Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
vendredi 31 mai 2013
Le MUR association cadre de vie durable
jeudi 30 mai 2013
ALÈS Avant première, le Pôle Mécanique va tenter le buzz sur Internet | Objectif Gard
EXTRAIT
mercredi 29 mai 2013
mardi 28 mai 2013
lundi 27 mai 2013
La droite jusque la ne savait pas comment faire sortir leurs militants du trou
Grâce à Hollande et à l' adoption de la loi sur l'égalité du mariage pour tous
Les droitistes ont trouvé un prétexte ...Ils sortent dans la rue pour manifester incroyable non, merci Coppé
Ils ont sans doute encore beaucoup à apprendre
Leurs extrémistes les effraient
Eux aussi ont leurs casseurs avec leurs petits poings levés... Hou les vilaines ! !
Allez pan pan cul cul pour ces vilains homos qui de toutes façons ne devraient pas changer la petite vie de ces petits manifestants
Le reboussierromain
dimanche 26 mai 2013
Voici un lien pour visualiser les photos citées dans l' article Anduze question ajoutée
https://www.dropbox.com/s/ks9spabk2wej404/QD-29%20mai%202013.ppt
Mairie ANDUZE rajout d 'une question diverse
Vous serait-il possible de nous faire parvenir le PV du dernier CM.
Merci d'avance
Par ailleurs je vous prie de transmettre à monsieur le maire ma demande de question diverse à ajouter à l'ordre du jour du CM du 29 mai.
Ci-joint également les diapositives afférentes.
Cordialement
Jean-Paul Mazen
Monsieur le maire,
Je souhaite que le conseil puisse valider votre décision de laisser construire sur l’espace public diverses extensions de commerces à usage privatif.
Face à la mairie le « grignotage » de l’espace public est, à mon sens, très préjudiciable aux Anduziens.
Dans un premier temps un commerçant, avec votre autorisation, a dépavé l’espace attenant à son commerce de bistrotier sous prétexte que les pavés n’étaient pas plans (sic !).
C’est le même commerçant qui a demandé de retirer le bac à Olivier que l’adjoint en charge avait malencontreusement placé « trop près de sa terrasse » (re-sic !)
Il a rajouté que le préjudice, pour lui, était « de plusieurs milliers d’€uros ».
Un débat a eu lieu en bureau et nous avons obtempéré à cette injonction.
Les deux associés du « Petit jardin du Cévenol», nouveaux propriétaires, ont de même allègrement empiétés sur l’espace public et n’ont pas hésité à emprisonner dans leur construction le lampadaire public.
Je n’imagine pas que vous ayez pu ne pas accepter cette annexion.
Cette terrasse, certes assez jolie, pose problèmes :
- Comment les employés de la commune vont-ils assurer la maintenance ?
- Devront-ils demander l’autorisation d’accéder au lampadaire public ?
- Ces lampadaires publics ne sont pas conçus pour être confinés : quelle responsabilité en cas d’incendie ?
- Y-a-t-il compensation financière pour cet éclairage ? (l’éclairage est-il fourni à titre gracieux ?)
Je souhaite qu’un vote des présents valide ces différents points.
Par ailleurs je souhaite que le conseil ait connaissance des droits de place payés par l’ensemble des commerçants du plan de Brie et budgétisés en 2013
Je souhaite également que le conseil statue sur la réévaluation du droit de place des commerces ayant construit sur l’espace public, compte tenu de l’augmentation significative du chiffre d’affaire généré par ces empiétements (voir ci-dessus).
Je vous remercie par avance.
