vendredi 10 avril 2020

Nouvelle manifestation samedi ! - Les actus de La France insoumise




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Face à la crise sanitaire, La France insoumise est force de propositions
Les ordonnances du gouvernement décryptées par LFI
Je retrouve le décryptage des ordonnances
Planifier la mobilisation sanitaire : les propositions de loi de LFI
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Notre agriculture, un secteur structurellement vulnérable en cas de crise
Epidémie de COVID-19, un virus contre le secteur de la culture et des arts
 
 
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7 commentaires:

Anonyme a dit…

Basta !
CRISE SANITAIRE

Avec sa gestion de court terme, « le gouvernement affaiblit notre capacité collective à lutter contre le virus »


Absence de dépistage systématique, ce qui empêche chacun de savoir s’il est contaminé pour s’isoler, possibilité de faire travailler des salariés 60 h, au risque d’affaiblir leurs défenses immunitaires, absence de moyens pour les soignants… Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche à l’Inserm et spécialiste des questions de santé au travail, est très sévère vis-à-vis de la gestion à court terme de la crise par le gouvernement. Entretien.
.../...

Est-ce qu’il y a une particularité française dans la gestion de la crise ?

"J’insiste : pour les maladies infectieuses, il faut dépister, isoler et traiter, on sait cela depuis très longtemps. C’est ainsi qu’on arrête la chaîne de contamination. En refusant de se mobiliser dans ce sens, c’est comme si la France décidait que les 50 ans d’expériences et de luttes contre les maladies infectieuses n’avaient aucune valeur, aucun sens. Je trouve que c’est terrible. La carence de réactifs, qui manqueraient selon le gouvernement pour fabriquer des tests, est une explication qui ne me satisfait pas.

Nos dirigeants avancent là une raison technique, alors qu’ils ont clairement fait un choix stratégique : le choix de ne pas tester. Les laboratoires privés et les laboratoires vétérinaires ont dit très tôt qu’ils pouvaient se mobiliser pour fabriquer des tests. L’État aurait aussi pu réquisitionner Sanofi et d’autres entreprises pharmaceutiques. On aurait eu très rapidement les millions de tests dont nous avons aujourd’hui tellement besoin, notamment pour protéger nos soignants."

Au lieu de cela, notre président se contente de les qualifier de héros...

"Il espère peut-être éviter ainsi que les soignant.e.s relancent des mouvements de protestation ? On parle ici de professionnels qui ont fait grève pendant un an pour alerter sur leurs manques de moyens, avec un refus total du gouvernement de les écouter. C’est insupportable cette attitude qui consiste à, d’un côté, ne pas augmenter du tout les moyens de ces soignant.es et, de l’autre, à parler d’eux comme si c’était des héros.

Car même s’ils sont félicités, ils n’ont pas obtenu un demi-poste de plus pour exercer leur mission, qui s’avère aujourd’hui si cruellement indispensable ! Nos dirigeants campent sur leurs positions néolibérales, ils ne veulent pas tirer de leçon de cette crise pour mieux doter l’hôpital public et pour réfléchir à l’articulation entre l’hôpital et la médecine de ville, dont les soignants parlent depuis des années.

À dire vrai, cette gestion de l’épidémie est représentative de la manière de traiter l’ensemble des crises sanitaires. Nous avons une gestion à court terme, centrée sur les individus, qui refuse de prendre en compte la dimension collective des crises qui nous affectent, et la façon dont elles questionnent l’organisation de nos sociétés. Nous avons connu la même chose ces derniers mois lors de l’accident de l’usine Lubrizol, lors de l’incendie de la cathédrale de Notre-Dame à Paris, lors des révélations sur les enfants nés sans bras… Nous connaissons aussi cet aveuglement avec l’immense scandale des cancers professionnels, ou des pesticides. Mais avec le coronavirus, la contamination est tellement rapide et évidente, que tout cela apparaît au grand jour."
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https://www.bastamag.net/test-systematique-depistage-immunite-infection-temps-de-travail-contamination-sous-traitant-CHSCT

Anonyme a dit…

Lallement et Lannelongue sont sur un bateau :
et qui est tombé à l'eau ?


Clément Viktorovitch : les déclarations du préfet Lallement - Clique à la Maison
Clique TV


https://youtu.be/VH70AKkEdAg


L'intégralité de l'émission est disponible gratuitement sur myCANAL : http://can.al/Clique

Chaque jour, le professeur de rhétorique Clément Viktorovitch vient décrypter un fait d'actualité sur le plateau de Clique. Il vient mettre les points sur les i.

Anonyme a dit…

Faire culpabiliser les citoyens

Une des stratégies les plus efficaces mises en œuvre dans toute situation d’urgence par les pouvoirs forts consiste à culpabiliser les individus pour obtenir d’eux qu’ils intériorisent la narration dominante sur les événements en cours, afin d’éviter toute forme de rébellion envers l’ordre constitué.


