Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "PANEGYRIQUE POUR L'INSURRECTION DES GILETS JAUNES" :
Les paysans de Culmont écrivaient en 1789 :
«Sire, nous sommes accablés d'impôts de toute sortes, nous vous avons donné jusqu'à présent une partie de notre pain et il va bientôt nous manquer si cela continue, si vous voyiez les pauvres chaumières que nous habitons, la pauvre nourriture que nous prenons, vous en seriez touché, cela vous dirait plus que nos paroles que nous n'en pouvons plus, et qu'il faut diminuer nos impôts, ce qui nous fait bien de la peine, c'est que ceux qui ont le plus de bien paient le moins, nous payons la taille et le clergé et la noblesse rien de tout cela, pourquoi donc est-ce que ce sont les riches paient le moins et les pauvres qui payent le plus, est ce que chacun ne doit pas payer selon son pouvoir, sire nous vous demandons que cela soit ainsi parce que cela est juste.»
Plus de 2 siècles après, ces paroles reviennent comme un boomerang, même si le gouvernement semble n'avoir pas encore compris ce qui est en train de se passer, tout comme la reine qui répondait au roi, «s'ils n'ont plus de pain, donnez-leur de la brioche.»
(...)
Pour revenir au cahier de doléance de 1789, la démarche du Roi n'est finalement pas si éloignée que celle de Macron, car en convoquant les Etats Généraux, une assemblée qui n'était que consultative, il entendait tenter de régler la crise financière du royaume, mais n'entendait pas imaginer une vraie réforme
(...)
Anne Roumanoff a une idée arrêtée sur le sujet, et elle ne manque pas de pertinence : «je pensais que c'étaient 60 millions de français qui donnaient leur avis (...) en fait, c'est Emmanuel Macron qui donne le sien à 60 millions de français.»
1 commentaire:
https://www.liberation.fr/debats/2019/01/28/nous-paysans-bio-rejoignons-les-gilets-jaunes_1705927
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