lundi 27 avril 2020

La pandémie met en relief les mises en garde de l'économiste Thomas Piketty

 Un récent sondage mené auprès de nombreux économistes américains révèle que 84 % de ces experts sont persuadés que la pandémie va faire plus mal au portefeuille des pauvres qu'aux comptes en banque des riches.

https://www.msn.com/fr-ca/finances/economie/la-pandémie-met-en-relief-les-mises-en-garde-de-léconomiste-thomas-piketty/ar-BB13cknR?li=AAggxAW

1 commentaire:

Anonyme a dit…

"QUOI QU'IL EN COÛTE" ?
... ET LES 350 MILLIARDS ACCUMULÉS PAR LES DIX PLUS GROSSES FORTUNES DU PAYS CES DERNIÈRES ANNÉES ?


ETAT-PROVIDENCE

Aide aux entreprises et nationalisation des salaires : qui paiera le « quoi qu’il en coûte » de Macron

En prenant en charge une partie des salaires, via le chômage partiel, en aidant les entreprises ou les indépendants, en annonçant quelques mesures pour les plus démunis, l’État joue, même imparfaitement et avec retard, son rôle protecteur. Une question demeure en suspens : les grandes entreprises, les grosses fortunes et le secteur financier seront-ils mis à contribution ?

« Tout sera mis en œuvre pour protéger nos salariés et pour protéger nos entreprises quoi qu’il en coûte ». En prononçant ces mots le 12 mars dernier, Emmanuel Macron avait-il pris la pleine mesure de cet engagement ? Alors que le confinement strict est prolongé jusqu’au 11 mai et que plusieurs secteurs (restauration, culture,…) ne pourront reprendre à cette date, ce « quoi qu’il en coûte » prend des proportions d’une ampleur considérable. La dernière note de l’Insee du 23 avril indique que la totalité du secteur marchand a perdu 41 % de son activité, soit une baisse de plus d’un tiers pour l’ensemble de l’économie française [1].

Parmi les secteurs les plus touchés, ceux de l’hébergement, de la restauration et des transports – aériens, terrestres – sont quasiment à l’arrêt, ceux de la construction fonctionnent au ralenti. De nombreux autres secteurs subissent des difficultés d’approvisionnement. Au contraire, les secteurs de l’assurance et de la finance se portent à merveille. Pour Bercy et les organisations patronales, le raisonnement est simple : plus les mesures de confinement visant à limiter la diffusion de l’épidémie et le nombre de morts sont strictes et étendues dans le temps, plus les impacts économiques sont massifs. Ils plaident donc pour que ce choc économique soit le moins fort possible.

Les mesures annoncées mi-mars, dans un premier projet de loi de finances rectificatives, sont déjà caduques. Les secondes viennent tout juste d’être votées : le plan d’urgence est plus que doublé, passant de 45 à 110 milliards d’euros. Ce plan ne sera sans doute pas le dernier. Gérald Darmanin, le ministre des Comptes publics a déjà évoqué sur France Inter « un troisième budget rectificatif avec des chiffres sans doute encore plus impressionnants ». «Il n’y a pas de plafond», a-t-il précisé, assurant que le gouvernement saurait « s’adapter aux demandes économiques » malgré une baisse annoncée du PIB de 8 % sur l’année, un déficit public de 9 %, avec un trou de 41 milliards d’euros attendu pour la Sécurité sociale en 2020."
.../...


https://www.bastamag.net/chomage-partiel-garde-d-enfants-teletravail-nationalisation-des-salaires-qui-va-payer