Jean-Paul Mazen
Conseiller municipal
PS : ci-joint quelques photographies que je souhaite voir jointes à la présente question.
samedi 25 mai 2013
MATHEAUD FAIT APPEL
AUX INJUGES DE MAX
MATHEAUD FAIT APPEL
ALÈS Injures de Max Roustan lors d’un conseil municipal, Benjamin Mathéaud fait appel 25 mai 2013
Benjamin Mathéaud, conseiller municipal PS à Alès, accompagné de son avocat. Ph DR/RM
Mi-mai on apprenait que le maire d’Alès, Max Roustan, avait été relaxé par le tribunal d’Alès, dans l’affaire qui l’opposait à Benjamin Mathéaud, conseiller municipal PS. Ce dernier avait en effet saisi la justice pour “injure publique envers une personne chargée d’un mandat public” suite à un dérapage de l’édile lors d’un conseil municipal daté du 13 février 2012 (voir notre compte rendu du conseil). Après un court temps de réflexion Benjamin Mathéaud a donc décidé de faire appel de cette décision. Il s’en explique à la presse ce samedi 25 mai accompagné de son avocat Me Allard. “Nous avons déposé un appel hier afin que cette décision en faveur de Monsieur Roustan ne puisse servir de jurisprudence dans l’ensemble des conseil municipaux où l’on verrait se dégrader la forme des débats” explique Benjamin Mathéaud. “Le but de notre procédure initiale était bien clair: On peut tout se dire en démocratie pour peu que cela soit fait dans le respect des personnes. Ile s’agit de poser une limite sur le type de propos que l’on peut tenir dans le cadre d’un conseil municipal. Il me semble qu’il y a là une notion d’exemplarité, notamment vis à vis des jeunes générations qui observent le monde politique.” Et le conseiller municipal d’insister : “On n’est pas en réunion de famille ou dans une bodega en fin de soirée…”. Son avocat Me Allard se réjouit dans un premier temps que les exceptions de nullité aient pu être écartées, permettant de poser la question du fonds. “Bien que nous ne connaissions pas la teneur exacte du jugement qui n’a pas encore été frappé, il fait référence à des propos qui sont tenus dans le cadre d’un débat politique”, or pour B. Mathéaud “ces propos dépassent le cadre politique et constituent une injure publique”. De fait il existe un principe d’immunité des propos des hommes politiques dans le cadre des débats (cf les débats de l’Assemblée Nationale), reste à en définir le cadre. Techniquement, confirme l’avocat “l’affaire sera appelée dans un délai de trois mois et probablement renvoyée dans le même délai périodiquement.”
vendredi 24 mai 2013
La direction du pont du Gard ne tient pas ses engagements réçents ! Notre réaction
Bonjour à toutes et tous,
La direction du pont du Gard s'entête à ne pas tenir compte des demandes de suppression du péage piéton cycliste, de la population, des associations, d'un grand nombre de maires, de députés et des offices de Tourismes de la région.
De plus Caesar Toeschi, le directeur, ne respecte pas sa parole prononcée devant les médias "les randonneurs auront le libre accès sur le site" :
Hier à 11h, un groupe de 25 randonneurs accompagnés par un des bénévoles de PdGP, des vrais, avec non seulement le sac à dos et le bâton de marche, mais la carte de la fédération de randonnée dans la poche et... la carte d'abonnement au site prise 1h avant (!), ont été interpellé par un des "prétoriens de l'empereur" qui les a contrôlé avec insistance et suspicion !
Au final, le pauvre soldat, après avoir révolté les randonneurs, était très confus et... nous a octroyé 25 signatures supplémentaires sur notre pétition qui en compte 5045 à cette heure !
Bonjour l'ambiance et la convivialité au pont du Gard ! A quand le rétablissement du culte impérial sur le site ?!!!
Parallèlement à ce fait, hier après-midi votre association se réunissait en conseil d'administration. L'objet en était la validation de la suite de notre action de protestation. Il a été décidé :
1 - L'envoi d'une lettre aux présidents des offices de tourisme, aux présidents des CC pont du Gard et Uzès, au président du pays Uzès-pont du Gard, aux députés et sénateurs du Gard (pour info), au Pdt du CG du Gard (Alary), aux responsables des groupes au CG30, au Pdt de la région (Bourquin).
2 - Pont du Gard et Patrimoine participera à la gde manifestation du 8 juin à 11h, rive droite du pont du Gard avec les associations de la Voie Verte et la fédération cycliste nationale.
