Le Parti Socialiste (Ouvrier) Espagnol (PSOE) n'attire plus les ouvriers mais deale avec le PP. Le Comité Fédéral (CF) du PSOE s'est donc prononcé le 23 octobre, par 139 voix contre 96, pour l'abstention lors de l'investiture à venir du néofranquiste Mariano RAJOY. Et ce au mépris des militants, qui demandaient, majoritairement, des primaires et un congrès extraordinaire. Une pétition en ce sens regroupait rien moins que 90.000 signatures. Mais les "barons" préfèrent le marché au peuple, à la valetaille des adhérents. Par "responsabilité" et défense de la "démocratie" argumentent-ils. Surtout pour préserver le système actuel alors que le bipartisme se meurt. Les "barons" ont conduit le Comité Fédéral d'une main de fer. Sans gouvernement depuis plus de trois cents jours et deux scrutins qui n'ont pas permis de dégager de majorité, le PSOE va donc porter sur les fronts baptismaux le second gouvernement de l'ultra-droite, du FMI et de la Troïka... gouvernement qui va continuer à saigner le pays et les salariés, les chômeurs, les précaires, les ouvriers agricoles, les services publics... Des fédérations entières -Pays basque, Baléares, Catalogne, Fédération madrilène- ne sont pas décidées à obtempérer. Rarement en 138 ans d'histoire le PSOE n'aura été aussi ébranlé. Mais cette abdication a un mérite, celui de clarifier les choses : aujourd'hui, la coalition Unidos Podemos (Podemos, Izquierda Unida, Equo...) devient définitivement la seule véritable alternative progressiste et la seule opposition de gauche en Espagne. Pedro SANCHEZ, de part son éviction à la tête du PSOE, aura permis de mettre en lumière la collusion du PSOE et du PP.
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Le Parti Socialiste (Ouvrier) Espagnol (PSOE) n'attire plus les ouvriers mais deale avec le PP.
Le Comité Fédéral (CF) du PSOE s'est donc prononcé le 23 octobre, par 139 voix contre 96, pour l'abstention lors de l'investiture à venir du néofranquiste Mariano RAJOY. Et ce au mépris des militants, qui demandaient, majoritairement, des primaires et un congrès extraordinaire. Une pétition en ce sens regroupait rien moins que 90.000 signatures. Mais les "barons" préfèrent le marché au peuple, à la valetaille des adhérents.
Par "responsabilité" et défense de la "démocratie" argumentent-ils. Surtout pour préserver le système actuel alors que le bipartisme se meurt.
Les "barons" ont conduit le Comité Fédéral d'une main de fer. Sans gouvernement depuis plus de trois cents jours et deux scrutins qui n'ont pas permis de dégager de majorité, le PSOE va donc porter sur les fronts baptismaux le second gouvernement de l'ultra-droite, du FMI et de la Troïka... gouvernement qui va continuer à saigner le pays et les salariés, les chômeurs, les précaires, les ouvriers agricoles, les services publics...
Des fédérations entières -Pays basque, Baléares, Catalogne, Fédération madrilène- ne sont pas décidées à obtempérer.
Rarement en 138 ans d'histoire le PSOE n'aura été aussi ébranlé.
Mais cette abdication a un mérite, celui de clarifier les choses : aujourd'hui, la coalition Unidos Podemos (Podemos, Izquierda Unida, Equo...) devient définitivement la seule véritable alternative progressiste et la seule opposition de gauche en Espagne.
Pedro SANCHEZ, de part son éviction à la tête du PSOE, aura permis de mettre en lumière la collusion du PSOE et du PP.
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