mardi 28 avril 2020

La crise de l'Etat de droit, l'autre versant de la crise sanitaire




https://www.lemondemoderne.media/la-crise-de-letat-de-droit-lautre-versant-de-la-crise-sanitaire/

5 commentaires:

Anonyme a dit…

« Le comédien excellent moins il sent ce qui dit, mieux il rend les signes extérieurs du sentiment. S’il envoie du feu, c’est qu’il est comme la glace. Les cris de sa douleur sont notés dans son oreille. Il sait quand il tirera son mouchoir, quand les larmes couleront. Ce tremblement de la voix, ces mots suspendus, ces sons étouffés ou traînés, ces frémissements des membres, ces vacillements des genoux, ces évanouissements, ces fureurs... Pure imitation, grimace pathétique, singerie sublime.»

Ce n’est pas un chef d’État souverain et laconique qui salue le travail des soignants de manière sobre et digne, c’est un acteur mélodramatique qui fait son numéro pendant trente minutes.
(...)


https://www.valeursactuelles.com/politique/confinee-dans-la-crise-la-presidence-macron-vire-la-tragi-comedie-118673

Anonyme a dit…

"Bololo" et "Barb.éther" sont sur un bateau : qui va tomber à l'eau ?


https://www.lexpress.fr/actualite/politique/quand-macron-saborde-son-premier-ministre-aupres-des-journalistes_2124776.html

Anonyme a dit…

"Nous considérons qu'Emmanuel Macron a pris problème par le mauvais bout, estime le député. Il a choisi arbitrairement une date relativement seul, celle du 11 mai, et il demande à son gouvernement d'en faire découler un plan".

La date à partir de laquelle on peut se déconfiner doit être un résultat, pas un point de départ.
Adrien Quatennens, député de La France Insoumise du Nord
à franceinfo

"La question qu'il faut se poser, c'est de quoi avons-nous besoin ? En quelle quantité ? Comment on l'organise ? Et en fonction, on peut en faire découler une date, pas l'inverse, argumente Adrien Quatennes. Vous voyez bien que c'est l'improvisation générale", a-t-il ajouté."
(...)


https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/plan-de-deconfinement-c-est-l-improvisation-generale-denonce-adrien-quatennens-depute-de-la-france-insoumise_3938341.html

Anonyme a dit…

Et Gilles Le Gendre qui s'est emmêlé pendant son intervention n'ont pas été relevés...
Pourtant le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale s'est illustré à nouveau !


https://www.challenges.fr/politique/je-ne-voterai-pas-ce-plan-a-regret-dit-dupont-aignan-les-reactions-des-parlementaires-au-discours-de-philippe_707282

Anonyme a dit…

"Another brick in the Walh"...


À la Poste, le PDG se réjouit des colis, le service public pâtit, les postiers morflent


"Depuis le début du confinement, la direction de La Poste a tardé à protéger ses travailleurs, fermé puis rouvert des bureaux, et n’a donné aucune consigne claire sur les opérations à prioriser. Résultat : les postiers sont inondés de colis, et les usagers doivent faire de longues queues pour des opérations indispensables.

Le 16 mars, Emmanuel Macron annonce l’entrée en confinement de tout le pays. « Nous avons eu un CHSCT [comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail] ce jour-là. À la fin de la réunion, la décision de la direction a été de ne laisser que 47 bureaux ouverts sur les 400 alors actifs en Bretagne, pour respecter les règles du confinement et parce que, entre les personnes qui doivent rester chez elles pour garder leurs enfants et celles qui sont particulièrement fragiles car en affection longue durée, on perdait un effectif important, retrace Stéphane Gefflot, représentant des guichetiers de La Poste en Bretagne et délégué Sud-PTT. Le lendemain ou le surlendemain, on a eu un rectificatif pour ouvrir en fait 70 bureaux dans la région. »

Le 18 mars, le délégué du personnel reçoit un coup de fil d’un collègue de Dinard. « Il me dit : “Ce serait bien que tu passes voir la situation.” Ils étaient huit guichetiers au lieu de trois environ d’habitude ! Les guichetiers des bureaux fermés avaient été rapatriés là… » Voilà comment la gestion du confinement a commencé à La Poste, ancien établissement public devenu société anonyme depuis 2010, qui fait travailler 250 000 personnes.

Partout, la réorganisation des services et du travail s’est faite dans l’impréparation, rapportent plusieurs postiers. Il n’y avait pas de plan, pas de masques pendant plusieurs semaines, les consignes ont changé d’une zone à l’autre et d’un jour sur l’autre. « À l’annonce du confinement, la première chose qu’on a demandé, c’est de fermer pendant deux ou trois jours pour pouvoir s’organiser, savoir quelles opérations nous allions continuer à faire, quels bureaux resteraient ouverts, quelles protections nous aurions. Cela nous a été refusé, relate Arnaud Vossier, guichetier et représentant du personnel au CHSCT pour les trois départements Isère, Drôme et Ardèche. Alors, nous nous sommes adaptés tout en travaillant. Dans les premiers jours, la doctrine de la direction était, comme celle du gouvernement, que les masques, c’était pour les malades, et qu’un guichetier, s’il était malade, il rentrait chez lui, et s’il venait travailler, il ne devait pas porter de masque. » Les postiers de Grenoble ont aussi dû bricoler des protections aux guichets avec « des films plastiques récupérés ». Ce n’est que fin mars que des plexiglas leur ont été fournis."
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https://www.bastamag.net/La-Pose-colis-guichets-attente-facteurs-Amazon-prestation-sociale-service-public