mercredi 27 mai 2020

ANDUZE Bonifacio Iglesias tire sa révérence en vidéo – Objectif Gard

https://www.objectifgard.com/2020/05/26/anduze-bonnifacio-iglesias-tire-sa-reverence-en-video/

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Des bruits courent à propos d'une éventuelle création de mairie annexe à son domicile... Les panneaux signalétiques ont été commandé!!!

Anonyme a dit…

La vidéo du conseil municipal sur teledraille est très correcte, en comparaison de ce que l'on a vu en direct.
Beau reportage. A voir.
https://www.facebook.com/teledraille/videos/237994187507636/

Anonyme a dit…

Encore heureux c’est à la portée de tous possesseurs de smartphone

Anonyme a dit…

Merci 14h25 de ce partage.

Anonyme a dit…

Il n'aura pas loin où aller. La psychiatrie est "née" en Lozère au sortir de la guerre...


LA PSYCHIATRIE CONFINÉE
Entretien avec Mathieu Bellahsem


"Mathieu Bellahsen est psychiatre dans le service public. Dans cet entretien, il revient sur l’exercice de la psychiatrie durant le confinement et insiste notamment sur le fait que la « psychiatrie confinée » est une nouvelle antipsychiatrie, reprend des éléments des discours sécuritaires, du système asilaire et de la médecine hygiéniste. Il discute également de la colère des soignants et de leurs luttes en cours et à venir.
Il est l’auteur de La santé mentale aux éditions La Fabrique et de La révolte de la psychiatrie avec Rachel Knaebel aux éditions La Découverte."
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Il me semble que tu te revendiques de la psychothérapie institutionnelle. Tu peux peut-être expliquer ce que c’est, et en quoi cela diffère d’autres prises en charge psy ?


"En fait, initialement, la psychothérapie institutionnelle part d’un principe assez simple : pour soigner ceux qu’on appelle les patients, les usagers, les psychiatrisés – les gens se définissent comme ils veulent – il faut d’abord soigner l’hôpital ou tout autre lieu dans lequel la personne va se soigner, puisque chaque lieu, chaque institution a ses pathologies propres. Toute institution a ses pathologies, que ce soit l’hôpital, la prison, l’école, l’entreprise, etc. Originellement, la psychothérapie institutionnelle s’est créée dans une articulation entre une façon de penser l’homme, l’existence, son drame et sa « maladie », et la question politique.
Elle est née pendant la seconde guerre mondiale, dans un mouvement de résistance à l’occupant, et en se demandant comment faire collectivement pour que les gens ne crèvent pas de faim à l’hôpital, parce que plus de 40 000 malades mentaux sont morts de faim pendant la seconde guerre mondiale. Il y a eu pas mal de films et de livres sur l’histoire de Saint-Alban, en Lozère. Il y avait un petit hôpital, où se sont rencontrés un psychiatre du POUM (Parti Ouvrier d’Unification Marxiste), François Tosquelles, qui était à la fois condamné par les franquistes et les staliniens en Catalogne, avait été exfiltré du camp de Septfonds (un camp de réfugiés à la frontière avec l’Espagne) en 1942, avait rencontré Lucien Bonnafé, un psychiatre communiste, qui dirigeait l’hôpital de Saint-Alban, Paul Eluard, qui était passé et avait écrit Souvenirs de la maison des fous, Georges Canguilhem, etc. Ca a été un bouillon de culture, qui a concouru à ce qu’on responsabilise les personnes hospitalisées, qu’on les considère comme actives, et que l’activité de la personne la soigne. C’est lié à la volonté que les personnes ne soient pas cantonnées à une position de malade, mais qu’elles soient aussi dans une position de citoyens, qui participent à la vie collective et à la vie de la cité à leur mesure. La psychothérapie institutionnelle peut se résumer par une petite phrase que j’aime bien, d’un comédien, Frédéric Naud, qui a créé un spectacle autour de Tosquelles qui s’appelle La méningite des poireaux. La psychothérapie institutionnelle c’est faire « la révolution permanente au ralenti pour être sûr de n’oublier personne ». C’est cela, essayer de créer des dispositifs collectifs, pour que chacun puisse se transformer, et puisse aussi transformer le dispositif. C’est là qu’est le point de rupture avec une logique asilaire, c’est-à-dire qu’on ne demande pas seulement à la personne de s’adapter au dispositif, mais qu’on va mettre en place les conditions pour que le dispositif puisse être transformé et subverti par les personnes qui sont à l’intérieur même de ce dispositif. [...]"
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https://lundi.am/La-psychiatrie-confinee

Anonyme a dit…

Conseil municipal du 3 juin : les absents sont Bonifacio Iglesias et Peter Krauss.
La conseillère Muriel Boisset leur a bien entendu, fait un compte rendu aux petits oignons...