"Cette stratégie a été largement mise en œuvre dans la dernière décennie avec le choc de la dette publique, présenté comme la conséquence de modes de vie déraisonnables, où l’on vivait au-dessus de ses moyens sans faire preuve de responsabilité envers les générations futures.

L’objectif était d’éviter que la frustration due à la dégradation des conditions de vie de larges couches de la population ne se transforme en rage contre un modèle qui avait donné la priorité aux intérêts des lobbies financiers et des banques sur les droits des individus.

C’est bien cette stratégie qu’on est est en train de déployer dans la phase la plus critique de l’épidémie de coronavirus.

L’épidémie a mis le roi à nu et fait ressortir toutes les impostures de la doctrine libérale.
Un système sanitaire comme celui de l’Italie, qui jusqu’il y a dix ans était l’un des meilleurs du monde, a été sacrifié sur l’autel du pacte de stabilité : des coupes budgétaires d’un montant global de 37 milliards et une réduction drastique du personnel (moins 46.500 personnes, entre médecins et infirmièr.e.s), avec pour brillant résultat la disparition de plus de 70.000 lits d’hôpital – ce qui veut dire, s’agissant de la thérapie intensive de dramatique actualité, qu’on est passé de 922 lits pour 100.000 habitants en 1980 à 275 en 2015.

Tout cela dans le cadre d’un système sanitaire progressivement privatisé, et soumis, lorsqu’il est encore public, à une torsion entrepreneuriale obsédée par l’équilibre financier.

Que la mise à nu du roi soit partie de la Lombardie est on ne peut plus illustratif : cette région considérée comme le lieu de l’excellence sanitaire italienne est aujourd’hui renvoyée dans les cordes par une épidémie qui, au cours du drame de ces dernières semaines, a prouvé la fragilité intrinsèque d’un modèle économico-social entièrement fondé sur la priorité aux profits d’entreprise et sur la prééminence de l’initiative privée.

Peut-on remettre en question ce modèle, et courir ainsi le risque que ce soit tout le château de cartes de la doctrine libérale qui s’écroule en cascade ? Du point de vue des pouvoirs forts, c’est inacceptable.

Et ainsi démarre la phase de culpabilisation des citoyens.
Ce n’est pas le système sanitaire, dé-financé et privatisé qui ne fonctionne pas ; ce ne sont pas les décrets insensés qui d’un côté laissent les usines ouvertes (et encouragent même la présence au travail par des primes) et de l’autre réduisent les transports, transformant les unes et les autres en lieux de propagation du virus ; ce sont les citoyens irresponsables qui se comportent mal, en sortant se promener ou courir au parc, qui mettent en péril la résistance d’un système efficace par lui-même.

Cette chasse moderne, mais très ancienne, au semeur de peste est particulièrement puissante, car elle interfère avec le besoin individuel de donner un nom à l’angoisse de devoir combattre un ennemi invisible ; voilà pourquoi désigner un coupable (« les irresponsables »), en construisant autour une campagne médiatique qui ne répond à aucune réalité évidente, permet de détourner une colère destinée à grandir avec le prolongement des mesures de restriction, en évitant qu’elle ne se transforme en révolte politique contre un modèle qui nous a contraints à la compétition jusqu’à épuisement sans garantir de protection à aucun de nous.

Continuons à nous comporter de façon responsable et faisons-le avec la détermination de qui a toujours à l’esprit et dans le cœur une société meilleure.

Mais commençons à écrire sur tous les balcons: « Nous ne reviendrons pas à la normalité, car la normalité, c’était le problème. »


https://cerveauxnondisponibles.net/2020/03/23/faire-culpabiliser-les-citoyens/

Anonyme a dit…

CONTRÔLE OUVRIER
Un McDo marseillais réquisitionné par les travailleurs pour donner de la nourriture dans les quartiers

Les travailleurs du McDonald’s de Saint-Barthélemy ont réquisitionné le site afin de distribuer des colis alimentaires à la population des quartiers nord de Marseille, qui vivent dans une misère croissante depuis le début du confinement. Une action à laquelle la direction de McDonald’s France s’oppose, alors qu’elle relance partout son activité au mépris de la santé des salariés.

"Depuis le début de la crise sanitaire la population des quartiers nord marseillais déjà extrêmement précaire plonge dans la misère. Les arrondissements du nord de Marseille (3ème, 13ème, 14ème, 15ème, 16ème) ont un taux de chômage de 25,5% (contre 8.5%de moyenne nationale ) et 39% de la population vit sous le seuil de pauvreté.

