mercredi 1 avril 2020

Coronavirus : quel est le rôle de la mission parlementaire qui auditionne aujourd'hui Edouard Philippe et Olivier Véran sur la gestion de l'épidémie ?
PREMIER AVRIL !!!


 L'objectif n'est pas de distribuer des bons ou mauvais points au gouvernement, mais d'identifier les éventuels défaillances et dysfonctionnements pour les corriger et en tirer des leçons.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Le but est de laisser GP. Se justifier
En faisant fi des interrogation légitime du peuple

Anonyme a dit…

"Irresponsables" ils n'ont que ce mot qui leur vient à l'esprit...
À l'instar du grand manitou de "l'entreprise" France, on se demande si leurs cerveaux a encore toute capacité de réflexion ?
Stanislas Guérini semble être en roue libre permanente, reprenant des éléments de langage sans conviction !

Anonyme a dit…

"Un gouvernement de salut commun est urgent"


https://www.lejdd.fr/Politique/melenchon-et-les-insoumis-alertent-sur-le-deconfinement-le-monde-dapres-doit-commencer-des-maintenant-3958800

Anonyme a dit…

Nous ne sommes pas en guerre

François Vaillant et Marie Bohl


"Le coronavirus n’a ni intelligence humaine ni intention de nuire ; il n’a donc pas d’ennemi et n’est pas un ennemi. Les auteurs de cette tribune dénoncent la rhétorique guerrière du gouvernement et la militarisation du langage qui accompagne cette crise sanitaire."
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"Pour l’heure, il ne s’agit pas de clamer « Aux armes citoyens ! » mais « Immobilisation générale, tout le monde à la maison ! » Il n’est pas question d’aller affronter l’ennemi, par sol, mer ou air, mais de se protéger du virus. Les hôpitaux ne sont pas des champs de bataille avec des soldats en première ligne qui manquent de munitions, ce sont des lieux de soins où des professionnels s’adaptent avec courage et détermination à une médecine de catastrophe, malgré des ressources humaines et des moyens matériels qualifiés d’insuffisants depuis trop d’années."
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Napoléon et Clémenceau savaient déjà utiliser un langage guerrier pour cautionner un État de plus en plus autoritaire

"Dans son discours du 16 mars à la télévision, Emmanuel Macron a déclaré « Nous sommes en guerre » puis martelé six fois « en guerre ». Dans cette allocution au ton martial, le président de la République a usé d’un lexique plus que belliqueux : « mobilisation générale », « réquisition des taxis » — on se serait cru avant la bataille de la Marne avec Paris en danger ! —, « hôpital militaire de campagne » contre « l’ennemi invisible » qui « menace nos vies ».

Napoléon et Clémenceau savaient déjà utiliser un langage guerrier pour cautionner un État de plus en plus autoritaire. Macron fait exactement la même chose. La rhétorique est semblable, mais elle vient en temps de paix et, heureusement, il n’y a d’ennemi ni à l’intérieur ni à l’extérieur. Les métaphores guerrières du président de la République, endossant davantage son costume de chef des armées que de président, ont été vite reprises en boucle par les journaux, les radios et les télévisions qui font commerce de sensations fortes. Bien peu ont perçu dans ce discours la propagande d’État comme il en surgit en toute guerre. Le pompon est assurément la façon dont Macron a annoncé le 16 mars l’imminente arrivée à Mulhouse de cet hôpital militaire de campagne, pour y soulager l’hôpital public débordé."
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"En ces temps de pandémie, nous ne voulons pas être gouvernés par des militaires, mais par des civils. Nous ne sommes pas en guerre. Faire la guerre, c’est répondre à la violence par la violence. Comme le coronavirus n’a ni intention ni volonté de nuire, il n’a pas décidé de nous déclarer la guerre. Plutôt que de qualifier ce virus de « violent », disons qu’il est dangereux, mortel, redoutable, terrible, etc., ce serait plus juste que « violent ». Nous n’avons pas d’ennemi, mais il y a en ce moment des malades du Covid-19 qui souffrent terriblement, des professionnels épuisés, des personnes confinées en profonde détresse…"
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https://reporterre.net/Nous-ne-sommes-pas-en-guerre

Anonyme a dit…

Ma missive à Macron et à son gouvernement


Macron, à mon tour, je t'écris une lettre que tu ne liras certainement pas mais d'autres le feront et t'écrirons peut-être à leur tour...

