dimanche 7 octobre 2018

Nouveau commentaire sur Aéroports de Paris et Française des jeux: feu vert....



Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Aéroports de Paris et Française des jeux: feu vert..." :

«Une absence de stratégie industrielle qui dans un pays comme la France, où le rôle de l'État dans le développement des grands groupes qui soutiennent singulièrement son économie constitue un réel problème. «L'État français a toujours fait ça, depuis Colbert qui avait créé Saint-Gobain à l'occasion de la construction de la galerie des Glaces à Versailles,» souligne l'économiste.

«Le problème, c'est que cela veut dire que c'est une politique industrielle, j'ai envie de dire, à la godille, c'est-à-dire qui concrètement n'a pas de cap,» ajoute notre intervenant.

Pour lui, chercher des connivences entre le gouvernement et certains capitaines d'industrie serait aller trop loin. Selon l'économiste, c'est bien ce manque de vision à long terme en matière d'industrie qui est le centre du problème, un manque de stratégie «en amont» qui rend aujourd'hui les décideurs politiques influençables dès lors qu'un problème survient et non pas une volonté de faire d'éventuels «cadeaux» à qui que ce soit.

«Depuis quelques années, pas uniquement depuis Macron, on a l'impression qu'il n'y a plus du tout de vision à long terme. On est victime des pressions des uns et des autres, on sait que dans l'affaire Alstom, il y a aussi les pressions de la justice américaine et on fonctionne finalement un peu par des réseaux d'amitié.»

Pour David Cayla, les racines de cette «régression absolue» du leadership français en matière industrielle puisent dans les traités européens tels que l'Acte unique de 1986. Ce dernier fixe pour objectif l'achèvement du marché intérieur impliquant, à travers la liberté de circulation des marchandises et des services (l'une des quatre libertés), l'ouverture des marchés publics.»

David Cayla, économiste, auteur de «L'Économie du réel : quand les signaux sont trompeurs.»

Ce n'est pas cette majorité qui fonctionne "à la godille" emmenée par un ministre de l'Économie Bruno Le Maire, sans projet industriel, que va s'inverser la tendance...
Un héritage qui date de... 1986! Plus de 30 années de «régression absolue»...
Dire que Le Maire, lors des "primaires" de la droite, avait un programme de 1000 (mille) pages : sûrement un ramassis de textes de "l'Économie pour les nuls", lui qui "brille d'intelligence" et emploi moult subterfuges pour se faire "mousser"...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Depuis la fin des Trente Glorieuses le pouvoir d'achat n'a cessé de diminuer...
Ça aussi c'est "l'économie du réel" mal quantifiée par l'INSEE mais bien perceptible par 83% des personnes pour cette année 2018.
Philippe Herlin vient bousculer les modes de calcul de l'Institut.

https://www.marianne.net/%C3%A9conomie/le-grand-mensonge-du-pouvoir-d-achat