Chers amis nous vous invitons tous à participer à ce grand mouvement de protestation.
Montrons au "princeps" que nous sommes aussi déterminé que lui et que nous ne céderons pas devant la remise en cause de nos droits séculiers !
Le Pont du Gard est un bien de l'humanité, tout le monde doit avoir la possibilité de le voir, revoir et admirer.
Il ne doit pas nous être confisqué !!!
Amicalement à toutes et à tous
jeudi 23 mai 2013
Mille milliards de dollars
Luxembourg et Autriche à notre porte facilitent la Fuite des capitaux sur notre continent avec bien sur la Suisse
Chiffre astronomique qui représente combien de fois notre dette je te le demande cher lecteur
Cherchez bien la cause de la crise
La main d' œuvre trop chère dans nos pays ?
Les travailleurs ne travaillent pas assez ?
Beaucoup trop de protections sociales
Et tous ces étrangers qui nous pompent la moelle !
On dépense trop ...On gâche ?
Les pauvres profitent trop d' aide ils sont fainéants !
Les chômeurs profitent du système !
J' en oublie et pas les moins pires
Imaginez la suppression de ces paradis fiscaux
Allez rêvons un peu... Et la vous découvrirez que la cause de la crise n'est pas celle que l'on nous fait croire.
C' est plus facile de s' en prendre au plus faible , stigmatiser des hommes en difficulté
Et leur faire porter le chapeau , taxer , ponctionner , la grande majorité de ceux qui galèrent ...C' est lâche
Le reboussierquipensequ'onnousmeneenbateauaveccettecrise
mercredi 22 mai 2013
mardi 21 mai 2013
Les vases d' Anduze ne sont ils plus ce qu'ils étaient ?
Pourquoi ne résistent ils plus aux intempéries ?
Le gel les dégrade , les détruit , les fabricants Anduziens le spécifient clairement et invitent les acheteurs à les protéger du gel et demandent de ne pas mettre la terre directement en contact avec le vase, mais de protéger avec un pot en plastique
Pourtant , et la je ne comprends plus j' ai dans mon jardin , des pots bon marchés émaillés qui résistent et ne se dégradent pas
Comment peut on fabriquer des vases qui ne résistent plus aux conditions climatiques extérieures
Comment les protéger où les mettre à l' abri si ils pèsent plus de 100kg ?
Les vases d' Anduze ne seraient ils devenus que des vases d' intérieurs ?
Le reboussierquin'estpasd'ici
lundi 20 mai 2013
Un loup dans l'Aubrac
Midi Libre 16/05/2013 :
Le loup filmé sur l'Aubrac
Un agriculteur a capturé en vidéo le passage du canidé dans un champs près de Trélans.
Pour Mathieu Rodier, il n'y a aucun doute. C'est bel et bien un loup qu'il a aperçu, le 6 mai dernier, avec son frère, au Brouillet, à Saint-Pierre-de-Nogaret. "Il était dans le champ, on a eu le temps de le voir. C'était à peine à 100 mètres des habitations", explique celui qui est également secrétaire général des Jeunes Agriculteurs
dimanche 19 mai 2013
samedi 18 mai 2013
reseau.nouvelle donne
il se pourrait bien que cette économie financière ne soit pas seule responsable
Extrait:
il se pourrait bien que cette économie financière ne soit pas seule responsable : la corruption, les conflits et autres prises illégales d'intérêts, les va-et-vient entre le public et le privé qui permettent la constitution de jolis pactoles et autres magots, ne seraient-ils pas indissociables de l'état d'une classe politique impuissante,
...
Projet de golf !!!!!!!
le 25 mai, venez semer sur la ZAD golfique !
10:30 Alès : manif devant la mairie. Remise du loyer de fermage à l'agglo.
10:30 St Hilaire: regroupement de tracteurs devant la mairie et cortège vers le champ. Labour d'un champ de l'agglo.
