mercredi 5 septembre 2018

Démission de Nicolas Hulot : aveu d'impuissance d'un illusionniste





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Stéphane Lhomme - Communiqué du 30 août 2019



Démission de Nicolas Hulot : aveu
d'impuissance d'un illusionniste


Comme son alter égo Arthus-Bertrand, Nicolas Hulot n'a jamais
rien fait de concret contre les lobbies qu'il prétend combattre


 

Ce n'est pas par hasard que, ces dernières années, les lobbies comme ceux du nucléaire, des pesticides ou de la chasse ont désigné Nicolas Hulot comme leur "ennemi" principal car, en réalité, ils savent bien qu'ils ne risquent rien avec ce personnage qui parle beaucoup mais n'agit jamais.

Avez-vous déjà vu Nicolas Hulot respirer des gaz lacrymogènes devant une centrale nucléaire ? S'enchainer à un camion transportant des pesticides ? S'allonger devant les bulldozers d'un chantier d'autoroute ou de center parc ? Non car, à part faire sa propre promotion au travers d'émissions de télévision elles-mêmes très polluantes, le bonhomme n'a en réalité jamais rien fait de concret pour s'opposer aux destructions environnementales.

Pire, l'hélicologiste s'autorise un train de vie personnel totalement contraire à ses propres préconisations, dopé par les imposants revenus qui lui sont apportés par les produits cosmétiques fort polluants de la marque Ushuaia.

De même, sa fondation censée protéger "la nature et l'homme" est financée de très longue date par diverses multinationales extrêmement nuisible pour l'environnement et les droits sociaux, à commencer par l'entreprise EDF et ses centrales nucléaires.

Dernièrement,
M. Hulot s'est déclaré favorable aux compteurs Linky, sans une seule pensée pour les 35 millions de compteurs en parfait état de marche qu'Enedis a commencé à désinstaller et détruire : une des pires opérations d'obsolescences programmée (sans même parler de toutes les autres tares anti-environnementales et anti-sociales des ces compteurs nuisibles).

Par ailleurs, il est totalement injustifié de porter au crédit de Nicolas Hulot l'annulation de l'aéroport de Notre-Dames-des-Landes, laquelle n'est due qu'au courage des gens de divers horizons qui ont résisté sur place, et en aucun cas aux usuelles lamentations de M. Hulot.

Après avoir longtemps joué la starlette en faisant lanterner divers Présidents de la République, c'est finalement au plus anti-écologiste d'entre eux, le regrettable Emmanuel Macron, qu'il a servi de caution en acceptant d'être un ministre d'Etat sans l'ombre d'un pouvoir, pour le plus grand plaisir des lobbies les plus nuisibles.

Mais, d'ores et déjà, divers autres imposteurs comme les faux écolos (et vraies girouettes) De Rugy ou Pompili sont sur les rangs pour tenter de relever le défi : enterrer la défense de l'environnement et des droits sociaux tout en dopant leurs petites carrières politiciennes…

 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Parfaitement bien résumé la situation du Hulot : sous l'eau, dans les airs, sous terre ou sous (et sur) les mers il savait mettre en lumière des situations inquiétantes ou alarmantes...
Dix ans de tergiversations sous les mandats précédents, il finit par céder aux sirènes d'un Président, plus attaché à sa communication personnelle (et politicienne) qu'aux combats essentiels pour la planète...
Hulot est et ne restera qu'un produit dérivant et dérivé de l'écologie. Un homme pétri de convictions sur la fond, mais dénué d'intentions sur la forme.
Un quasimodo du désenchantement qui a su faire prendre conscience au grand nombre de la beauté et de la magie du monde. Les cercles du pouvoir l'ont habillé en mode illusionniste pour continuer à donner du lustre à une action qui allait à l'encontre de ses convictions intimes. Qu'il allait, de par ses prises de position passées et son aura suscitée auprès du public inverser ou infléchir des décisions.
Atrabilaire et naïf, le consensus ne pouvait venir d'un attelage gouvernemental tirant à hue et à dia. Les costumes et les acteurs ont changé de façade. Les agitations font illusion pour que le fond ne bouge pas d'un iota. Et à ce niveau-là, il semble assuré que ça va empirer.
Le maître à bord, bien en capacité de s'agiter et d'agiter le landerneau, en désignant la particule François de Rugy à ce poste, vient de mettre un coup d'arrêt à cette emphase. L'écume environnementale vient de se transformer en mousse à raser.
Et là, ça risque de devenir très vite barbant!

Anonyme a dit…

Les larmes de Nicolas Hulot lors de la passation de pouvoir.
Brut.

https://youtu.be/jxllw9Ny4Xg

«Soyons disruptifs, inventifs, créatifs» et «solidaire» comme le substantif ajouté à ce ministère...
Et en pointant du doigt son successeur, François De Rugy, c'est nous qui versons un larme!