Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Motions de censure : le quarté des pires arguments..." :
«Benalla et l'arc d'extrême droite.»
«.../...Il a fallu trois décennies de transformation profonde des structures économiques pour que le capital acquière la possibilité objective de faire ce qu'il veut, et la certitude subjective de sa toute-puissance. D'une toute-puissance l'autre, en quelque sorte. Celle du capital en miroir de celle de l'État. Et en quel personnage mieux qu'en Macron, fondé de pouvoir du capital (6), devenu zinzin à se prendre pour un roi de France, ces deux formes de la souveraineté absolue pouvaient-elles mieux se rejoindre, fusionner même ? L'absolutisme politique donne alors la main à l'absolutisme économique, l'aide à mieux s'accomplir, lui ouvre la voie juridique à coups d'ordonnances, et dégage les oppositions en faisant donner les cogneurs « agiles » du cabinet privé.
Les « barragistes » ont vraiment bonne mine.»
Frédéric Lordon
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
vendredi 3 août 2018
Nouveau commentaire sur Motions de censure : le quarté des pires arguments....
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
Extrait de...
https://blog.mondediplo.net/benalla-et-l-arc-d-extreme-droite
Autre extrait qui en dit long sur notre "cécité" sur l'État-racaille que tente d'imposer le "Monarc"...
«Il est vrai qu’on ne passe pas facilement de la pâmoison devant Macron-le-disciple-de Paul Ricœur à Macron chef de bande à la tête d’un État-racaille. Il est plus vrai encore qu’ouvrir les yeux sur toutes ces choses immontrables forcerait à des révisions autrement déchirantes, une révision des catégories générales, les plus difficiles à bouger puisqu’elles commandent une entière vision du monde, dont l’abandon se paye de tous les coûts psychiques de s’avouer à soi-même s’être si longtemps, et si profondément, trompé. Ainsi, de même qu’on n’a jamais réussi à faire reconnaître à l’éditorialisme que le Parti socialiste n’avait plus rien à voir avec le signifiant « gauche », dont l’étiquette lui avait été maintenue dans un mélange d’inertie et de cécité volontaire, de même il n’y aura probablement pas moyen de faire entendre que le néolibéralisme est un anti-démocratisme, qu’il est, par essence et non par accident, un illibéralisme, catégorie précisément formée pour être appliquée aux « autres » (les Hongrois, les Polonais…), c’est-à-dire pour mieux se dédouaner soi-même.»
Enregistrer un commentaire