dans mon jardin de 400m2..;mais ça va pas le faire !!

Anonyme a dit…

Je rêve ou le maire de saint hilaire de brethmas, Perret, avait proposé un terrain sur sa commune...
Pourquoi cela n’a pas été poursuivi ?

Anonyme a dit…

Du coup, les zélés zélus démocratiquement récompensent leurs électeurs... Mais ne soyons pas revanchards ni aigris
N'oublions pas le gel et les graviers !!!

Anonyme a dit…

L’Agglo n’a jamais proposé de site... Alors, que faisait Rivenq sur les terres qui vont accueillir le projet de Boisset et Gaujac ?
Il faut peut-être arrêter de prendre les gens pour des cons....Encore qu’a Boisset on commence à en prendre l’habitude...

Anonyme a dit…

Rivenq ou l'art de prendre les citoyens pour des cons
Rivenq ou l'art de se faire lécher les bottes par les élus
Il se fout de notre gueule et il nous demande de rester "zen" ... ça va pas le faire longtemps !
Et nos zélés z'élus, tellement contents que Rivenq et Roustan leur "touche la main" , "leur glisse un petit mot" avec un clin d'oeil complice ...haaaa, comme c'est bon d'être connu, reconnu et complice du chef, celui qui leur laisse entrevoir des places de vices présidents , ho, trois fois rien , une pécadille, un plaçou (disait Chirac) , un arrangement pour un dossier... enfin si peu, mais tellement, que l'on se sent en sécurité et honoré de servir le chef...
C'est à croire qu'il font tous de l'APOLITIQUE , et non plus de LA POLITIQUE !
Voir le PC , les VERTS , le PS tous alignés sur un seul rang derrière Rivenq !
Il est fort ce garçon ! Il est donc le chantre de la question sociale , de la question écologique , tout en étant un libéral forcené !
Mesdames et Messieurs les élus, représentant des communes à ALES AGGLO, de tous bords politique , vous avez vendu votre âme, vous avez vendu notre territoire , vous avez bradé notre avenir pour une poignée de fèves !
Demain vous pleurnicherez sur "l'abstention massive", sur la stigmatisation de l'ensemble de la classe politique ... vous sous-entendrez que le peuple n'a plus conscience de la chose publique, vous trouverez un ancien premier ministre pour aller jusqu'à proposer le vote obligatoire , pour inventer des sanctions contre les abstentionnistes ... toutes les idées les plus pourries seront au rendez-vous !
Et si tout simplement VOUS, ELUS , retrouviez le sens de la chose publique , du débat démocratique , de l'engagement politique noble ???
Vous savez, cet engagement qui consiste à défendre des idées, un territoire, une population, des convictions ...?

Anonyme a dit…

Il ne reste plus qu'à Rivenq d'inviter Pascal Obispo pour animer le prochain conseil communautaire...

Zen
Titre de Zazie

"Un canard dans le café.
J'ai du mal à digérer, parfois,
Tous les papiers mâchés
Qui se prennent à mon filet
De voix, pauvre pêcheur,
Fallait lire entre mes lignes,
Pas mordre à mes sautes d'humeur
Même si je n'en suis pas digne.
Fallait rester Zen, soyons Zen,
Du sang froid dans les veines, soyons Zen
Plus de choc à la chaîne.
Zen, restons Zen,
Du calme à la vie comme à la scène,
Sans amour et sans haine.
Je suis pas dans le vent des guignols,
De ces joueurs en fond de court,
De ceux qui, pour un petit bout d'atoll,
Sont prêts à larguer les amours,
Tous ces maîtres-chanteurs
Qui manquent de coffre et de hauteur.
C'est facile de compter les erreurs
Quand on ne joue pas la scène.
L'erreur est humaine, soyons Zen.
Du sang froid dans les veines, soyons Zen
Plus de choc à la chaîne.
Zen, restons Zen.
Du calme à la vie comme à la scène,
Sans amour et sans haine.
Zen, Zen,
Zen, Zen.
Zen, restons Zen.
Du sang froid dans les veines, Zen
Plus de scoop à la chaîne, Zen.
Il t'aime à la vie comme à la scène,
Sans amour et sans haine,
Zen,
Sans amour et sans haine,
Zen,
Sans amour et sans haine, (Soyons Zen)
Zen

Source : LyricFind
Paroliers : Isabelle Anne De Truchis De Varenne / Pascal Michel Obispo

Anonyme a dit…

Quelle verve 23:44. Et joliment tourné...
Que tous ces élu.e.s qui "ont vendu leur âme" commencent à assumer les conséquences de leurs actes.
Nous saurons le leur rappeler de manière froide et déterminée !

