Gel de salaires, coupes budgétaires, baisse d’effectifs, loi travail, et maintenant réforme des retraites... Et si le gouvernement arrêtait de taper sur les métiers d’utilité publique ?
«Ils sont accusés de bien des maux: de paralyser le pays, de défendre égoïstement leurs acquis, et même, selon un magazine d’orientation très néolibérale, de haïr le travail. Paradoxe : la grève qu’ils mènent nous dit tout le contraire. Elle rend justement visible ce qui ne l’est pas, quand tout fonctionne normalement, quand ces centaines de milliers de salariés accomplissent bien leur travail, n’en déplaisent à certains, pour que les écoles accueillent nos enfants, pour que les trains, les métros ou les bus nous transportent, pour approvisionner chacun en électricité, pour que les pompiers interviennent quand on les appelle, pour que les hôpitaux soignent les patients, pour que nos poubelles et déchets soient collectés. La grève rend justement visible le rôle primordial de tous ces métiers d’utilité publique dans notre société.» .../...
« 15 000 euros d’amende, ça fait cheap la vie humaine, non ? », lançait le romancier Alain Damasio au moment du procès des dirigeants de France Télécom. « La dictature du changement perpétuel » n’est-elle pas « le nouvel instrument de soumission des salariés », nous disait Danièle Linhart, spécialiste de l’évolution du travail et de l’emploi.
Tous ces mouvements, tous ces récits, toutes ces mobilisations montrent que celles et ceux qui font fonctionner notre société relèvent la tête, souhaitent continuer à bien faire leur travail, dans de bonnes conditions pour eux et les citoyens à qui ils rendent service. Nous, Basta !, continuerons inlassablement à les rendre visibles, à leur donner la parole, face à ceux qui les méprisent. Vous pouvez aussi nous y aider !»
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Gel de salaires, coupes budgétaires, baisse d’effectifs, loi travail, et maintenant réforme des retraites... Et si le gouvernement arrêtait de taper sur les métiers d’utilité publique ?
«Ils sont accusés de bien des maux: de paralyser le pays, de défendre égoïstement leurs acquis, et même, selon un magazine d’orientation très néolibérale, de haïr le travail. Paradoxe : la grève qu’ils mènent nous dit tout le contraire. Elle rend justement visible ce qui ne l’est pas, quand tout fonctionne normalement, quand ces centaines de milliers de salariés accomplissent bien leur travail, n’en déplaisent à certains, pour que les écoles accueillent nos enfants, pour que les trains, les métros ou les bus nous transportent, pour approvisionner chacun en électricité, pour que les pompiers interviennent quand on les appelle, pour que les hôpitaux soignent les patients, pour que nos poubelles et déchets soient collectés. La grève rend justement visible le rôle primordial de tous ces métiers d’utilité publique dans notre société.»
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« 15 000 euros d’amende, ça fait cheap la vie humaine, non ? », lançait le romancier Alain Damasio au moment du procès des dirigeants de France Télécom. « La dictature du changement perpétuel » n’est-elle pas « le nouvel instrument de soumission des salariés », nous disait Danièle Linhart, spécialiste de l’évolution du travail et de l’emploi.
Tous ces mouvements, tous ces récits, toutes ces mobilisations montrent que celles et ceux qui font fonctionner notre société relèvent la tête, souhaitent continuer à bien faire leur travail, dans de bonnes conditions pour eux et les citoyens à qui ils rendent service. Nous, Basta !, continuerons inlassablement à les rendre visibles, à leur donner la parole, face à ceux qui les méprisent. Vous pouvez aussi nous y aider !»
Ivan du Roy
https://www.bastamag.net/Quand-la-greve-rend-visibles-celles-et-ceux-qui-sont-indispensables-a-la
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