(...) «L’inégalité des moyens à dispositions des bélligérants : un gilet jaune face à une armure, peut expliquer ce genre de coup bas. Peut-être aussi la curiosité, qui pousse à agiter du bout du pied une carcasse de plastique et métal comme pour vérifier s’il y a bien quelque chose d’humain là-dedans. Ce n’est pas classe, mais est-ce lâche pour autant ? Les GJs se souviennent tous d’un événement qui permet peut-être mieux d’établir ce qu’est la lâcheté. Le 1er décembre, (les journalistes : cachez vos yeux je vais parler violence policière) un homme était tabassé au sol par 8 CRS. Ils l’ont poursuivi dans une rue. Ils étaient en armures, et ils l’ont frappé à de multiples reprises avec leurs matraques. Si cet acte est d’une lâcheté innommable, ce n’est pas parce que l’homme était à terre. Ce n’est pas parce qu’ils étaient 8 contre 1, pas parce qu’ils avaient des armures et lui juste un bonnet, pas parce qu’ils avaient des matraques et lui rien du tout. C’est parce que ces policiers savaient qu’ils seraient couverts. Ils pouvaient frapper sans crainte.» (...)
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«L’inégalité des moyens à dispositions des bélligérants : un gilet jaune face à une armure, peut expliquer ce genre de coup bas. Peut-être aussi la curiosité, qui pousse à agiter du bout du pied une carcasse de plastique et métal comme pour vérifier s’il y a bien quelque chose d’humain là-dedans. Ce n’est pas classe, mais est-ce lâche pour autant ? Les GJs se souviennent tous d’un événement qui permet peut-être mieux d’établir ce qu’est la lâcheté. Le 1er décembre, (les journalistes : cachez vos yeux je vais parler violence policière) un homme était tabassé au sol par 8 CRS. Ils l’ont poursuivi dans une rue. Ils étaient en armures, et ils l’ont frappé à de multiples reprises avec leurs matraques. Si cet acte est d’une lâcheté innommable, ce n’est pas parce que l’homme était à terre. Ce n’est pas parce qu’ils étaient 8 contre 1, pas parce qu’ils avaient des armures et lui juste un bonnet, pas parce qu’ils avaient des matraques et lui rien du tout. C’est parce que ces policiers savaient qu’ils seraient couverts. Ils pouvaient frapper sans crainte.» (...)
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