jeudi 26 décembre 2019

Le soir même, une cinquantaine de personnes se rassemblent devant la prison de Nîmes




 Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Contre le président de la violence > Le Monde Mode..." :

Comité de libération

«Le soir même, une cinquantaine de personnes se rassemblent devant la prison de Nîmes. Des rassemblements similaires se tiennent régulièrement, le dernier datant du 23 décembre. Son comité de libération appelle à signer cette pétition, et A ce moment là, le total soutien+sympathie à la grève a explosé de 10 points. Les avocats dénoncent aussi un vice de procédure puisqu'il n'était pas dans la salle d'audience lorsque son placement en détention provisoire a été prononcé. Une demande de remise en liberté sera examinée le 26 décembre. Roland Veuillet a arrêté sa grève de la soif, mais il continue la grève de la faim et il aurait déjà perdu une douzaine de kilos. Son hospitalisation aurait été réclamée. Le comité exige « la libération immédiate de Roland Veuillet et le dépaysement de son procès hors du Gard, afin d'éviter les pressions implicites du pouvoir policier nuisant aux exigences d'impartialité et de sérénité de la justice. […] Cet appel concerne toutes celles et tous ceux qui sont attachés à la préservation du minimum d'État de droit conquis par les luttes émancipatrices du passé, quelles que soient leurs convictions politiques ou leur positionnement quant au mouvement des Gilets Jaunes ». Le Poing soutient pleinement cet appel. Affaire à suivre.»

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Rendez-vous exceptionnel, brillamment tenu au soir de Noël devant la prison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone, à quelques kilomètres de Montpellier. Nouvel appel pour le 31.

18h, ce mercredi 25 décembre sur le petit parking en face de l’entrée de la maison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone. Pendant que les familles ramènent derrière les barreaux les bénéficiaires de semi-libertés, un rassemblement solidaire avec les détenus est en train de se former. Exceptionnellement, il y en aura donc trois pour ce mois de décembre 2019 : celui habituel du premier dimanche du mois, mais deux autres pour renforcer les marques de solidarité à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Vers 18h20, la cohorte a pris place en bordure de l’échangeur de la route de Sète. Ils et elles y sont une quarantaine, que grossiront encore quelques retardataires, jusqu’à la cinquantaine. C’est un bon score. Foi de rédacteur du Poing qui connaît un peu son monde, on trouve là toute une quantité de visages renouvelés. Ça n’a rien d’un rendez-vous obligé de vieux militants endurcis. Dans cette ténacité inébranlable, cette capacité toujours réamorcée, c’est un nouveau signe qui ne trompe pas, de la profondeur et l’intensité inentamée du sentiment de révolte.

À l’heure présente, on estime à sept le nombre de gilets jaunes croupissant derrière les barreaux à cet endroit, condamnés ou en détention provisoire. Plusieurs cris surgiront des rangs pour saluer l’un des inculpés de l’acte 43 du 7 septembre, où une voiture de police municipale avait pris feu. Rendez-vous noté pour un procès le 3 janvier – cela dans le contexte des réquisitions gravissimes prises au procès du péage et de la gendarmerie de Narbonne (jusqu’à 5 ans ferme) et tandis que celui de Bessan s’annonce.

Pour toute une partie des protestataires réunis là, c’est tout autant le système pénitentiaire en tant que tel qu’il s’agit de combattre, sans discrimination des détenus sociaux au regard des « politiques ». Voilà qui résonne particulièrement dans la réalité sociale du mouvement des gilets jaunes.

18h25 : le concert de percussions de caillasses contre glissières débute. Particulièrement vigoureux, il dépasse la demi-heure, puis connaît quelques répliques, tandis qu’un tir de feu d’artifice le chapeaute royalement en son milieu. Les slogans du mouvement sont repris en cœur, non moins vigoureusement. Et malgré l’obscurité, la distance, de nombreux signes enthousiastes sont perceptibles depuis l’intérieur. Cela frôle l’entrée en dialogue, à travers des phrases trop vite moulinées par le vent.

Dans ces conditions, on mettra du temps à se séparer, bien après 19h, au terme d’un rassemblement particulièrement réussi. L’appel des fêtes a été entendu. Il faudra le relayer à nouveau pour la Saint-Sylvestre, 31 décembre, 18 heures.»


https://lepoing.net/enorme-pensee-pour-les-prisonniers-devant-la-maison-darret-de-villeneuve-les-maguelone/

Anonyme a dit…

Alès : une nouvelle action, vendredi 27 décembre, contre le projet de réforme des retraites

(...)
«Ainsi, avant une retraite aux flambeaux, le 30 décembre, en fin d’après-midi, au départ de la Bourse du travail, à Rochebelle, l’union locale CGT d’Alès appelle, ce vendredi 27 décembre, à 10 heures, à un rassemblement devant la permanence d’Annie Chapelier, la députée LAREM de la cinquième circonscription du Gard, située à La Jasse-de-Bernard, à Saint-Hilaire-de-Brethmas.

Ce même jour, à 14h30, une manifestation unitaire est organisée à Nîmes. Rendez-vous est donné au Jardin de La Fontaine, pour se rendre, notamment, jusqu’à la gare ferroviaire.»


https://www.google.com/amp/s/www.midilibre.fr/amp/2019/12/26/ales-une-nouvelle-action-vendredi-27-decembre-contre-le-projet-de-reforme-des-retraites,8627723.php

Anonyme a dit…

«Ce jeudi 26 décembre au palais de justice de Nîmes se tenait l’audience de demande de remise en liberté de Roland Veuillet, syndicaliste et gilet jaune en détention provisoire depuis le 12 décembre. Sa libération a été acceptée. En attendant son procès le 9 janvier, notamment pour outrage (plus d’infos dans cet article), il est placé sous contrôle judiciaire : il doit pointer trois fois par semaine à la gendarmerie de Nîmes (dont le samedi) et est interdit de manifester, de paraître hors du Gard et de porter une arme. Il n’était pas présent lors de l’audience.

Trois personnes, venues soutenir Roland Veuillet devant le palais de justice, ont été interpellées par la police. Lors de la demande de remise en liberté, le procureur s’est inquiété que « de nombreuses personnes pensent comme Roland », et a considéré que le rassemblement de soutien était « à la limite de l’outrage ».

Les soutiens de Roland se sont ensuite rassemblées devant la maison d’arrêt de Nîmes. D’autres se dirigeraient vers le commissariat.»


https://lepoing.net/nimes-trois-arrestations-lors-de-la-demande-de-remise-en-liberte-du-gilet-jaune-roland-veuillet/