https://www.nouvelobs.com/idees/20200406.OBS27129/alain-badiou-l-epidemie-n-aura-aucune-consequence-politique-en-france.html
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
lundi 6 avril 2020
Alain Badiou : « L’épidémie n’aura aucune conséquence politique en France »
Les candidats “politiquement corrects” sont déjà dans la coulisse
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8 commentaires:
PAS DE DIVIDENDES EN 2020, NI JAMAIS !
Il n’y a pas que les infirmières qu’il faut soutenir, il y a aussi les caissières, les postiers, les facteurs, les policiers, les saisonniers, les pompiers, les agents d’entretien et de sécurité, et il y a aussi LES ACTIONNAIRES DU CAC 40 QUI SONT PRIVÉS DE 18 MILLIARDS D’EUROS [1] ! Oui, vous avez bien lu : 18 milliards en moins ! VITE, UNE CAGNOTTE !
.../...
"Avril, mai, c’est le joli temps des dividendes, c’est le temps où le rentier s’engraisse en se roulant dans son tas de pognon. Il faut rappeler que la France est le plus généreux verseur de dividendes en Europe. Et cette année, ah, quel triste printemps pour les vampires obèses ! Mais après ? Les spéculateurs aussi préparent le monde d’après. En septembre ? Non ? Alors l’année prochaine ? Les rentiers ont le temps dès lors qu’ils peuvent se gaver sans bouger le petit doigt.
En France, en moyenne, la part des dividendes représente la moitié des bénéfices, au détriment de l’emploi et de l’investissement. La part des dividendes ne cesse de grossir. Les rentiers ont toujours été des parasites, mais aujourd’hui, ils ont pris le pouvoir. Et ils ne font rien, ne produisent rien, ne pensent à rien, ne servent à rien, au moins, les cochons, quand ils sont gros, on les mange.
Il ne faut pas seulement suspendre les dividendes, il ne faut pas seulement limiter les dividendes, il faut les supprimer, afin d’investir tous les bénéfices en salaires, que les entreprises investissent tout dans l’activité, mais pas dans n’importe quoi. C’est là qu’il faut faire des choix et qu’il faut un plan. Les idées ne manquent pas.
Ah, si seulement cette crise pouvait faire comprendre tout ça !"
Daniel Mermet
https://la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/pas-de-dividendes-en-2020-ni-jamais
Première dans 13 minutes
#Capitalisme #Économie #Révolution
LE CAPITALISME VA DISPARAÎTRE, IL FAUT REPENSER L'ÉCONOMIE - ALAIN DENEAULT
Le Média
https://youtu.be/YNt3YH-phhc
Une heure cinq minutes d’entretien avec Alain Denault, philosophe canadien de 50 ans, qui débarque en France et au Média pour présenter le troisième épisode de son feuilleton philosophique (qui en comptera 6). Après l’économie de la nature et de la foi, il s’attaque ici à l’économie de l’art avant d’aborder la psychanalyse, les mathématiques puis la politique. Six étapes que nous franchirons avec lui dans cet échange de haute volée. Son projet de fond explicité ici en exergue à Denis Robert est de « Reprendre l ‘économie aux économistes ».
« Nous sommes des êtres de concept. La philosophie ne se développe pas dans un monde à part. Le mot économie a été dévoyé par une corporation qui s’est désigné comme celle des économistes » postule Deneault qui revient très vite à son projet de déconstruction du langage et des académismes autour de l’économie « On oublie le multitude d’usages de l’économie dans des domaines très différents », dit-il avant de rejeter tout idée de travail sur l’étymologie, mais de s’attaquer à la façon dont l’économie a « évolué dans l’histoire jusqu’à ce que les économistes s’en emparent ».
La série de livres rassemblés sous l’égide d’un feuilleton théorique et éditée chez Lux, décline l’idée que le mot économie a un sens orwellien car il désignerait des méthodes de destruction, d’inégalités sociales, d’impérialisme qui surprendraient ceux qui ont utilisé ce mot à d’autres occasions.
Selon Deneault, si l’économie est aujourd’hui spontanément associée à des notions reliées au capitalisme marchand, ce terme renferme maints autres sens que l’idéologie capitaliste s’est employée à enfermer et à faire oublier. Il replace l’écologie au centre du jeu et nous invite ici à imaginer l’économie après le capitalisme. Comme s’il avait prévu qu’une pandémie allait nous faire repenser le monde.
"L’exécutif, après trois semaines de confinement et des morts par milliers, a mis au point une stratégie de communication qui a tout de la propagande, relève notre chroniqueur Arnaud Benedetti. Démonstration."
