dimanche 22 décembre 2019

Quand la grève rend visibles celles et ceux qui sont indispensables à la société - Basta !

https://www.bastamag.net/Quand-la-greve-rend-visibles-celles-et-ceux-qui-sont-indispensables-a-la

3 commentaires:

Anonyme a dit…

RETRAITES : Le ras-le-bol est général!
Jean-Luc Mélenchon


https://youtu.be/9I5rsGncfh8


Ce dimanche 22 décembre, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de l’émission BFM Politique. A cette occasion, il a expliqué pourquoi le gouvernement devrait retirer sa réforme des retraites et a notamment répondu à la proposition démagogique de Macron de renoncer à sa retraite de Président. Il a proposé que les syndicats appellent à la création d’un Comité national d’action contre la Réforme des Retraites constitué de syndicats, politiques, associations et citoyens. Enfin, il a développé les propositions de la France insoumise sur le contre-projet retraites.

Anonyme a dit…

«La branche chimie de la CGT a décidé dimanche 22 décembre l'arrêt total des installations de la raffinerie de Lavéra, près de Martigues (Bouches-du-Rhône), pour protester contre la réforme des retraites. »
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https://www.google.com/amp/s/mobile.francetvinfo.fr/economie/automobile/essence/reforme-des-retraites-l-arret-de-la-raffinerie-lavera-est-enclenchee-des-ag-auront-lieu-lundi-dans-les-autres-raffineries_3755761.amp

Anonyme a dit…

DES HORIZONS POUR NOS LUTTES
Quelques propositions à discuter pendant le repas de Noël

«Est-ce l’absence d’horizon qui bride l’élan des luttes ou bien la faiblesse des luttes qui empêche que se dessinent de nouveaux horizons ? C’est une vieille question, qu’il n’importe probablement pas de trancher. Ce qui est cependant certain, c’est qu’il n’y a pas de bouleversement sans imaginaire, pas de révolution sans imagination. Et si on ne peut que se réjouir de la disparition des baragouinages marxistes-léninistes et de leur programatisme toujours déjà sénile, il nous apparaît plus que jamais nécessaire de parvenir à nous projeter, depuis là où nous sommes, par-delà ce que nous vivons. C’est ce que tente de faire ce texte que nous recevons cette semaine. Si nous ne sommes pas convaincus par toutes ses propositions, elles ont le mérite de poser la première et l’ultime question politique : comment voulons-nous vivre ?
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«Il est maintenant temps d’ouvrir grand les imaginaires. Ceux-ci sont aujourd’hui tellement corsetés que pendant que nous rêvons de rupture révolutionnaire, l’espace public est saturé de bavardages inutiles : on discute du prix de l’essence, du tri sélectif, ou des régimes spéciaux. Les ronds-points, les ZAD, les AMAPs, et la littérature critique nous permettent bien d’entrevoir ce que pourraient être d’autres façons de vivre. Mais au-delà des cercles militants, la chape de plomb du « réalisme » étouffe bien vite les idéaux. Il nous faut donc fissurer ce plafond de verre des idées, et envahir l’espace public de pensées réjouissantes. Offrir à toutes et tous des bouffées d’oxygène mental. Nettoyer nos subjectivités et leur rappeler qu’elles ont le droit de rêver. Pour ce faire, un enjeu majeur est de réussir à changer la teneur des débats, que ce soit sur les plateaux des médias, mais aussi dans les réunions de travail, à la machine à café ou dans les repas de famille. Il faut imposer à l’agenda politique, social et médiatique des discussions en rupture profonde avec l’ordre des choses. Il faut rendre audibles des projets de société alternatifs et ambitieux. Alors voici une manière de participer à cette tâche : afficher et défendre dans tous les espaces de discussion possibles des mesures politiques radicales.»
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S’OPPOSER EN PROPOSANT

«Nous devons donc faire de nos banderoles des banderilles. Nous devons viser haut, et nous devons défendre des idées précises, même si elles sont insensées. Avant de me livrer à l’exercice, je voudrais insister sur quelques éléments fondamentaux à propos de ce qu’est une bonne proposition politique : [...] »

CECI N’EST PAS UN PROGRAMME

«Bref, en plus ou au-delà des mesures évoquées ci-dessus, il existe une myriade d’idées que nous pourrions inscrire sur nos banderoles, discuter en réunion, au bar, en AG au boulot, avec l’esthéticien ou la garagiste, et surtout mettre en œuvre directement par l’auto-organisation. Alors voici, pêle mêle, des idées qui dessinent des formes distinctes dans le vague horizon d’un monde meilleur. Elles sont insuffisantes, bancales, naïves. Elles sont bien sûr personnelles et procèdent de mes préoccupations, de mon histoire, de mes penchants. Et alors ? Ce sont des éclaircies dans la grisaille, des coups de masse dans le plexiglass.»
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JE VISE HAUT, LÀ. VISONS PLUS PRÈS.

«Demander à ce que les restaurations collectives ne proposent que des menus à partir de produits locaux, de saison, aussi bio que possible, et divisant par 3 la part de viande. Les steaks hachés systématiques de nos cantines sont une hérésie.

Mettre en place dans chaque commune, chaque quartier ou chaque entreprise un vide grenier permanent où chacun rapporterait ses habits et objets inutilisés. Il faut arrêter d’acheter des habits neufs, vraiment.

Ne plus acheter dans les collectivités et les entreprises que du mobilier en bois, ou de récupération. Local, si possible, bien sûr.
[...]

Voilà. Voilà de quoi alimenter nos espérances.»


https://lundi.am/Des-horizons-pour-nos-luttes