12:30 repas tiré du sac près du champ
Ou : Sandwichs, vin, gâteaux, café vendus au profit de l'association
Après-midi: semons des courges!
Interventions de paysans recherchant terres à cultiver. Promenade découverte de la ZAD
+ d'infos: www.sainthilairedurable.com/
vendredi 17 mai 2013
jeudi 16 mai 2013
mercredi 15 mai 2013
Faisons de la politique autrement
Faisons de la politique autrement
Le Front de Gauche appelle à une marche citoyenne le Samedi 1er juin 15H30 , Place Montcalm à Nîmes
Il ne s'agit pas pour nous socialistes ne retirer notre soutien au Gouvernement. Celui-ci reste indiscutable. Cela ne doit pas pourtant pas nous empêcher, en toute clarté, d'être à l'écoute de ce qui se dit, et d'entendre les critiques qui se font jour. Cette attitude serait totalement irresponsable.
Après la marche à la Bastille avec de très nombreux participants, le Front de Gauche du Gard appelle donc le 1er juin à cette marche départementale.
Au-delà de quelques considérations tactiques ou stratégiques, que l'on peut supposer, sont objectif est de :
Lutter contre la domination de la finance, avec une reforme fiscale d'ampleur ; une lutte contre l'évasion fiscale, un contrôle public et démocratique sur les banques et la finance...
Donner la priorité́ aux salaires, à la sécurisation de l'emploi, à la protection sociale, aux services publics, à l'investissement industriel et à une véritable transition écologique.
Aller vers une VIe République, pour une refondation démocratique de nos institutions, pour redonner le pouvoir aux citoyens, donner de nouveaux droits aux salariés, pour une démocratisation des élections avec la proportionnelle, pour en finir avec les conflits d'intérêts, pour une réelle indépendance de la justice.
Il ne s'agit surtout pas, pour nous socialistes de nier ces préoccupation légitimes.
Nous voyons en effet, que les députés PS voteront contre la proposition de Loi du Front de Gauche sur l'interdiction des licenciements boursiers, considérant que « la lutte contre les licenciements boursiers est déjà engagée », a dit Thierry Mandon. L'administration pourra déjà « examiner les plans sociaux au regard de la situation réelle des entreprises » a-t-il dit.
« C'est un enterrement de première classe » a lancé André Chassaigne, « là aussi c'est une capitulation. » pense-t-il.
Le projet de Loi sur l'emploi, lui, devait être adopté définitivement mardi, transposant l'accord « flexibilité-sécurité » signé par certains partenaires sociaux et salué comme « historique » par l'Elysée.
Mais la fracture est là. Cet accord a été refusé par la CGT, FO et le Front de gauche. L'usage du « vote bloqué » par le Gouvernement pour accélérer le débat, a mis en fureur tous les groupes, socialistes exceptés.
C'est donc aussi sur ces conditions de fonds et aussi sur cette situation stratégique difficile, que nous devons nous interroger.Je vous adresse mes amitiés socialistes.Pierre Dard
mardi 14 mai 2013
Rappel - "Réveillons l'Assemblée" ce soir en direct sur Mediapart
Collectif Roosevelt
Réveillons l'Assemblée
En direct sur Mediapart
Ce soir de 19h à 20h30
Ne manquez pas la retransmission en direct sur Mediapart du lancement de l'opération « Réveillons l'Assemblée »
Edwy PLENEL animera les débats au cours desquels interviendront notamment Pierre LARROUTUROU, Susan GEORGE, Patrick PELLOUX, Laurent MAUDUIT, Bruno GACCIO, Patrick VIVERET, Olivier BERRUYER, Zalie MANSOIBOU, Patrick DOUTRELIGNE et d'autres invités.
Cette retransmission est en accès libre et n'est donc pas réservée aux abonnés. Si vous ne pouvez pas être devant l'Assemblée ce soir, soyez nombreux devant Mediapart tout à l'heure et n'hésitez pas à réagir en direct sur le site de Mediapart, sur Twitter ou sur Facebook.