Anonyme a dit…

23.44
Président !!! De quoi, je sais pas encore mais ça viendra...

Anonyme a dit…

Je vous demande de vous taire... ou plutôt, taisez vous !
Reverget n'est plus maire, aujourd'hui à Boisset nous avons une équipe jeune et dynamique (sic), nous ne sommes plus l'opposition mais la minorité...
Consentante ???
La belle politique que voilà... merci 23.44 de nous rappeler le sens des mots.

Anonyme a dit…

Tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais!!
Une vraie pagnolade cette façon de venir quémander une hypothétique "union" au sein de l'Agglo...
Comme le souligne 23:44, c'est de L'APOLITISME bas de plafond, une indécence de caniveau, une absence de projet pour le territoire. Nous saurons nous en souvenir !

Anonyme a dit…

En prison, à son paroxysme le paradoxe tutoie l’absurde : c’est le règne de l’arbitraire

"Pourrais-je goûter un autre air que celui de la prison" F.Kafka


Une lectrice et amie du Poing nous a proposé le texte ci-dessous, qui réfléchit sur la question carcérale. Son approche très personnelle, diffère de celle le plus souvent énoncée par Le Poing (dénonciation sociale et anti-autoritaire, dans l’objectif d’une abolition de la prison). Ici, l’auteure réfléchit sur le langage de l’enfermement. Elle-même a eu une longue pratique professionnelle dans les services fermés/ouverts de psychiatrie. Pour cet article, elle a aussi nourri sa réflexion par un dialogue approfondi avec une amie qui travaille dans les services pénitentiaires. Par ailleurs, elle en réfère à ses lectures de livres de Jean-Marc Rouillan (Le tricard et Paul des épinettes et moi).
.../...


Ce que la prison fait à l’être humain :

« La prison c’est d’abord un supplice intime qui nous envahit pour éliminer toute trace du dehors. C’est une odeur, un bruit … On devient en permanence un étranger.

Les effets d’une vie d’incarcération sur les habitudes inscrites dans le corps d’un être humain,

les pratiques dilatoires d’une administration de la justice qui diffère, retarde, suspend, qui fait se succéder en deux décisions les semaines comme les heures pendant lesquelles on doit survivre dans un temps immobile. La libération devient un mirage et la liberté fait peur car le prisonnier sait qu’il découvrira à ce moment là en franchissant la porte l’ampleur de l’amputation intime qu’il a subie au cours de ces années d’emprisonnement… » (Jean-Marc Rouillan).

La sanction d’incarcération produit un effet d’électrochoc sur la personne mais l’arbitraire de l’organisation de la vie , du temps carcéral et judiciaire ne cesse de produire une aggravation du sentiment d’injustice et de colère contre cette machine qui ne remplit pas ses fonctions, ses objectifs, dont l’éthique a disparu accompagnée d’un sens moral perverti. Alors que l’enjeu serait une réflexion argumentée sur le « bien agir » pour retrouver une place quelque part dans sa vie avec le monde des autres.

Cette violence institutionnelle, ce règne de l’arbitraire c’est la double peine, la triple peine ; deux voire trois personnes dans 9 m2, une hygiène impossible à tenir, une intimité violée en permanence par l’oeilleton de la surveillance. En prison tout est toléré, tous les trafics, quitte à se servir de cette tolérance pour coincer quelqu’un. Ça en dit long sur le non-sens de la punition et ceux qui suivent les règles à la lettre ne seront pas forcément récompensés.

Ce sont bien les prisons, les différents lieux et les différentes formes de détention, de privation de liberté qui nous révèlent l’état d’une société et des rapports entre les humains."
.../...


Ce que le temps fait à la prison

"Différer, retarder, suspendre: la scansion du temps immobile, ne jamais avoir de réponse sur ses demandes quelques qu’elles soient même celle de vouloir travailler et pourtant attendre quelque chose tout le temps, c’est la pratique dilatoire du temps qui retarde l’objet de la demande en permanence par son caractère vague et ambigü. Par contre ce temps de probation, de mise à l’épreuve, de suivi adapté, celui-là est codifié, contrôlé, examiné dans la chaîne des mots en béton du début de ce texte. Le temps d’un mandat de dépôt avant un procès, le temps n’importe plus ils ne l’ont plus. Tant de fois j’ai entendu à l’hôpital psychiatrique : « Vous êtes pressés… pourtant vous n’avez plus rien à faire, vous avez le temps… maintenant ! »

Le temps d’un avenir qui dure longtemps…"
B. C.


https://lepoing.net/en-prison-a-son-paroxysme-le-paradoxe-tutoie-labsurde-cest-le-regne-de-larbitraire/