Macron, je me permets de te tutoyer parce que, d'une part j'ai tout juste l'âge d'être ta mère et que ton immaturité politique dont tu as dit haut et fort que tu la revendiquais1 nous donne le droit de te parler comme à un mauvais élève.

Je n'ai pas le talent d'une écrivaine et on ne diffusera pas ma lettre sur les radios publiques, peut-être aussi parce qu'elle sera beaucoup moins convenue. Mon papier à lettre sera moins raffiné mais mon encre plus nourrie. Je ne vais pas me limiter à l'exercice de style.
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http://michelle-tirone.over-blog.com/2020/03/les-riens-qui-vont-mourir-ne-te-saluent-pas-macron.html

Anonyme a dit…

PÉNURIE
Sans réquisition, les stocks d’anti-douleurs et de sédatifs seront épuisés en « quelques jours » dans les hôpitaux


"Plusieurs organisations, dont les collectifs Inter-Hôpitaux, Inter-Urgences et Act Up-Paris, ont déposé le 30 mars une requête au Conseil d’État pour exiger des mesures d’urgences face aux manque de masques, mais aussi de médicaments pour traiter les patients Covid-19.

Les masques, les tests, les tenues de protections… partout en France, le matériel manque pour lutter contre le Covid-19. La menace d’une pénurie de certains médicaments pèse aussi, en particulier certains sédatifs et anti-douleurs utilisés lors des opérations chirurgicales, en réanimation ou pour aider les patients en difficulté respiratoire à supporter leur intubation. Le Premier ministre Édouard Philippe a admis de simples « tensions d’approvisionnement » sur ces stocks, le 28 mars. La situation semble cependant plus grave.

« Nous sommes en contact avec des soignants, pour certains de ces médicaments, c’est l’affaire de quelques jours pour qu’il n’y ait plus de stocks dans les hôpitaux à Paris et dans le Grand-est », alerte Jérôme Martin, cofondateur de l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament. « Parmi ces médicaments, il y a des antibiotiques. Mais, le plus urgent, ce sont les produits sédatifs, la morphine, le curare. Sans eux, on ne peut pas intuber, pas pratiquer d’opérations chirurgicales, même celles qui ne sont pas liées au Covid. Ces médicaments servent à calmer la douleur, ils peuvent aussi sauver des vies car la douleur peut provoquer des étouffements. Sans eux, on ne peut pas placer les patients en sédation profonde. Une pénurie, ce serait une atteinte au droit à mourir dans la dignité. On est en train d’abaisser le standard de soin », estime-t-il."
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https://www.bastamag.net/Covid-19-penurie-medicaments-Conseil-Etat-requistions

Anonyme a dit…

Et c'est bien la peine d'aller faire un coup de com' à Angers...


En 2018, on pouvait fabriquer 200 millions de masques par an en France


"Il y a moins de deux ans, il existait en France une usine capable de fabriquer 200 millions de masques par an, soit près de 20 millions par mois, grâce à des machines pouvant produire chacune 4.000 masques à l’heure. Pourquoi cette usine, située à Plaintel, dans les Côtes-d’Armor, a-t-elle fermé fin 2018 ? Jeudi 26 mars, l’Union syndicale Solidaires du département a publié un communiqué dénonçant un « scandale d’État», et réclamant une remise en route du site industriel."
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« Ils ont détruit des machines ultraperformantes et viré un personnel hypercompétent, accuse Serge Le Quéau, syndicaliste à Solidaires, joint par Reporterre. On a fermé la principale usine de fabrication de masques hospitaliers de France, pour des questions de rentabilité, et aucun responsable politique n’a levé le doigt pour s’opposer à la fermeture d’un site stratégique pour la sécurité sanitaire. » À l’époque, la fermeture s’est faite « dans un silence assourdissant », dit-il encore. En 2018, les sections CGT et CFDT de l’usine de Plaintel s’étaient même adressées à Emmanuel Macron et au ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. En vain."
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https://reporterre.net/En-2018-on-pouvait-fabriquer-200-millions-de-masques-par-an-en-France

Anonyme a dit…

La téléconférence c'est bien, mais l'embrouille commence à se voir...


UN MINISTRE UN PEU BROUILLÉ AVEC LES CHIFFRES!
Michelle Tirone


https://youtu.be/ZnsmWgcm4Uo


Le samedi 28 mars, le ministre de la santé Olivier Véran a donné des chiffres au sujet des commandes de masques et de leur répartition.
Aujourd'hui 1er avril, soit moins de 4 jours plus tard, les chiffres ont quelque peu évolué.
Si vous arrivez à vous y retrouver, faites-le moi savoir...