La mise en place du confinement a renforcé cette précarité avec une vague de licenciements et d’arrêts du paiement des salaires pour les personnes travaillant dans le secteur informel. Aujourd’hui une partie croissante de la population des quartiers nord marseillais ne peut donc plus satisfaire ses besoins vitaux les plus élémentaires comme se nourrir. Nair Abdallah, membre du collectif Maison-Blanche, témoigne : « Nous au début on était confinés, on a laissé passer 4, 5 jours, et quand on a vu que le confinement était repoussé on a décidé de retourner sur le quartier. Les familles commencent à nous dire qu’elles ne mangent plus rien, par exemple une mère de famille nous a expliqué qu’elle ne mangeait que de la soupe à l’oignon avec ses trois enfants depuis plus de trois jours ».

De nombreuses associations et collectifs se sont donc lancés dans la distribution de colis alimentaire pour les plus démunis. Chaque jour, ils sont plus nombreux à demander leur aide : le collectif Maison-Blanche distribuait 50 colis la semaine dernière, cette semaine il en distribue près de 400. Les services sociaux d’autres quartiers ont même commencé à orienter les personnes vers ces collectifs, qui grâce à leur mobilisation parviennent pour l’instant à répondre aux besoins en colis alimentaires.

Face à cet afflux, les travailleurs du McDonald’s de Saint-Barthélemy, soutenue par une multitude de collectifs et d’associations, notamment le Syndicat des quartiers populaires de Marseille, ont décidé de réquisitionner le site du restaurant pour pouvoir l’utiliser comme solution à la crise. La nourriture envoyée par des commerçants, des habitants ou la banque alimentaire, est stockée dans la chambre froide, le site permet d’assurer la préparation et la répartition des colis aux associations et collectifs. Les colis sont directement distribués au bas des halls d’immeuble ou devant les appartements. Le tout en respectant les mesures sanitaires (masques, gants, désinfection des produits) et les gestes barrières. Pour Kamel Guémari, syndicaliste à Force Ouvrière, figure de la contestation contre la direction de McDonald’s : « Dans cet état d’urgence, si l’on n’est pas acteurs pour nos quartiers qui le fera ? ».
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https://www.revolutionpermanente.fr/Un-McDo-marseillais-requisitionne-par-les-travailleurs-pour-donner-de-la-nourriture-dans-les

Anonyme a dit…

Jour de trêve, le confinement en lutte | Vidéo

Avec l’aimable autorisation de ses producteurs, Le Poing vous partage cette vidéo « Jour de trêve, le confinement en lutte », initialement publiée sur Jour de grève, page facebook en lien avec le groupe Le peuple s’organise pour la Grève Générale illimitée.

« L’idée, c’est de montrer que nous sommes toujours en lutte, de favoriser la solidarité et l’auto-organisation, et de préparer l’après… »


https://lepoing.net/jour-de-treve-le-confinement-en-lutte-video-2/

Anonyme a dit…

Coronavirus : que faire de la dette ?
L'insoumission


https://youtu.be/vCn10x--30M



"On efface la dette publique ?". On imagine déjà les libéraux en PLS…

Après le covid-19, il faudra investir des milliards dans l'économie RÉELLE, pas réitérer les cures d'austérités qui ont mené au désastre.

Comment faire ?

Voici notre proposition pour en finir, enfin, avec la chimère de la dette publique. C'est la seule proposition sérieuse sur la table. Pour sortir par le haut de la crise économique engendrée par le coronavirus, et ne pas rejouer la Grande Dépression de 1929 ou les erreurs de 2008.

" Plutôt que de racheter aux banques privées des titres de dettes des États , la BCE les achèterait directement aux États. Elle les stockerait en dette perpétuelle à intérêt négatif (c’est le cas des emprunts de long terme aujourd’hui). Les États retrouveraient leur capacité de financement pour de nouveaux emprunts et l’ancienne dette fondrait petit à petit, au fil de l’inflation dans les coffres de la Banque Centrale Européenne. Et ne serait jamais payée. Car bien sûr ces dettes ne seront jamais payées. On m’a ri au nez quand je l’ai expliqué dix fois depuis toutes ces années. Qui se risquerait aujourd’hui à dire que l’énorme récession qui se met en place sera vaincue sans que les États interviennent de tout leur poids financier ? Qui osera dire que la banqueroute est une menace sans fondement ? Personne, bien sûr. J’ose dire qu’il n’existe pas de contre-proposition sérieuse sur le plan technique."

Anonyme a dit…

Apparemment YouTube a reçu des consignes !


« À nos corps défendants » : un film sur les violences policières en accès libre


Le documentaire sur les violences policières « À nos corps défendants » est disponible gratuitement sur YouTube. Entretien avec son réalisateur, Ian B.


À nos corps défendants » donne la parole aux premiers concernés par les violences policières dans les quartiers populaires. Peu de commentaires, juste leurs témoignages. En une heure trente, le film tend à rendre palpable l’invisible : la violence, le mépris et l’humiliation, mais aussi la résilience, la quête de vérité et la dignité. Quatre questions à son réalisateur, Ian B du collectif « Désarmons-les ».
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https://www.politis.fr/articles/2020/04/a-nos-corps-defendant-un-film-sur-les-violences-policieres-en-acces-libre-41649/