Bonne soirée à tous !
lundi 13 mai 2013
dimanche 12 mai 2013
FERIA Démonstration de force des Anti-corridas à Alès… En images | Objectif Gard
Extrait:
samedi 11 mai 2013
Venez me rejoindre à Reveillons l'Assemblée Nationale ! le nouvelle donne
Network Email
vendredi 10 mai 2013
Lettre d'information de la Fédération du Gard du PS
Cher(e) ami(e), cher(e) camarade,
Suite à un article paru dans le Canard enchaîné qui met en cause notre fédération, je te prie de trouver ci-dessous le droit de réponse que je leur ai adressé.
Je te prie de recevoir mes amitiés socialistes.
Stéphane Tortajada,
Premier secrétaire fédéral
Droit de réponse au Canard enchaîné
Cher Canard,
Nous qui te lisons depuis des années et reconnaissons ton grand talent littéraire, nous sommes surpris de voir que tu n'as pas la même plume pour compter.
En effet dans ton article en date du 7 mai 2013 intitulé "Château de cartes avant les primaires du ps", tu attribues à la Fédération du Gard du PS une augmentation de 180% des adhésions. Or la réalité est toute autre puisque le nombre d'adhérents dans notre département n'a augmenté que de 9,1%.Merci de bien vouloir en informer tes lectrices et lecteurs.
Bien à toi
Stéphane TortajadaPremier secrétaire fédéral de la Fédération du Gard du PS
jeudi 9 mai 2013
mercredi 8 mai 2013
mardi 7 mai 2013
lundi 6 mai 2013
MOUVEMENT POUR UN REVENU INCONDITIONNEL D'EXISTENCE
BonjourNous vous invitons à venir visionner le film "Revenu de Base" et à participer au débat sur le revenu inconditionnel d'existence dans un de nos atelier le Dimanche 19 Mai
un revenu garanti pour tous,
Extrait de l'article de Mona Chollet dans le monde diplomatique de mai 2013 numéro 710. de notre correspondante Marie Jo Gazel
Inventer une autre vie, d'autres rapports sociaux, peut sembler hors de propos en période de crise. L'exercice n'a pourtant jamais été aussi nécessaire.
On travaille, et, grâce à ce travail, on perçoit de l'argent. Une telle logique est si bien ancrée dans les esprits que la perspective d'instaurer un revenu inconditionnel, c'est-à-dire de verser à chacun une somme mensuelle suffisante pour lui permettre de vivre, indépendamment de son activité rémunérée, apparaît comme une aberration.
Pourtant, bourses aux étudiants, congés parentaux, pensions de retraite, allocations familiales, indemnités de chômage, régime français des intermittents du spectacle, minima sociaux sont autant de prestations qui ont en commun de découpler revenu et travail. Donc, le revenu garanti est une utopie qui est « déjà là » !
La première conséquence d'un revenu de base étant de faire disparaître le chômage comme problème, on économiserait. Et déjà dans les sommes engagées dans la poursuite de l'objectif officiel du plein-emploi, le revenu garanti étant universel et inconditionnel, il pourrait être versé à tous, pauvres et riches, ces derniers le remboursant par l'impôt.
1960
Cette mesure fut prônée dans les années 1960, par des économistes aussi différents que James Tobin (la taxation des transactions financières) et le libéral Milton Friedman.
Il devrait être versé mensuellement à chaque individu, de la naissance à la mort (les mineurs touchant un montant plus faible que les adultes), et non à chaque foyer. Il pourrait être cumulable avec les revenus du travail. Chacun pourrait choisir de faire de sa vie ce qu'il souhaite : soit continuer à travailler, soit conserver la jouissance de son temps, soit alterner. Ces projets ouvriraient des possibilités d'associations libres extraordinaires. Évidemment, la valeur de ce temps libre croît avec le nombre de personnes avec lesquelles il est possible de le partager. Le revenu garanti modifierait donc considérablement à la fois le rapport au travail, le rapport au temps, le rapport à la consommation et le rapport aux autres pour un grand nombre de gens. Il est certain qu'il imposerait de créer de nouveaux modes de socialisation, sans occulter le fait qu'un certain repli notamment chez les femmes risquerait de les cantonner au foyer.