(...)
https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/chronique-benedetti-face-la-critique-macron-et-son-gouvernement-sombrent-dans-la-propagande-117867
15 jours de retard dans le confinement et voilà le résultat.C'est bien la peine que le Monarc se soit décarcassé !
https://reporterre.net/Le-mois-de-mars-2020-figure-parmi-les-plus-chauds-jamais-enregistres
La perte de biodiversité favorise la transmission des maladies - Commission d'enquête Covid-19
La France insoumise
https://youtu.be/Log_GSyyn1s
Dans le cadre de la commission d’enquête de suivi du Covid-19 lancée par les parlementaires de La France insoumise, Manuel Bompard et Mathilde Panot auditionnaient Philippe Grandcolas, directeur de recherche CNRS, systématicien, ISYEB - Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité (CNRS, SU, EPHE, UA), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN). Cette audition s'est déroulée le jeudi 02 avril.
Toutes les auditions et les informations sur la commission d'enquête de suivi du Covid-19 sont à retrouver sur cette page : https://lafranceinsoumise.fr/commissi...
LE CLUB
Non au sauvetage inconditionnel du secteur aérien!
A l'heure où la France & les Pays-Bas envisagent d'injecter des milliards d'euros dans le sauvetage inconditionnel d'Air France - KLM, 250 organisations du monde entier appellent justement les gouvernements à conditionner leurs aides à une série de conditions pour que l'argent public ne soit pas dilapidé pour sauver ce monde d'avant, insoutenable tant sur le plan social qu'écologique.
"A défaut de masques, de respirateurs et de tests en nombre suffisants, la France est sur le point de débloquer des milliards d'euros pour sauver Air France KLM, en lien avec les Pays-Bas. Alors que l'activité des compagnies aériennes est réduite à portion congrue, Paris et La Haye seraient d'accord, selon Reuters, pour engager la garantie des Etats pour des prêts de 6 milliards d'euros (4 milliards pour la France). Une injection de capital directe de capital est également dans les tuyaux, et l'hypothèse d'une renationalisation d'Air France - KLM n'est pas exclue comme l'a récemment confirmé Edouard Philippe : la France et les Pays-BAs détiennent 14% chacun de la holding. Avec Lufthansa, les principales compagnies américaines, ce sont toutes les entreprises aériennes qui vont être mises sous perfusion d'argent public - alors que les hôpitaux manquent de tout - dans les jours à venir.
Plus de 250 syndicats et ONG publient ce mardi 7 avril une lettre ouverte adressée aux gouvernements pour dire "Non au sauvetage inconditionnel du secteur aérien !". Tout renflouement des entreprises du secteur aérien doivent être conditionnées à la reconversion du secteur, avec ue réduction des émissions de gaz à effet de serre : jusqu'à présent, l'aviation civile, qui n'est pas couverte par l'Accord de Paris, a pu éviter toute contrainte climatique internationale : il serait aujourd'hui totalement infondé que les gouvernements les sauvent de la banqueroute sans leur imposer des conditions strictes et drastiques pour faire décroître rapidement et considérablement l'impact climatique et écologique de l'aviation. Depuis des décennies, l'industrie aéronautique a également oeuvré pour que les exonérations de taxes sur les carburants ou les billets perdurent, permettant de fait au secteur de se développer avec un soutien massif des pouvoirs publics et sans remplir les caisses de l'Etat. Cela ne peut plus durer. "
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https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/070420/non-au-sauvetage-inconditionnel-du-secteur-aerien
CORINNE MOREL DARLEUX
« La crise consacre la faillite de l’État en tant que puissance anticipatrice agissant au nom de l’intérêt général »
« Cette expérience de confinement ne préfigure en aucun cas ce que serait un programme écologiste », prévient Corinne Morel Darleux, militante « éco-socialiste » et auteure du livre « Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce » qui a connu un joli succès de librairie. Elle nous invite à remettre en cause « nos schémas d’analyse » pétris de croissance du PIB, et dresse des pistes d’action pour reprendre en main notre avenir devenu subitement incertain."
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Avec cette dimension systémique et cette « matérialité » qu’elle révèle, diriez-vous que la crise est de nature écologique ?
"Je suis partagée. Je comprends que certains soient critiques à l’égard de cette appellation [2], je peux partager cette réticence : parler de crise écologique dans cette période d’urgence sanitaire, cela peut avoir quelque chose d’un peu étrange, voire d’indécent, une sorte de « récupération ». Comme si nous voulions à tout prix faire entrer cette crise dans nos grilles de lecture, alors qu’au contraire, il faut peut-être accepter de les réinterroger. Nous avons sûrement besoin d’exploser un peu nos schémas d’analyse, de les laisser se faire percuter par ce qu’il se passe.
