Stéphane Simon, l’homme d’affaires derrière Michel Onfray
"Le producteur de télé qui a travaillé vingt ans dans l’ombre de Thierry Ardisson est le véritable architecte du projet de « média participatif » Front populaire, qu’il lance cette semaine avec le philosophe. Se disant tout à la fois « anarchiste » et « gaulliste», l’homme qui cultive ses amitiés à la droite de la droite, est avant tout un businessman. " .../...
CRISE ÉCONOMIQUE Air France. Le gouvernement soutient le plan de licenciements, c’est eux ou c’est nous !
Le géant franco-hollandais entend supprimer entre 8 000 et 10 000 postes d’ici 2022. L’entreprise a reçu 7 milliards grâce au soutien de l’État et Bruno Le Maire soutient le plan.
"Ils appellent cela « le plan de reconstruction d’Air France ». Avec des milliers de licenciements à la clé, il s’agit de cynisme patronal à l’état pur. En effet, on a appris de différentes sources que le groupe Air France-KLM s’apprête à annoncer entre 8 000 et 10 000 suppressions de postes d’ici 2022, soit entre 15% et 20% de l’effectif total du groupe (55 292 salariés dont 49 000 chez Air France). L’annonce devrait avoir lieu entre fin juin et début juillet.
Selon Les Echos, le personnel au sol subira les plus importantes suppressions d’emplois : entre 4 000 et 6 000 licenciements. Mais toutes les catégories seront touchées. Parmi les hôtesses et stewards on parle de 2 000 à 2 500 licenciements ; parmi les pilotes il y aurait un peu plus de 400 licenciements. Selon le même journal, « la filiale du groupe la plus impactée serait toutefois Hop, où près d’un millier d’emplois seraient menacés, sur un total de 2 751 salariés »." .../...
Un plan de bataille ouvrier contre tous les licenciements
"Les syndicats de pilotes et des hôtesses et stewards sont déjà en train de négocier les ruptures conventionnelles collectives. Ces directions syndicales tentent d’aider le patronat à trouver la meilleure façon de concurrencer les autres capitalistes du secteur sur le dos des salariés. Autrement dit, ils sont déjà en train de capituler avant même de préparer un plan de bataille qui parte du principe élémentaire de « zéro licenciement ».
Un tel plan de bataille est fondamental car accepter les licenciements massifs dans une entreprise comme Air France (qui plus est a fait de gros bénéfices ces dernières années) serait un très mauvais message pour tous les salariés des autres secteurs. Au contraire, les salariés d’Air France trouveront des alliés directs parmi les travailleurs et travailleuses des entreprises du secteur aéro qui se battent contre les licenciements actuellement mais aussi chez Renault.
Bruno Le Maire parle de renouer avec les profits. Mais les bilans financiers publics de ces dernières années montrent que l’entreprise a gagné beaucoup d’argent. Il faudrait ouvrir les livres de comptabilité et vérifier quelle est la vérité des affaires, surtout quand la vie de milliers de salariés est en jeu. Mais même en cas de difficultés, il est inconcevable que ce soient les salariés qui payent une crise dont ils ne sont pas les responsables. Il faudra toucher aux profits des actionnaires et poser la question de la nationalisation sous contrôle des travailleurs et travailleuses. Dans la crise qui s’annonce et dans le cas des licenciements massifs, la question se pose à nouveau dans les termes suivants : c’est eux ou c’est nous !"
MACRON ET AVIA SE PRENNENT UN MUR DÉMOCRATIQUE Le Média
https://youtu.be/__GYQDsh464
C’est le quatorzième épisode de notre module bihebdomadaire de suivi de l’actualité, enregistré et diffusé le vendredi 19 juin 2020.
Nous vivons une époque étrange. Une époque où on se dit que finalement, tout bien considéré, les dernières personnes à nous avoir fourni un orgasme font partie d’un club de notables qui ne se caractérise pourtant pas par ses audaces politiques : le Conseil constitutionnel. Oui, oui, il s’agit bien de ce morne cénacle où l’on trouve Laurent Fabius, Alain Juppé et Valéry Giscard d’Estaing. Nous vivons une époque étrange, car ces derniers passent désormais pour de doux anarchistes par effet de contraste avec ceux qui dirigent la France d’aujourd’hui. lls ont retoqué purement et simplement la loi Avia contre “la haine sur Internet”, mais qui était en réalité tout simplement une loi contre la liberté d’expression.
Dans le même temps, alors que la France déconfinée exprime sa colère dans la rue, des idéologues dangereux mettent toutes leurs forces dans la bataille pour qu’elle s’écharpe sur le mode tribal. Et qui, au fond finance ces idéologues, si ce ne sont des grands groupes industriels intimement liés à l’Etat, comme Bolloré et Dassault ? Qui, à gauche, à intérêt à voir éclore une démocratie tribale, sinon ceux qui ont renoncé à toute ambition sociale au profit d’une cooptation de quelques représentants de “minorités visibles” et d’une assignation à résidence politique des minorités en question?
4 commentaires:
Le "centrisme" et ses errements associés...
https://www.leparisien.fr/politique/retablissement-de-l-isf-l-assemblee-rejette-un-texte-communiste-18-06-2020-8338197.php
Quand on parle pognon, Onfray lève le doigt !