1968
C'est aux États-Unis qu'est apparue cette idée de revenu de base progressiste. Initiateur en 1968 avec Paul Samuelson, John Kennedy Galbraith et 1200 autres économistes, d'un appel en ce sens, Tobin fait introduire son projet de démogrant dans le programme de Georges McGovern dont il est le conseiller lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 1972. Après la lourde défaite du candidat démocrate face à Richard Nixon, le projet est enterré.
1980
Il refait surface en Europe, dans les Pays-Bas dans les années 1980. Le collectif Jacques Fourier organise en 1986 un colloque à l'université catholique de Louvain et donne naissance au réseau européen pour le revenu de base qui deviendra mondial en 2004.
1988
Déjà, les débats parlementaires autour de la création du revenu minimum d'insertion (RMI) par le gouvernement de Michel Rocard en 1988 avait amené Jean-Michel Belorgey à mettre en cause les efforts d'insertion liés au RMI. « Du fric pour vivre ! ».
1994
En France, face au gouvernement de Monsieur Édouard Balladur en 1994, la création du Collectif d'agitation pour un revenu garanti optimal (Cargo) s'intègre à cet ensemble contre le chômage (AC.). Le philosophe écologiste André Gorz se rallie à l'idée, qui trouve également un écho au sein du mouvement altermondialiste en cours de constitution.
2010
En Allemagne, c'est Madame Suzanne Wiest, qui, (suite à une rencontre avec Häni et Schmidt, les fondateurs en Suisse alémanique du réseau d'initiative pour le revenu de base), lance une pétition publique qui connaît un vif succès et qui aboutit en 2010 à un débat au Bundestag.
2012
Certains intermittents du spectacle militent pour leur régime d'indemnisation en 2003 et aussi pour son extension à l'ensemble de la population de façon à normaliser l'alternance de périodes chômées et de périodes travaillées. Ce qui amènera Christophe Girard, maire socialiste du quatrième arrondissement de Paris a plaider en octobre 2012 pour l'instauration progressive d'un revenu universel.
Compte tenu de la résistance des mentalités, l'idée aurait sans doute bien du mal à s'imposer.
Le revenu de base vise d'abord à fournir à tous le minimum vital, que ce soit au nord ou au sud, où il a aussi ses partisans. On estime qu'il aurait pour effet de stimuler l'activité économique dans les pays en développement et de la réduire légèrement ailleurs. Mais il ne mettrait pas à bas le capitalisme, et, même si certains lui associent un projet de revenu maximum, il ne supprimerait pas les inégalités.
Ce changement implique de faire confiance aux individus.
Plutôt que de renverser un ordre injuste pour le remplacer par un ordre juste, le revenu de base donnerait « une impulsion culturelle ». Il apporterait à la fois une reconnaissance et un encouragement aux activités hors marché, de manière à entamer une transition dont nul ne peut prédire où elle mènerait. Bien sûr un Nicolas Bavarez nous dit que « pour les couches les plus modestes, le temps libre, c'est l'alcoolisme, le développement de la violence et de la délinquance. »
Le changement de société serait tout sauf facile : « les gens devaient réfléchir à ce qu'ils ont réellement envie de faire ! Pendant des années, on est allé au turbin sans se poser de questions ! Là, on se demande ce que cela pourrait donner ! »
Il ne faut pas oublier que « la disparition du salariat » figurait parmi les objectifs inscrits par la Confédération Générale du Travail (CGT) dans la Charte d'Amiens, en 1906 !.
Pourtant, nous sommes toujours dans le mental qui veut que le travail soit une source irremplaçable de dignité et de réalisation de soi, un vecteur essentiel d'intégration sociale, car il confère à l'individu « sa qualité d'homme entier, producteur et citoyen » (Jean-Marie Harribey d'ATTAC).
