De véritables connards patentés doublés de génocidaires à côté de la plaque. La colère qui va résulter de cette "gestion" de pieds nickelés va être terrible. Beaucoup devront être pendus haut et court. Ou la guillotine rétablie en place publique !
De "plante verte" à découvreuse "aquaponique", la compagne du ministre de la Santé, la dénommée Coralie Dubost, députée de l'Hérault, y va au galop...
« Parlementaire, c’est un métier »
"Atypique, comme ce jour de novembre dernier, où la députée est prise d’un incontrôlable fou rire, brisant l’austérité d’un groupe de travail évoquant la création d’un potager en « aquaponie ». « Je ne peux m’empêcher de voir un poney », s’était esclaffée cette spécialiste en droit européen et dans les droits de l’homme, se confondant en excuses." (...)
Etat d’urgence sanitaire : « Augmenter le temps de travail revient à mettre en danger la population ! »
"La loi instaurant un « état d’urgence sanitaire » a été adoptée ce 22 mars au Parlement. Elle attribue des pouvoirs exceptionnels au gouvernement pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, ainsi qu’aux employeurs pour déroger au droit du travail. Précisions avec Sophie Binet, de la CGT.
Députés et sénateurs se sont mis d’accord ce 22 mars sur la version finale de la loi instaurant un « état d’urgence sanitaire » pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 [1]. La loi met en place un régime d’exception, d’abord limité à deux mois, qui permet au gouvernement, entres autres, de restreindre les libertés et de réquisitionner les biens et services considérés comme « nécessaires afin de mettre fin à la catastrophe sanitaire ».
Le texte contient aussi un volet économique, et des mesures concernant le droit du travail. S’agit-il d’interdire les licenciements pendant la période de crise exceptionnelle traversée ? Pas du tout. La loi permet plutôt aux employeurs de déroger au droit en matière de congés et de temps de travail. Déjà, les lois et ordonnances précédentes (2016 et 2017) ont rogné les droits de travailleurs en matière de temps de travail. Explications avec Sophie Binet, membre de la direction confédérale de la CGT." .../...
CORONAVIRUS : LA GESTION DÉSASTREUSE DU GOUVERNEMENT Le Média
https://youtu.be/VVAoTVhsXNo
En France, l’épidémie du coronavirus a mis l’État à genoux. Ou du moins elle a démontré l’imprévoyance criminelle du gouvernement. Il Illustre aussi au quotidien les conséquences du long désinvestissement public dans le domaine de la santé publique. Dans ce direct spécial, Le Média passe en revue divers aspects de ce qui se présente comme une catastrophe naturelle.
Vers une hécatombe dans les EHPAD ? Dans un établissement près de Mulhouse, 20 personnes âgées sont mortes depuis le début de l’épidémie. L’inquiétude est grande chez les soignants, qui savent la vulnérabilité des anciens au COVID-19. Sous couvert d’anonymat, une animatrice d’EHPAD témoigne sur le dénuement dans lequel ses collègues et elle vivent cette crise.
Karim, généraliste exerçant à Marseille, raconte les difficultés de la médecine de ville. Pas de masques adaptés, quasi-impossibilité de faire tester les patients, possibilités de contamination accrues. Depuis son témoignage, cinq médecins sont morts en France. Travailleurs en grande partie non essentiels, les livreurs, les employés de La Poste et d’Amazon sont soumis à de fortes pressions d’un secteur qui vit la situation comme une aubaine pour le commerce à distance. Plusieurs d’entre eux témoignent.
Laurent Thinès est neurochirurgien au CHU de Besançon. Impliqué dans le combat contre les armes mutilantes de la police, il est aussi membre du Collectif inter-hôpitaux, qui alerte depuis un an sur l'effondrement du système de santé. Dans une interview réalisée jeudi dernier, il raconte les conditions dans lesquelles ses collègues et lui travaillent en attendant le pic épidémique. Il porte aussi une parole engagée et une colère légitime contre le pouvoir d'Emmanuel Macron. Il réclame une Commission d'enquête parlementaire sur la gestion catastrophique de la crise sanitaire en cours.
