vendredi 10 avril 2020

Retraites: il sera "très compliqué" d'aller au bout, selon la rapporteure | Le Huffington Post



https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-rapporteure-de-la-reforme-des-retraites-admet-quil-sera-tres-complique-daller-au-bout_fr_5e907321c5b6d641a6bda8ff

4 commentaires:

Anonyme a dit…

“Et on avait besoin d’un vote avant juillet pour des raisons d’organisation technique, de la mise en place de la nouvelle caisse.... Tout ça devait se préparer en 2021 pour être opérationnel en 2022. Là, plus personne n’a les moyens d’être prêt”, a ajouté la députée de l’Isère, rapporteure du projet de loi organique de la réforme.

Sandra Motin est un paratonnerre de plus de la macronie. 3 années à électriser les foules sur tous les sujets. Retraites à points, casse du code du travail, les droits des chômeurs bafoués...
Et ce satané covid-19, la nanoparticule qui vient faire dérailler cette mécanique de dingues mise en place par des écervelés d'un monde qui se targuait de nouveautés.
Comme un effet boomerang qui vient désarçonner des chevaliers infoutus de voir les nuisances mises en œuvre !

Anonyme a dit…

Notre programme contre le piège de l'union nationale

"Dans un moment comme celui-ci, il faut prendre au sérieux la parole politique lorsqu’elle présente des propositions sur la scène publique. C’est un devoir de citoyens, mais aussi de responsables politiques. Il y a matière en ce moment. Nous avons eu une proposition politique d’Europe Écologie-Les Verts (EELV). Et nous aurons lundi qui vient un discours qu’on nous annonce également
« fondateur » de la part du président de la République."
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"Les raisons qui nous séparent de « La République en Marche », des libéraux de toutes les variétés, de la droite et du centre républicains traditionnels ne sont pas des malentendus ou des questions d’égo. Ce sont des divergences de fond qui portent sur les principes à mettre en œuvre en relation avec une vision du monde et un projet de société. Et tout cela non plus n’est pas suspendu dans le ciel des idées. Cela porte sur la scène politique la confrontation des intérêts matériels des catégories sociales différentes et parfois antagoniques qui composent la société. Si nous étions tous dans le même gouvernement ce serait la pagaille et l’inefficacité. On ne serait jamais d’accord sur rien puisque les finalités ne sont pas les mêmes.

[...] Dans une «grande coalition» comme dans « l’union nationale » ce n’est pas seulement un compromis dont il est question, ni même de compromission. Il faut tout simplement renoncer à être soi-même au profit d’un programme commun conclu entre la chèvre et le chou. Mais celui-ci est nécessairement bâti sur le moins-disant pour que chacun puisse supporter. « Mais, me dira-t-on, cela s’est vu dans le passé et en particulier pendant la première guerre mondiale ». Précisément, encore une fois, nous ne sommes pas « en guerre », ni envahis par notre voisin comme ce fut le cas dans le passé récent à trois reprises. Il s’agit de combattre une épidémie. Cela veut dire que l’on combat les causes qui l’ont produite, que l’on prend les dispositions pour empêcher qu’elles se renouvellent. [...]"
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C’est alors que nous avons une contribution – décisive je crois – à proposer.

Nous mettons sur la table une base concrète à la discussion. C’est le programme « L’Avenir en commun ». Il a rassemblé 7 millions de suffrages en 2017. Il est organisé entièrement et uniquement autour des concepts montants de la période actuelle. Que ceux en doutent se réfèrent au texte lui-même. Je place ici un lien pour pouvoir l’atteindre. Nous avons décidé de le remettre en circulation dans l’ensemble des médias du mouvement « la France insoumise ». Je ne dis pas que ce soit à prendre ou à laisser. Je ne doute pas que les récentes contributions des intellectuels qui ont décidé d’entrer dans ce débat nous éclairent et exigent de nous des propositions supplémentaires et sans doute de réorganiser celles que nous portons déjà. Mais j’insiste : « L’Avenir en commun » n’a pas été écrit pour occuper un moment médiatique, ni pour sacrifier à un simple rite électoral. Il a été construit par des mois de préparation dans le dialogue sur notre plate-forme. Et surtout par de très nombreuses auditions de toutes sortes avec des représentants de tous ordres associatifs et syndicaux. Il avait été très positivement noté par toutes sortes d’O.N.G. Il est vrai que nous avions emprunté beaucoup à leur propre programme.
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[...] En ce sens aussi, à nos yeux, le
«monde d’après» commence maintenant. Et d’ailleurs c’est bien ce que font les néolibéraux en instaurant une
«société du contrôle» qui semble ne plus devoir connaître aucune limite dans le domaine des restrictions des libertés individuelles. C’est pourquoi, à l’inverse, toutes nos propositions et notre pratique doivent faire vivre les principes du collectif, de l’entraide, de la vision humaniste de la société à laquelle nous aspirons. Nous ne devons pas renoncer à incarner cette alternative fusse dans l’inconfort d’être les moutons noirs de la période."
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https://melenchon.fr/2020/04/10/notre-programme-contre-le-piege-de-lunion-nationale/

Anonyme a dit…

Ils pourront toujours l'appeler la réforme des retraites par poings...
Le chaos des marchés financiers donne la mesure du bricolage d'un système qui a fait ses preuves...
Encore une contre réforme élaborée sur un coin de table par des esprits torturés !

Anonyme a dit…

Serais-ce son "intelligence" au dessus du lot ou un énième calcul politique pour nous ramener dans le schéma de "l'union nationale"?


https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-le-patron-des-deputes-lrem-pret-a-mettre-de-cote-la-reforme-des-retraites_3911785.html