Stéphane Simon, l’homme d’affaires derrière Michel Onfray
"Le producteur de télé qui a travaillé vingt ans dans l’ombre de Thierry Ardisson est le véritable architecte du projet de « média participatif » Front populaire, qu’il lance cette semaine avec le philosophe. Se disant tout à la fois « anarchiste » et « gaulliste», l’homme qui cultive ses amitiés à la droite de la droite, est avant tout un businessman. "
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https://www.mediapart.fr/journal/france/180620/stephane-simon-l-homme-d-affaires-derriere-michel-onfray?onglet=full
CRISE ÉCONOMIQUE
Air France. Le gouvernement soutient le plan de licenciements, c’est eux ou c’est nous !
Le géant franco-hollandais entend supprimer entre 8 000 et 10 000 postes d’ici 2022. L’entreprise a reçu 7 milliards grâce au soutien de l’État et Bruno Le Maire soutient le plan.
"Ils appellent cela « le plan de reconstruction d’Air France ». Avec des milliers de licenciements à la clé, il s’agit de cynisme patronal à l’état pur. En effet, on a appris de différentes sources que le groupe Air France-KLM s’apprête à annoncer entre 8 000 et 10 000 suppressions de postes d’ici 2022, soit entre 15% et 20% de l’effectif total du groupe (55 292 salariés dont 49 000 chez Air France). L’annonce devrait avoir lieu entre fin juin et début juillet.
Selon Les Echos, le personnel au sol subira les plus importantes suppressions d’emplois : entre 4 000 et 6 000 licenciements. Mais toutes les catégories seront touchées. Parmi les hôtesses et stewards on parle de 2 000 à 2 500 licenciements ; parmi les pilotes il y aurait un peu plus de 400 licenciements. Selon le même journal, « la filiale du groupe la plus impactée serait toutefois Hop, où près d’un millier d’emplois seraient menacés, sur un total de 2 751 salariés »."
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Un plan de bataille ouvrier contre tous les licenciements
"Les syndicats de pilotes et des hôtesses et stewards sont déjà en train de négocier les ruptures conventionnelles collectives. Ces directions syndicales tentent d’aider le patronat à trouver la meilleure façon de concurrencer les autres capitalistes du secteur sur le dos des salariés. Autrement dit, ils sont déjà en train de capituler avant même de préparer un plan de bataille qui parte du principe élémentaire de « zéro licenciement ».
Un tel plan de bataille est fondamental car accepter les licenciements massifs dans une entreprise comme Air France (qui plus est a fait de gros bénéfices ces dernières années) serait un très mauvais message pour tous les salariés des autres secteurs. Au contraire, les salariés d’Air France trouveront des alliés directs parmi les travailleurs et travailleuses des entreprises du secteur aéro qui se battent contre les licenciements actuellement mais aussi chez Renault.
Bruno Le Maire parle de renouer avec les profits. Mais les bilans financiers publics de ces dernières années montrent que l’entreprise a gagné beaucoup d’argent. Il faudrait ouvrir les livres de comptabilité et vérifier quelle est la vérité des affaires, surtout quand la vie de milliers de salariés est en jeu. Mais même en cas de difficultés, il est inconcevable que ce soient les salariés qui payent une crise dont ils ne sont pas les responsables. Il faudra toucher aux profits des actionnaires et poser la question de la nationalisation sous contrôle des travailleurs et travailleuses. Dans la crise qui s’annonce et dans le cas des licenciements massifs, la question se pose à nouveau dans les termes suivants : c’est eux ou c’est nous !"
https://www.revolutionpermanente.fr/Air-France-Le-gouvernement-soutient-le-plan-de-licenciements-c-est-eux-ou-c-est-nous
#Macron #Farida #Soignants
MACRON ET AVIA SE PRENNENT UN MUR DÉMOCRATIQUE
Le Média
https://youtu.be/__GYQDsh464
C’est le quatorzième épisode de notre module bihebdomadaire de suivi de l’actualité, enregistré et diffusé le vendredi 19 juin 2020.
Nous vivons une époque étrange. Une époque où on se dit que finalement, tout bien considéré, les dernières personnes à nous avoir fourni un orgasme font partie d’un club de notables qui ne se caractérise pourtant pas par ses audaces politiques : le Conseil constitutionnel. Oui, oui, il s’agit bien de ce morne cénacle où l’on trouve Laurent Fabius, Alain Juppé et Valéry Giscard d’Estaing.
Nous vivons une époque étrange, car ces derniers passent désormais pour de doux anarchistes par effet de contraste avec ceux qui dirigent la France d’aujourd’hui. lls ont retoqué purement et simplement la loi Avia contre “la haine sur Internet”, mais qui était en réalité tout simplement une loi contre la liberté d’expression.
Dans le même temps, alors que la France déconfinée exprime sa colère dans la rue, des idéologues dangereux mettent toutes leurs forces dans la bataille pour qu’elle s’écharpe sur le mode tribal. Et qui, au fond finance ces idéologues, si ce ne sont des grands groupes industriels intimement liés à l’Etat, comme Bolloré et Dassault ? Qui, à gauche, à intérêt à voir éclore une démocratie tribale, sinon ceux qui ont renoncé à toute ambition sociale au profit d’une cooptation de quelques représentants de “minorités visibles” et d’une assignation à résidence politique des minorités en question?
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