Sur le plateau, Lucas Gautheron et Rémi-Kenzo Pagès évoquent la question sensible de la stratégie de l’immunité de groupe, que le gouvernement français est soupçonné d’avoir utilisé sans le dire pour combattre l’épidémie, au risque de sacrifier les personnes âgées et fragiles.
#Édito #Coronavirus #Réalité (Et #Carla Bruni-Sarkozy la délurée...)
COVID-19 : SE RÉVEILLER DANS UN AUTRE MONDE Le Média
https://youtu.be/4gXExSJcl2o
"Je me suis réveillé ce matin, après une nuit d’insomnie dans un état de stupeur et d’incertitude. Je ne savais plus si j’étais dans un monde réel ou dans un rêve bien flippant… Il m’a fallu quelques longues secondes pour me rendre compte que le monde était devenu un capharnaüm géant où une pandémie mortifère condamnait une partie de l’humanité à la mort." Denis Robert entame son premier édito de l’ère post coronavirus, chez lui dans le bureau de sa maison où il est confiné depuis dix jours.
Entre courses au supermarchés, engueulade avec son fils qui joue trop à la playstation et balade en forêt avec sa chienne, il revient sur les vidéos marquantes de la semaine et son décryptage de la politique désastreuse menée par le gouvernement dans la lutte contre la contagion du virus. Pourquoi si peu de masques ? Pourquoi l’Allemagne réussit beaucoup mieux que nous à juguler le phénomène ? Pourquoi maquiller l’absence de kit de dépistage par une politique tardive et massive de confinement ?
Tout semble être approximatif et bancale dans la gestion de ces affaires. Et les déclarations d’Agnès Buzyn assurant avoir alerté Emmanuel Macron et Edouard Philippe de la gravité de la situation dès le début du mois de janvier nous plonge dans des abimes de perplexité. « Un cauchemar par définition, ça prend prend fin» explique Denis Robert en s’interrogeant sur ce que va entreprendre ce gouvernement qui a sacrifié sa santé publique et gère la crise au jour le jour à coups d’incantation et de prévisions incertaines. Tout maintenant peut arriver, conclut-il le bien comme le mal. C’est ça qui est bien, c’est ça qui est mal…
Covid-19 : les 5 erreurs criminelles du gouvernement Macron
"Malgré des phrases creuses telles que « nous sommes en guerre » ou « décrétons l’état d’urgence sanitaire », la gestion de la pandémie du covid-19 par le gouvernement En Marche ! se caractérise par un amateurisme sans nom, avec de lourdes conséquences à la clé. " Voici cinq erreurs impardonnables : .../...
"Suite à l’annonce du 1er ministre du 14 mars concernant « la fermeture de tous les lieux recevant du public non-indispensables à la vie de la nation », et le discours d’Emmanuel Macron deux jours plus tard annonçant un confinement sans en prononcer le nom, la vie du pays s’est soudainement figée. Les plateformes de livraison comme Uber, Deliveroo ou Stuart font exception à la règle : l’économie doit tourner, coûte que coûte. De nombreux restaurants se rabattent sur la livraison à domicile pour amortir les pertes, suivis par une clientèle confinée en manque de restauration rapide. En première ligne, les coursiers précaires. Voici le témoignage d’un livreur Montpelliérain." .../...
Malgré la peur, les langues se délient
"Quelques jours après cette soirée de livraison, nous recevrons l’appel d’une salariée de Uber qui récolte des comptes-rendus de la situation sur le terrain. Après le récit présenté ci-dessus, l’échange devient intéressant, inattendu même quand on connait la surveillance orwelienne dont font l’objet ces standardistes des temps modernes. La salariée à l’autre bout du fil parait gênée, mal à l’aise. Le « on » impersonnel qui se voulait incarner de manière abstraite l’entreprise cède la place au « je » de l’individu. Elle soulève la difficulté de devoir travailler dans une entreprise dont on ne cautionne ni le fonctionnement, ni les choix, quand celle-ci met délibérément en danger la santé des personnes afin de continuer à faire du profit. On tombe d’accord sur la nécessité urgente de suspendre intégralement ces activités, ou du moins de réquisitionner le secteur des services de livraison afin de délivrer médicaments et courses alimentaires aux personnes vulnérables. Ni regard ni contact, seul un échange vocal, et nous voilà soudainement proches dans notre incompréhension, sidérés face à une société dont nous ne cernons plus la finalité. C’est peut-être même l’inverse, car c’est précisément dans ce moment particulier que nous saisissons collectivement sa seule finalité : le profit. Et tant pis pour les vies.