Le « droit au travail » est inscrit dans la déclaration des droits de l'homme et du citoyen ; mais « peut-il exister un droit d'être obligé de faire quelque chose ? ».
Le revenu de base permettrait donc à certains salariés de ne plus l'être, et aux chômeurs qui le souhaiteraient d'occuper à nouveau un emploi. On peut aussi imaginer l'atout que représenterait un revenu garanti « en cas de grève de longue durée ? »
La plupart des emplois ne procurent à leurs titulaires ni l'estime de soi ni le sentiment de servir l'intérêt général, quand ils ne leur donnent pas le sentiment franchement inverse. Et lorsqu'il est question du plein-emploi des « 30 glorieuses », n'oublions jamais que le prétendu plein-emploi des années 1960 était celui des hommes !».
Cigale insouciante, fourmi industrieuse, ou abeille pollinisatrice?
MARX prédisait qu'on arriverait à un moment où le savoir accumulé au fil de l'histoire par l'ensemble de la société serait le cœur de la création de valeur. Avec l'avènement de l'économie de l'immatériel, nous y sommes. L'essentiel de la production de richesses se jouerait donc en dehors de l'emploi. Entre les figures de la cigale insouciante et de la fourmi industrieuse, Moulier-Boutang en interpose une troisième, celle de l'abeille : son travail de pollinisation ne crée pas de valeur directe, mais aucune production ne pourrait exister sans lui. De la même façon que chacune des activités quotidiennes les plus anodines participent indirectement à l'économie.
On reste ainsi nous dit Gorz sur le plan de la valeur du travail et du productivisme. Le revenu d'existence n'a de sens que s'il n'exige ni ne rémunère rien. Il doit au contraire permettre la création « de richesses non monnayables ».
Dans l'ensemble des pays capitalistes d'Europe nous dit-il, on produit trois à quatre fois plus de richesses qu'il y a 35 ans. Cette production n'exige pas trois fois plus d'heures de travail, mais une quantité de travail beaucoup plus faible. L'emploi stable à plein temps devient le privilège d'une minorité. Que doit être une société dans laquelle le travail à plein temps de tous les citoyens n'est plus nécessaire, ni économiquement utile ? Quelles priorités autres qu'économique doit-elle se donner ? Comment doit-elle s'y prendre pour que les guerres de productivité, les économies de temps de travail profitent à tout le monde ? Comment peut-elle redistribuer au mieux tout le travail socialement utile de manière à ce que tout le monde puisse travailler, mais travailler moins et mieux tout en recevant sa part des richesses socialement produites ?
Posons-nous le problème à l'envers : comment faire pour que malgré les gains de productivité, l'économie consomme autant de travail que par le passé ?
Comment faire pour que de nouvelles activités rémunérées viennent occuper ce temps que, à l'échelle de la société, les gains de productivité libèrent ? À quels nouveaux domaines d'activité peut-on étendre les échanges marchands pour remplacer tant bien que mal les emplois supprimés par ailleurs dans l'industrie et les services industrialisés ?
On connaît la réponse : le seul domaine possible et celui des services aux personnes. Une « tertiarisation » de l'économie, une« société de services » prenant le relais de la société industrielle. Nous sommes dans la réflexion de : au-delà de l'économie, au-delà du travail rémunéré, la rationalisation économique libère du temps et continuera en libérer, et il n'est plus possible de faire dépendre le revenu des citoyens de la quantité de travail dont l'économie a besoin. Il n'est plus possible non plus de continuer à faire du travail rémunéré la source principale de l'identité et du sens de la vie pour chacun
Cette libération du temps en une liberté nouvelle et en des droits nouveaux ne peut que créer une nouvelle société vont où vont s'ouvrir de nouveaux espaces aux activités sans but économique et/ou devront être reconnus ces activités qui n'ont pas la rémunération pour but ; une dignité et une valeur éminente tant pour les individus que pour la société elle-même.