Effet de loupe déformant? En trois procès, l'actualité renvoie une image grimaçante de la démocratie française. Faire respecter le droit social est aujourd'hui un sport de combat. On a vu récemment des inspectrices du travail - en Haute-Savoie et dans les Yvelines - poursuivies en correctionnelle par des patrons, pour avoir juste accompli leur mission. Inspecteur de l'Ursaff du Vaucluse, Philippe PASCAL subit le même sort depuis 7 ans après avoir épinglé un hôtel-restaurant du Pontet pour travail illégal (1,5 million d'euros de cotisations sociales non payées). Le patron multiplie les plaintes (atteinte à la présomption d'innocence, recel d'enregistrement privé - le témoignage enregistré d'un ancien salarié de l'hôtel-restaurant ayant été porté au dossier...). Le 13 novembre, à partir de 12h30, la CGT appelle à venir soutenir Philippe PASCAL, soumis à un troisième procès devant le TGI d'Avignon. Filmer les luttes semble aussi être devenu un crime. Lors des mobilisations contre la loi El Kohmry, un photographe, Nno Man, avait été interdit de manifestations. On franchit une étape : parce qu'il filmait la lutte des GM&S, le cinéaste Lech KOWALSKI va passer en correctionnelle pour rébellion. Les salariés de GM&S seront avec lui devant le tribunal de Guéret (Creuse), le 15 novembre, à 14 heures, et invitent tous les militants à les rejoindre. Pour défendre la liberté d'informer. Quant aux représentants du personnel, l'air du temps les veut conciliants! Pour avoir voulu défendre les droits d'un collègue revenant d'arrêt maladie à qui on refusait un poste adapté, 9 militants CGT de PSA Poissy sont accusés d'avoir «séquestré» un cadre pendant dix-sept minutes : ils avaient osé fermer la porte du bureau pendant la discussion... Le 16 novembre à 11 heures, jour de leur procès, toute la CGT appelle à se mobiliser devant le tribunal de grande instance de Versailles, place André-Mignot. Pour défendre les libertés syndicales.
Un Smic «réfugiés» à 1 euro de l'heure? Les médias sont friands de témoignages de commerçants du Pas-de-Calais se plaignant de l'effet désastreux qu'aurait sur leur affaires la présence massive de réfugiés dans leur région. Pourtant, certains savent tirer parti de la situation! Pendant trois ans, le gérant d'une supérette de Boulogne-sur-Mer a fait travailler un jeune Afghan sans papiers 63 heures par semaine, moyennant 200 euros par mois, payés de la main à la main. Soit moins de 1 euro de l'heure. Avec malgré tout une semaine de vacances sur ces trois ans, et un hébergement gratuit! Après avoir obtenu un titre de séjour, le jeune homme a osé demander un contrat de travail en bonne et due forme. Le patron lui a refusé... tout en lui réclamant un loyer de 300 euros. Dénoncé anonymement, il a été condamné fin octobre en correctionnelle à six mois de prison avec sursis et 3.000 euros d'amende. Il n'a pas convaincu en expliquant que le jeune homme donnait «un coup de main de temps en temps».
00:08 Non je ne prépare pas l'ouverture du JT...j'ai simplement signé la pétition sur change.org....ces comportements sont scandaleux. Fillon,Balkany et autres voyous ça suffit ! Même si on partage les idées de FI...désolé !
8 commentaires:
http://www.rtl.fr/actu/politique/malgre-son-coup-de-blues-melenchon-prepare-la-prochaine-bataille-face-a-macron-7790880471
On vous entend peu sur l'élue FI qui gagne 5000€ par mois et qui occupe un logement à loyer modéré...
LES LIBERTÉS FOUTENT LE CAMP...
ON SE BOUGE!
Effet de loupe déformant?
En trois procès, l'actualité renvoie une image grimaçante de la démocratie française. Faire respecter le droit social est aujourd'hui un sport de combat. On a vu récemment des inspectrices du travail - en Haute-Savoie et dans les Yvelines - poursuivies en correctionnelle par des patrons, pour avoir juste accompli leur mission.
Inspecteur de l'Ursaff du Vaucluse, Philippe PASCAL subit le même sort depuis 7 ans après avoir épinglé un hôtel-restaurant du Pontet pour travail illégal (1,5 million d'euros de cotisations sociales non payées). Le patron multiplie les plaintes (atteinte à la présomption d'innocence, recel d'enregistrement privé - le témoignage enregistré d'un ancien salarié de l'hôtel-restaurant ayant été porté au dossier...). Le 13 novembre, à partir de 12h30, la CGT appelle à venir soutenir Philippe PASCAL, soumis à un troisième procès devant le TGI d'Avignon.
Filmer les luttes semble aussi être devenu un crime. Lors des mobilisations contre la loi El Kohmry, un photographe, Nno Man, avait été interdit de manifestations. On franchit une étape : parce qu'il filmait la lutte des GM&S, le cinéaste Lech KOWALSKI va passer en correctionnelle pour rébellion. Les salariés de GM&S seront avec lui devant le tribunal de Guéret (Creuse), le 15 novembre, à 14 heures, et invitent tous les militants à les rejoindre.
Pour défendre la liberté d'informer.
Quant aux représentants du personnel, l'air du temps les veut conciliants! Pour avoir voulu défendre les droits d'un collègue revenant d'arrêt maladie à qui on refusait un poste adapté, 9 militants CGT de PSA Poissy sont accusés d'avoir «séquestré» un cadre pendant dix-sept minutes : ils avaient osé fermer la porte du bureau pendant la discussion... Le 16 novembre à 11 heures, jour de leur procès, toute la CGT appelle à se mobiliser devant le tribunal de grande instance de Versailles, place André-Mignot.
Pour défendre les libertés syndicales.
Un Smic «réfugiés» à 1 euro de l'heure?
Les médias sont friands de témoignages de commerçants du Pas-de-Calais se plaignant de l'effet désastreux qu'aurait sur leur affaires la présence massive de réfugiés dans leur région. Pourtant, certains savent tirer parti de la situation!
Pendant trois ans, le gérant d'une supérette de Boulogne-sur-Mer a fait travailler un jeune Afghan sans papiers 63 heures par semaine, moyennant 200 euros par mois, payés de la main à la main. Soit moins de 1 euro de l'heure. Avec malgré tout une semaine de vacances sur ces trois ans, et un hébergement gratuit!
Après avoir obtenu un titre de séjour, le jeune homme a osé demander un contrat de travail en bonne et due forme. Le patron lui a refusé... tout en lui réclamant un loyer de 300 euros. Dénoncé anonymement, il a été condamné fin octobre en correctionnelle à six mois de prison avec sursis et 3.000 euros d'amende.
Il n'a pas convaincu en expliquant que le jeune homme donnait «un coup de main de temps en temps».
19h58, tu prépares l'ouverture du journal télévisé?
00:08
Non je ne prépare pas l'ouverture du JT...j'ai simplement signé la pétition sur change.org....ces comportements sont scandaleux.
Fillon,Balkany et autres voyous ça suffit ! Même si on partage les idées de FI...désolé !
A 14.23. Si on partage les idées dde FI, c'est comme si l'on se jetait du haut du Pont du Gard dans le Gardon sans eau !!!... Désolé aussi!..
Pathétique 21h59, désolé que tu ne saches pas sortir de réflexions plus argumentées...
L'ignorance semble te convenir!
Enregistrer un commentaire