Mon interlocutrice m’avoue, sans grande surprise d’ailleurs, qu’Uber continuera les livraisons tant que le gouvernement ne le lui interdira pas. Ce qui n’est pas illogique pour une structure de ce type, sorte de quintessence du capitalisme contemporain qui allie l’ultra-modernité technologique à une conception du travail digne du XIXe siècle, la course aux bénéfices permanente et à n’importe quel prix faisant partie de son ADN. Ne reste plus qu’une décision politique pour mettre un coup d’arrêt à cette situation qui deviendra à coup sûr dramatique dans les semaines à venir. Mais, la chose n’est un mystère pour personne depuis le début du confinement : l’irresponsabilité politique dépasse désormais l’incompétence notoire pour atteindre une dimension criminelle. Pas de planification globale de la lutte face à la pandémie, ni de réquisition des secteurs de l’économie qui pourraient contribuer à l’effort national contre le coronavirus. De Muriel Pénicaud à Edouard Philippe en passant par Emmanuel Macron le mot d’ordre reste le même, partout, pour toutes et pour tous : faire tourner l’économie. Produisez des chaussettes et livrez des hamburgers au dépens de vos vies, pourvu que le capital survive."
9 commentaires:
De véritables connards patentés doublés de génocidaires à côté de la plaque.
La colère qui va résulter de cette "gestion" de pieds nickelés va être terrible.
Beaucoup devront être pendus haut et court.
Ou la guillotine rétablie en place publique !
Celui-là, entre la peste et le covid-19, il n'y a pas de choix à faire...
Il faut que les deux épidémies le foudroient sus pied!
https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/jair-bolsonaro-qui-avait-insulte-brigitte-macron-fait-une-drole-de-remarque-sur-les-sexagenaires-et-la-maladie_445435
De "plante verte" à découvreuse "aquaponique", la compagne du ministre de la Santé, la dénommée Coralie Dubost, députée de l'Hérault, y va au galop...
« Parlementaire, c’est un métier »
"Atypique, comme ce jour de novembre dernier, où la députée est prise d’un incontrôlable fou rire, brisant l’austérité d’un groupe de travail évoquant la création d’un potager en « aquaponie ». « Je ne peux m’empêcher de voir un poney », s’était esclaffée cette spécialiste en droit européen et dans les droits de l’homme, se confondant en excuses."
(...)
https://www.20minutes.fr/montpellier/2206051-20180122-video-herault-coralie-dubost-deputee-macroniste-parcours-eclair
CORONAVIRUS
Etat d’urgence sanitaire : « Augmenter le temps de travail revient à mettre en danger la population ! »
"La loi instaurant un « état d’urgence sanitaire » a été adoptée ce 22 mars au Parlement. Elle attribue des pouvoirs exceptionnels au gouvernement pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, ainsi qu’aux employeurs pour déroger au droit du travail. Précisions avec Sophie Binet, de la CGT.
Députés et sénateurs se sont mis d’accord ce 22 mars sur la version finale de la loi instaurant un « état d’urgence sanitaire » pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 [1]. La loi met en place un régime d’exception, d’abord limité à deux mois, qui permet au gouvernement, entres autres, de restreindre les libertés et de réquisitionner les biens et services considérés comme « nécessaires afin de mettre fin à la catastrophe sanitaire ».
Le texte contient aussi un volet économique, et des mesures concernant le droit du travail. S’agit-il d’interdire les licenciements pendant la période de crise exceptionnelle traversée ? Pas du tout. La loi permet plutôt aux employeurs de déroger au droit en matière de congés et de temps de travail. Déjà, les lois et ordonnances précédentes (2016 et 2017) ont rogné les droits de travailleurs en matière de temps de travail. Explications avec Sophie Binet, membre de la direction confédérale de la CGT."
