Bonsoir,Juste pour illustrer le type de commentaires que ne supporte pas la rédaction du Midi Libre et qui donne une idée de sa relative indépendance par rapport au pouvoir du baron local. . Dernièrement, le Midi libre a fait un dossier sur l'eau ( 2 pages entières) notamment sur la gestion de l'eau sur Alès . Le journaliste ML , comme d'habitude, a répercuté les propos auto –dithyrambiques de Rivenq sur sa gestion.Quand l'article a été en ligne , j'ai mis à 3 reprises , 3 jours différents, le commentaire ci-après et 3 fois , ils l'ont censuré. Le total du surcoût lié à la bourde financière étant évalué à 50 millions d'euros.Commentaires ( il s'agit d'un résumé du numéro spécial 4 pages sorti sur le sujet qui fâche des emprunts toxiques souscrits en 2007 par l'Agglo (c'est-à-dire Rivenq, Breme et Roustan) à l'époque à 16.Beaucoup de choses à dire sur cet article très intéressant sur l'eau , sur le prix de l'eau.Il montre effectivement que la régie permet des économies puisqu'on ne gave ni les actionnaires, ni les politiques corrompus. Partout où la collectivité reprend la gestion ce sont les usagers qui y gagnent. Alès a
donc bien fait d'opter en partie pour cette gestion qui lui permet d'avoir un prix de l'eau ...qui n'est pas l'un des moins chers de France mais dans la moyenne inférieure ( toujours ce talent d'exagération du patron de la com locale). Il suffit de lire l'article pour voir qu'il y a mieux ailleurs. Bref Alès n'est pas médaillable.
Et pourtant Alès aurait pu avoir vraiment un des prix les plus bas si le tandem Roustan-Rivenq n'avait pas souscrit un gros emprunt toxique en 2007.Dans l'article du journal Rivenq dit : " en finançant la station d'épuration de St Hilaire de Brethmas à hauteur de 18 millions d'euros". Et le journaliste ajoute que : " Le directeur de cabinet (Rivenq) note au passage qu'un équipement identique coûterait le double aujourd'hui".
Sauf que la station d'épuration n'a pas coûté 18 millions d'euros mais le triple. Oui le triple ...soit plus de 50 millions d'euros.Il ne suffit pas de le dire, il faut le démontrer.- Effectivement au début des années 2000 , l'Agglo alors à 16 construit la station d'épuration pour environ 18 millions d'euros qu'elle emprunte.- En 2007, conseillée par qui , on l'ignore, elle renégocie son emprunt , c'est à dire le capital restant et emprunte 16.835.372,09 euros sur 35 ans à 3,97% en croyant faire une bonne affaire. Sauf qu'il s'agit d'un emprunt fixe sur 5 ans puis indexé ensuite sur le franc suisse. Bref, vous l'avez compris les responsables de l'Agglo d'Ales ont mis le bras tout entier dans la spirale ruineuse d'un emprunt toxique. Cinq ans plus tard à partir de 2012, les taux s'envolent : 12% , 14% puis 22% ...Pour arrêter le massacre financier , l'Agglo renégocie et sort de l'emprunt toxique avec une pénalité de remboursement anticipé (IRA) de 33,25 millions d'euros. Il restait à payer 15,05 millions sur les 16,8 et l'Agglo repart avec un emprunt de 48,30 millions.Donc la station d'épuration qui sera finie de payer en 2042 aura coûté avec les gros intérêts des années 2012-2015 plus du triple.Pour être complet une partie du préjudice sera supporté par les contribuables puisque l'Etat prendra à sa charge une partie de la grosse bourde de l'Agglo. L'autre partie est supportée par les usagers de l'assainissement collectif via la part communautaire (collecte et traitement des eaux usées) qui entre 2012 (début du dérapage toxique)et 2017 a augmenté de 85%.Conclusion :le prix de l'eau pourrait être bien meilleur marché si les responsables de l'Agglo n'avaient pas fait cette grossière erreur de plusieurs dizaines de millions d'euros qu'ils n'ont jamais reconnue. Aucune info dans le journal de l'Agglo. Certains démissionnent pour moins que ça.
liens vers articles précédents sur emprunts toxiques:
https://reboussier.blogspot.com/2017/01/grosse-boulette-financiere-cachee-aux.html
https://reboussier.blogspot.com/2018/03/agglo-d-ales-emprunt-toxique.html
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