Pour autant, si cette crise est multifactorielle, nous ne pouvons pas ignorer sa dimension écologique, notamment le lien qui est fait par des scientifiques avec certaines activités humaines telles que la déforestation et l’urbanisation. Ces liens entre le virus et les enjeux environnementaux ont déjà été documentés, de même qu’il est très probable que la pollution aux particules fines augmente le déplacement et la durée de vie du virus dans l’air, et donc sa propagation… On ne peut pas non plus passer cela sous silence. Il ne faut simplement pas que l’étiquette « écologie » apposée sur la pandémie amoindrisse d’autres ressorts tout aussi importants, comme la mondialisation, les politiques d’austérité libérale ou la spéculation financière."
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https://www.bastamag.net/Effondrement-covid19-ecologie-role-de-l-Etat-autogestion-alternatives
LE NOUVEL ÉPICENTRE
Crise sanitaire aux États-Unis : la gestion catastrophique de la première puissance mondiale
Les États-Unis sont en passe de devenir le nouvel épicentre de l'épidémie avec près de 12000 morts. La première puissance mondiale se révèle incapable de faire face à la crise. Ce mardi, rien que dans l’Etat de New York, ce sont 731 morts qui ont été comptabilisés.
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Une gestion catastrophique de la crise sanitaire
"Si la situation est si grave, c’est en grande partie à cause d’une gestion catastrophique du gouvernement états-unien. Le pays fait face à une pénurie de respirateurs artificiels, de matériel de protection et effectue relativement peu de tests de dépistage.
Comme l’écrivent nos camarades de Left Voice, journal-frère de Révolution Permanente aux États-Unis, « Il y a deux mois déjà, General Motors et d’autres grands producteurs industriels auraient pu s’associer à des fabricants d’appareils médicaux pour produire des milliers de ventilateurs dont le besoin se fait cruellement sentir. Au vu de cette incapacité de l’industrie, le gouvernement aurait dû intervenir fin janvier, mettre ces producteurs sous son contrôle, les rééquiper et commencer immédiatement à produire des ventilateurs d’urgence. Trump vient seulement d’invoquer la Defense Production Act [loi pour réguler la production en temps de guerre] ce mois-ci, et il n’y a ni engagement de quantité ni date de livraison connue du public en ce qui concerne la production d’équipements médicaux. Les semaines qui viennent de s’écouler, marquées par l’inaction du gouvernement, vont donner lieu à des morts qui auraient pu être évités. »
De la même manière, « le gouvernement américain a refusé d’utiliser les tests fournis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), créant ainsi artificiellement une pénurie de tests. Cela a conduit à a) sous-estimer le nombre de cas et b) à rendre impossible le diagnostic et le suivi des contacts (stratégie de la Corée du Sud). Le virus s’est répandu comme un feu de forêt, sans que les autorités publiques ne s’en aperçoivent. »
La crise sanitaire tient aussi au fait que « les différents gouvernements – fédéraux, des États et des villes – n’ont pas fourni d’équipements de protection individuelle adéquats aux travailleurs en première ligne. En conséquence, les soignants tombent malades et meurent du COVID-19 et ce à un rythme alarmant, ce qui contribue à un grave manque de personnel dans les hôpitaux ». Comme en France, dans certains hôpitaux, les soignants sont forcés de réutiliser les masques et les gants malgré les risques que cela comporte, ou bien utilisent des sacs-poubelle pour remplacer les blouses qu’ils n’ont pas.
La situation est telle qu’à New York, l’on en vient à envisager d’enterrer les morts du Covid-19 dans les parcs municipaux. D’après Courrier International, « En raison [du] manque d’espace dans les morgues, des camions frigorifiques ont été acheminés vers les hôpitaux “pour y entreposer les corps des victimes”. (…) Selon National Review, ces inhumations temporaires se feront “probablement en utilisant un parc de la ville de New York”. » Mark Levine, conseiller municipal de New York et président de la commission de santé du conseil municipal, explique que « Des tranchées seront creusées pour accueillir des rangées de 10 cercueils. Cela sera fait de manière digne, ordonnée et temporaire. Mais ce sera difficile à vivre pour les habitants de New York. ».
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https://www.revolutionpermanente.fr/Crise-sanitaire-aux-Etats-Unis-la-gestion-catastrophique-de-la-premiere-puissance-mondiale
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