.../...
https://www.bastamag.net/etat-urgence-sanitaire-covid19-RTT-conges-payes-teletravail-derogation-CGT
#Coronavirus #Gouvernement #Crise
CORONAVIRUS : LA GESTION DÉSASTREUSE DU GOUVERNEMENT
Le Média
https://youtu.be/VVAoTVhsXNo
En France, l’épidémie du coronavirus a mis l’État à genoux. Ou du moins elle a démontré l’imprévoyance criminelle du gouvernement. Il Illustre aussi au quotidien les conséquences du long désinvestissement public dans le domaine de la santé publique. Dans ce direct spécial, Le Média passe en revue divers aspects de ce qui se présente comme une catastrophe naturelle.
Vers une hécatombe dans les EHPAD ? Dans un établissement près de Mulhouse, 20 personnes âgées sont mortes depuis le début de l’épidémie. L’inquiétude est grande chez les soignants, qui savent la vulnérabilité des anciens au COVID-19. Sous couvert d’anonymat, une animatrice d’EHPAD témoigne sur le dénuement dans lequel ses collègues et elle vivent cette crise.
Karim, généraliste exerçant à Marseille, raconte les difficultés de la médecine de ville. Pas de masques adaptés, quasi-impossibilité de faire tester les patients, possibilités de contamination accrues. Depuis son témoignage, cinq médecins sont morts en France.
Travailleurs en grande partie non essentiels, les livreurs, les employés de La Poste et d’Amazon sont soumis à de fortes pressions d’un secteur qui vit la situation comme une aubaine pour le commerce à distance. Plusieurs d’entre eux témoignent.
Laurent Thinès est neurochirurgien au CHU de Besançon. Impliqué dans le combat contre les armes mutilantes de la police, il est aussi membre du Collectif inter-hôpitaux, qui alerte depuis un an sur l'effondrement du système de santé. Dans une interview réalisée jeudi dernier, il raconte les conditions dans lesquelles ses collègues et lui travaillent en attendant le pic épidémique. Il porte aussi une parole engagée et une colère légitime contre le pouvoir d'Emmanuel Macron. Il réclame une Commission d'enquête parlementaire sur la gestion catastrophique de la crise sanitaire en cours.
Sur le plateau, Lucas Gautheron et Rémi-Kenzo Pagès évoquent la question sensible de la stratégie de l’immunité de groupe, que le gouvernement français est soupçonné d’avoir utilisé sans le dire pour combattre l’épidémie, au risque de sacrifier les personnes âgées et fragiles.
#Édito #Coronavirus #Réalité
(Et #Carla Bruni-Sarkozy la délurée...)
COVID-19 : SE RÉVEILLER DANS UN AUTRE MONDE
Le Média
https://youtu.be/4gXExSJcl2o
"Je me suis réveillé ce matin, après une nuit d’insomnie dans un état de stupeur et d’incertitude. Je ne savais plus si j’étais dans un monde réel ou dans un rêve bien flippant… Il m’a fallu quelques longues secondes pour me rendre compte que le monde était devenu un capharnaüm géant où une pandémie mortifère condamnait une partie de l’humanité à la mort." Denis Robert entame son premier édito de l’ère post coronavirus, chez lui dans le bureau de sa maison où il est confiné depuis dix jours.
Entre courses au supermarchés, engueulade avec son fils qui joue trop à la playstation et balade en forêt avec sa chienne, il revient sur les vidéos marquantes de la semaine et son décryptage de la politique désastreuse menée par le gouvernement dans la lutte contre la contagion du virus. Pourquoi si peu de masques ? Pourquoi l’Allemagne réussit beaucoup mieux que nous à juguler le phénomène ? Pourquoi maquiller l’absence de kit de dépistage par une politique tardive et massive de confinement ?
