lundi 27 avril 2020

1er mai: Les syndicats appellent à la manifestation depuis les balcons et en ligne - Sortiraparis.com


https://www.sortiraparis.com/actualites/a-paris/articles/215467-1er-mai-les-syndicats-appellent-a-la-manifestation-depuis-les-balcons-et-en-lign

4 commentaires:

Anonyme a dit…
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Anonyme a dit…

Le 1er mai tout.e.s au balcon !

"Un concert de casseroles ou casserolade (en espagnol cacerolazo ou cacerolada) est une forme de protestation populaire pratiquée en France par les opposants à la monarchie de Juillet, puis à la fin de la guerre d'Algérie, et utilisée plus tard dans certains pays hispanophones — en particulier le Vénézuéla, le Chili, l'Argentine et l'Uruguay — ainsi qu'au Québec. Consistant à frapper des ustensiles domestiques de métal, dont des casseroles, lesquelles nomment la pratique, cette manifestation a pour intention d'appeler l'attention par le biais du bruit produit."

Source Wikipedia.

Anonyme a dit…

Déclaration des organisations socialistes et révolutionnaires de 14 pays et du Réseau international La Izquierda Diario à l’occasion du Premier mai, Journée internationale des travailleurs et des travailleuses.


"Dans de nombreux pays, ce sont les travailleurs de la santé, des transports, de l’alimentation, de l’approvisionnement, du nettoyage et d’autres secteurs qui se trouvent en « première ligne ». Ce sont eux qui luttent, au quotidien, contre une pandémie qui n’est pas seulement naturelle mais qui a des racines sociales et politiques profondes. Pendant des décennies, les capitalistes et leurs gouvernements ont détruit les systèmes de santé publics et ont rendu les conditions de travail et de vie des classes populaires plus précaires, dans le seul but d’augmenter leurs profits, générant ainsi des inégalités brutales. En ne réagissant pas aux alertes et aux prévisions de pandémie lancées depuis des années, ces mêmes capitalistes et gouvernements ont eu un comportement criminel. Lorsque l’épidémie a éclaté, la plupart d’entre eux ont fini par appliquer des quarantaines généralisées, sans dépistages massifs ni augmentation de la capacité d’accueil dans les hôpitaux, transformant les mesures de confinement, rendues nécessaires, en une paralysie de la production et du commerce mondial, en une chute des marchés boursiers et des prix des matières premières. Un effondrement économique sans précédent. Certains gouvernements se sont opposés ou ont pris des mesures très limitées de confinement dans le seul but de préserver les profits du capital, au prix d’une propagation plus forte de l’épidémie et de milliers de décès supplémentaires. Les grands patrons et leurs gouvernements profitent de la crise pour multiplier les licenciements, les fermetures d’entreprises, les mises au chômage technique accompagnées de réductions de salaires, une plus grande précarisation et une modification des conditions de travail. La misère pour des milliards de personnes. Face à cette réalité, dans plusieurs pays, c’est une autre
« première ligne » qui est en train de se profiler, faite de luttes ouvrières et populaires et qui laissent entrevoir ce qui pourrait advenir lorsque les pics de la pandémie seront derrière nous et que ses conséquences sociales, politiques et économiques apparaîtront au grand jour. Les analystes de la bourgeoisie mettent en garde contre des « insurrections » et des
«révolutions» de la classe ouvrière et du peuple.

Les signataires de cette déclaration, organisations socialistes et révolutionnaires de quatorze pays ainsi que le réseau international La Izquierda Diario, avec ses supports multimédia en huit langues (journaux en ligne, émissions en direct, vidéos, podcasts, etc.), invitent à un meeting international simultané qui se tiendra le Premier mai, journée internationale des travailleurs. Ce meeting sera diffusé avec traduction simultanée, à partir de nos plateformes, juste avant le meeting, également retransmis sur internet, organisé par le Front de Gauche et des Travailleurs - Unité d’Argentine. Il s’agit d’un meeting en soutien à tous ces travailleurs et travailleuses, mais surtout pour défendre un programme et une stratégie de lutte afin que cette crise ne soit pas payée par les travailleurs, mais par la classe sociale qui est responsable de l’exploitation, de la déprédation de la planète, de la dégradation de la santé, de l’éducation et de la recherche scientifique. C’est pourquoi nous appelons à l’organisation et à l’élargissement de la « première ligne » afin qu’elle se prépare pour que ces combats, qui sont appelés à se multiplier, soient des victoires. Notre objectif est d’unifier tous les exploités et les opprimés contre les bureaucraties syndicales qui nous divisent, qui négocient et qui couvrent les gouvernements et les États. [...]"
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https://www.revolutionpermanente.fr/En-premiere-ligne-pour-que-les-capitalistes-payent-la-crise-du-Covid-19-et-ses-terribles

Anonyme a dit…

SURVEILLANCE

Le projet d’application de traçage « Stop-Covid » de plus en plus contesté en France comme en Europe

Le Parlement débat cette semaine de l’application « Stop Covid ». La technologie doit tracer, via les smartphones, les contacts des personnes contaminées au coronavirus, pour tenter d’endiguer l’épidémie. Elle suscite de plus en plus de résistances.

"Ce 28 avril, les députés vont débattre, sans vote, de l’application « Stop Covid », qui doit permettre de tracer les contacts des personnes contaminées au coronavirus. Des grandes entreprises comme Dassault Systèmes et Orange sont aussi impliquées, a annoncé Le Monde [1]. L’application n’est cependant pas encore prête. Si elle est bien mise en œuvre, ce sera donc sans que les représentants de la population aient pu adopter une loi qui en définissent les contours exacts, les limites, et les garanties en termes de respect de la vie privée et des libertés. Même plusieurs parlementaires du parti présidentiel ne sont pas convaincus de son utilité au regard des risques qu’un tel logiciel comporte."
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« Il n’y a pratiquement jamais de retour en arrière avec les dispositifs liberticides introduits en temps de crise »

"Début avril déjà, l’association de défense des libertés numériques la Quadrature du net s’y est fermement opposée. Même via Bluetooth, le traçage reste de la surveillance et il « faut toujours redouter les habitudes de l’État » en la matière, écrivait le membre de la Quadrature du net Arthur Messaud [4]. L’autre inquiétude, c’est le caractère potentiellement obligatoire du traçage. Le gouvernement assure pour l’instant que son utilisation se fera sur la base du volontariat. Pour qu’un tel outil puisse avoir un effet sur la prorogation du virus, il faut cependant qu’une grande partie de la population l’utilise. Quelle sera la valeur de ce « non-obligatoire » si l’alternative se réduit à ne pas télécharger l’application et devoir demeurer confiné avec des sorties limitées au minimum, ou l’utiliser – et donc consentir à voir ses contacts tracés – pour pouvoir reprendre ses activités."
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https://www.bastamag.net/stop-covid-application-tracage-contamines-plan-de-deconfinement-surveillance-protection-des-donnees