jeudi 26 mars 2020

Le Danger pensée du jour

Je ressens de plus en plus d’ angoisse
Bien sur pour le coronatruc
Mais surtout et de plus en plus grâce ou a cause (c’est mieux) de nos dirigeants
Ils redoutent la sortie de la pandémie car ils nous doivent des comptes
Mais mais mais …
Ils sont puissants , ils ont l ‘argent et sont soutenus par les grandes fortunes
Ils vont sauver leur peau en modifiant les lois et durcir la répression
Nous sommes en guerre qu’ils disent
Rentrons en résistance …



2 commentaires:

Anonyme a dit…

On nous rabâche les oreilles en nous disant que ce n’est pas le moment de la polemique
Conjuguons nos efforts
Etc…
Avec cette philosophie qu’ aurions nous fait lors de la dernière guerre ?

Anonyme a dit…

FACE À L’ÉTAT D’EXCEPTION

« On cherche à organiser la solidarité sans être dans l’illégalité » : comment l’entraide se généralise

"Face à l’impréparation du gouvernement pour prendre soin des personnes vulnérables, des réseaux de solidarité se mettent en place un peu partout en France, s’appuyant souvent sur les mobilisations sociales et écologiques pré-existantes. Quand des zadistes et des militants pallient l’incurie de l’État..."
.../...

Livraison de produits peu chers aux personnes à risque

"Cette solidarité s’appuie bien évidemment sur les initiatives préexistantes. C’est le cas de l’épicerie, un projet « commencé il y a quelques mois mais qui n’était pas encore lancé », explique Julien. « Nous avons dû accélérer le lancement et l’adapter à la situation. » Ce « service communal d’approvisionnement » consiste en l’achat collectif d’une quarantaine de produits de base à des grossistes. « On distribue un bulletin dans les boites aux lettres avec un catalogue des produits et des prix, les gens prennent leur commande par téléphone, puis, pour les personnes âgées ou à risque face au virus, on leur livre le mercredi. Pour les autres, elles viennent chercher leur produit au café-restau le samedi. » Les prix des produits vendus sont majorés de 10 %, lesquels alimentent une caisse qui servira à doter les projets locaux des moyens matériels nécessaires pour auto-produire. Selon Julien, l’enjeu est que la démarche puisse être rejointe. Quant à savoir si le contexte de crise sanitaire facilitera cela, il répond que la semaine à venir sera pour eux « un test ».

« L’entraide, c’est aussi notre réponse à l’union nationale », résume Joël. Les déclarations de l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, laissent penser que le gouvernement n’a absolument pas anticipé une pandémie dont il connaissait pourtant la gravité. Le gouvernement a aussi choisi de faire voter en vitesse une loi pour un « état d’urgence sanitaire » qui comporte de graves atteintes au droit du travail.

Pour ces militants, il apparaît clairement que la crise constitue une phase de changement accéléré à grande échelle, dans laquelle des choix de société radicalement opposés peuvent se renforcer ou s’affaiblir. « La stratégie du choc doit s’inverser. Cette fois-ci, le choc ne servira pas à affermir le contrôle, le pouvoir central, les inégalités et le néolibéralisme, mais à renforcer l’entraide et l’auto-organisation », affirmaient récemment les initiateurs du réseau Covid-entraide dans une tribune publiée simultanément sur Basta ! et plusieurs autres médias en ligne. Les semaines à venir nous diront si cet appel ouvre, ou non, de nouvelles perspectives de mobilisations."

Juliette Rousseau


https://www.bastamag.net/Entraide-solidarite-covid19-ravitaillement-sdf-personnes-agees-hebergement