Tout semble être approximatif et bancale dans la gestion de ces affaires. Et les déclarations d’Agnès Buzyn assurant avoir alerté Emmanuel Macron et Edouard Philippe de la gravité de la situation dès le début du mois de janvier nous plonge dans des abimes de perplexité. « Un cauchemar par définition, ça prend prend fin» explique Denis Robert en s’interrogeant sur ce que va entreprendre ce gouvernement qui a sacrifié sa santé publique et gère la crise au jour le jour à coups d’incantation et de prévisions incertaines. Tout maintenant peut arriver, conclut-il le bien comme le mal. C’est ça qui est bien, c’est ça qui est mal…
Les vautours sont de retour...
https://www.lesechos.fr/finance-marches/gestion-actifs/quand-la-fed-fait-appel-a-blackrock-pour-ses-rachats-dactifs-1188763
Covid-19 : les 5 erreurs criminelles du gouvernement Macron
"Malgré des phrases creuses telles que « nous sommes en guerre » ou « décrétons l’état d’urgence sanitaire », la gestion de la pandémie du covid-19 par le gouvernement En Marche ! se caractérise par un amateurisme sans nom, avec de lourdes conséquences à la clé. "
Voici cinq erreurs impardonnables :
.../...
https://lepoing.net/covid-19-les-5-erreurs-criminelles-du-gouvernement-macron/
"Suite à l’annonce du 1er ministre du 14 mars concernant « la fermeture de tous les lieux recevant du public non-indispensables à la vie de la nation », et le discours d’Emmanuel Macron deux jours plus tard annonçant un confinement sans en prononcer le nom, la vie du pays s’est soudainement figée. Les plateformes de livraison comme Uber, Deliveroo ou Stuart font exception à la règle : l’économie doit tourner, coûte que coûte. De nombreux restaurants se rabattent sur la livraison à domicile pour amortir les pertes, suivis par une clientèle confinée en manque de restauration rapide. En première ligne, les coursiers précaires. Voici le témoignage d’un livreur Montpelliérain."
.../...
Malgré la peur, les langues se délient
"Quelques jours après cette soirée de livraison, nous recevrons l’appel d’une salariée de Uber qui récolte des comptes-rendus de la situation sur le terrain. Après le récit présenté ci-dessus, l’échange devient intéressant, inattendu même quand on connait la surveillance orwelienne dont font l’objet ces standardistes des temps modernes. La salariée à l’autre bout du fil parait gênée, mal à l’aise. Le « on » impersonnel qui se voulait incarner de manière abstraite l’entreprise cède la place au « je » de l’individu. Elle soulève la difficulté de devoir travailler dans une entreprise dont on ne cautionne ni le fonctionnement, ni les choix, quand celle-ci met délibérément en danger la santé des personnes afin de continuer à faire du profit. On tombe d’accord sur la nécessité urgente de suspendre intégralement ces activités, ou du moins de réquisitionner le secteur des services de livraison afin de délivrer médicaments et courses alimentaires aux personnes vulnérables. Ni regard ni contact, seul un échange vocal, et nous voilà soudainement proches dans notre incompréhension, sidérés face à une société dont nous ne cernons plus la finalité. C’est peut-être même l’inverse, car c’est précisément dans ce moment particulier que nous saisissons collectivement sa seule finalité : le profit. Et tant pis pour les vies.
Mon interlocutrice m’avoue, sans grande surprise d’ailleurs, qu’Uber continuera les livraisons tant que le gouvernement ne le lui interdira pas. Ce qui n’est pas illogique pour une structure de ce type, sorte de quintessence du capitalisme contemporain qui allie l’ultra-modernité technologique à une conception du travail digne du XIXe siècle, la course aux bénéfices permanente et à n’importe quel prix faisant partie de son ADN. Ne reste plus qu’une décision politique pour mettre un coup d’arrêt à cette situation qui deviendra à coup sûr dramatique dans les semaines à venir. Mais, la chose n’est un mystère pour personne depuis le début du confinement : l’irresponsabilité politique dépasse désormais l’incompétence notoire pour atteindre une dimension criminelle. Pas de planification globale de la lutte face à la pandémie, ni de réquisition des secteurs de l’économie qui pourraient contribuer à l’effort national contre le coronavirus. De Muriel Pénicaud à Edouard Philippe en passant par Emmanuel Macron le mot d’ordre reste le même, partout, pour toutes et pour tous : faire tourner l’économie. Produisez des chaussettes et livrez des hamburgers au dépens de vos vies, pourvu que le capital survive."
https://lepoing.net/uber-letat-et-la-pandemie-avant-les-vies-des-profits-a-tout-prix/
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