Aéroport de Toulouse : l'État s'assoit (encore) sur l'intérêt général. Une preuve supplémentaire qu'Emmanuel MACRON a menti. En cédant 49,99% des parts de l'aéroport de Toulouse-Blagnac au consortium chinois CASIL, il jurait la main sur le coeur qu'il ne s'agissait pas d'une "privatisation", l'État gardait 10,1%, les collectivités (ville, département et région) et la chambre de commerce et d'industrie 40%. Mais c'était sans compter sur le "pacte d'actionnaires" liant l'État et CASIL. Le 20 octobre, se tenait enfin l'assemblée générale de l'aéroport, maintes fois reportée face à la fronde du collectif antiprivatisation. Ce jour-là, les représentants de l'État ont voté avec CASIL pour se verser 15 millions d'euros de dividendes! CASIL avait d'abord imaginé ponctionner 50 millions d'euros. Pour les opposants c'était tout simplement un "pillage des réserves". Pourquoi l'État l'y aide t-il? Le pacte, révélé par Médiapart, donne carte blanche à l'actionnaire. Macron, en le signant, a engagé l'État "à ne pas faire obstacle à l'adoption des décisions prises en conformité avec le projet industriel". Encore le grand écart propre au personnage.
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Aéroport de Toulouse : l'État s'assoit (encore) sur l'intérêt général.
Une preuve supplémentaire qu'Emmanuel MACRON a menti. En cédant 49,99% des parts de l'aéroport de Toulouse-Blagnac au consortium chinois CASIL, il jurait la main sur le coeur qu'il ne s'agissait pas d'une "privatisation", l'État gardait 10,1%, les collectivités (ville, département et région) et la chambre de commerce et d'industrie 40%. Mais c'était sans compter sur le "pacte d'actionnaires" liant l'État et CASIL.
Le 20 octobre, se tenait enfin l'assemblée générale de l'aéroport, maintes fois reportée face à la fronde du collectif antiprivatisation. Ce jour-là, les représentants de l'État ont voté avec CASIL pour se verser 15 millions d'euros de dividendes! CASIL avait d'abord imaginé ponctionner 50 millions d'euros.
Pour les opposants c'était tout simplement un "pillage des réserves". Pourquoi l'État l'y aide t-il? Le pacte, révélé par Médiapart, donne carte blanche à l'actionnaire.
Macron, en le signant, a engagé l'État "à ne pas faire obstacle à l'adoption des décisions prises en conformité avec le projet industriel".
Encore le grand écart propre au personnage.
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