vendredi 4 mars 2011

GRAPPE 3 : ça pédalait dans la choucroute ! Bio ?

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Nous avons assisté à un « grand moment de mauvaise foi » à la dernière assemblée générale de GRAPPE 3, hier soir !
Le président de la dite association destinée comme chacun le sait, à promouvoir l’agriculture biologique sur les communes du canton, s’est exprimé pour le rapport moral.
Et alors là ! C’est parti dans tous les sens !
Sur fond de querelle intestine mais néanmoins visible entre les caves coopératives de Massillargues-Atuech et de Tornac, l’auditoire (un peu sidéré) a appris que le projet de fusion tombait à l’eau, que les pourparlers étaient rompus, que c’était décidé et qu’il n’y avait plus rien à dire. Circulez ! Y-a rien à voir !
L’animatrice qui avait présenté peu auparavant les objectifs de l’association dont le projet d’une étude économique pour la fusion des deux caves, figurait en bonne place, paraissait quelque peu désemparée par la réaction de son président. La conseillère générale aussi, qui a essayé malgré tout de tempérer les propos hostiles et pour tout dire assez incohérents du président.
De « il ne suffit pas d’avoir le label AB pour faire du bio (c’est nouveau et suivez mon regard ?) »
« j’ai créé l’association pour « lutter » contre le Grand-Alès (sic) », tout un fatras d’affirmations aussi péremptoires que confuses, le tout bien loin des réelles préoccupations des agriculteurs présents dans la salle.
Dommage quand même que l’égocentrisme prime sur l’intérêt général, que les inquiétudes économiques des jeunes agriculteurs en cours de conversion n’est pas été entendues, que le vrai sens de la démarche vers le Bio soit dénaturé par l’orgueil et les ambitions personnelles.
Les vignobles de Tornac, Massillargues-Atuech et pourquoi pas Lézan, sont sensiblement sur le même terroir et peuvent les uns et les autres produire et vendre des vins de qualité, une rationalisation des outils de production paraitrait pourtant bien relever de l’intérêt général ?
Avec le développement actuel du tourisme, les caveaux de vente connaissant un succès grandissant, il serait par contre aberrant de n’en garder qu’un seul, comme semble l’exiger en préalable à toute discussion, le président de la cave de Massillargues-Atuech.
Ignorance ou manque d’expérience ? Dans toute fusion d’entreprises, les économies d’échelle envisageables doivent concerner ce qui « coûte » et non ce qui « rapporte » ! C’est d’une évidence tellement absolue que prétendre le contraire relève de l’absurdité ou de la mauvaise foi.
Pas beaucoup d’humour dans cette note, mais je pense que la belle initiative de GRAPPE 3 pour le développement local de l’agriculture biologique, méritait mieux que ce « salmigondis » de frustrations mal digérées.
Dommage ! Dommage pour le terroir ! Dommage pour le territoire de la Communauté de Communes toute prête sans nul doute, à aider la ruralité ! Dommage pour le Conseil Général qui s’investit dans cette démarche ! Et dommage pour les agriculteurs qui préfèreraient probablement des actions « concrètes » plutôt que des jeux de pouvoir personnel sans intérêt pour la collectivité !

« Celui qui ne sait pas se taire sait rarement bien parler » Pierre Charron

Biologiquement vôtre,
Signé Grapillon

21 commentaires:

Anonyme a dit…

tant que "certains" siègerons au conseil d'administration de la cave d'Attuech le fusion ne se fera pas, pour eux l'ennemi c'est Tornac, et c'est pareil pour tout le reste, la chasse, l'école et j'en passe, lamentable.

Boit sans soif... a dit…

Même si les querelles entre les caves de Tornac et de Massillargues ne datent pas d'aujourd'hui, il est fort dommageable qu'elles s'étalent ainsi sur la place publique.
Mais non, y'en a qui ne savent pas mettre de l'eau dans leur vin !
Au fait, il en avait pas un peu abusé, le pésident en question ?
Il aurait mieux fait de... vous lacher la grappe !

Anonyme a dit…

Accablant ! Ceux de Tornac vont-ils remettre en oeuvre les bombardes de leur château pour exterminer ceux de Massillargues ? Et réciproquement ?

Anonyme a dit…

Il n'y a pas de querelle entre les caves de Massillargues Atuech et Tornac, lisez mieux ce que dit ce réboussier.
Il y avait seulement un projet d'entreprise dans le cadre d'un rapprochement qui apparemment s'est terminé unilatéralement.
Ca viendra, un jour ?

Anonyme a dit…

C'est lamentable d'en arriver à une telle situation... La cave d'Atuech aurait dû passer en bio avant celle de Tornac! Ils n'ont pas senti que ça allait dans le sens de la demande des consommateurs.
Manque vraiment de flair certains vignerons!

Anonyme a dit…

Quel dommage! Un problème d'égo de la part du président de la cave de Massillargues-Atuech ne va pas permettre aux deux caves de travailler ensemble. Il faut savoir que la cave de Masillargues préfère amener son blanc à St-Christol plutôt qu'à Tornac :ils n'ont pas de pressoir pour le blanc. C'est triste à mourir. Je ne comprends pas que le président soit le suppéant de Geneviève Blanc.
Que de gachis!

Anonyme a dit…

il parait qu 'Attuech a offert son pour les voeux de Roustan à St Jean

Anonyme a dit…

La madone Ségolène qui se dit si proche des jeunes lorsqu’elle court
les plateaux de télévision parisiens, oublie de dire que dans son
Poitou, capitale du Chabichou elle supprime des budgets liés à
l’éducation et à l’entreprenariat des jeunes.

Près de 11 millions d’euros de crédits de travaux dans les lycées
supprimés d’un coup de canif alors que tous disent que les lycées de
la région font partis des moins bien entretenus de notre pays.

Mais pourquoi ne veut-elle pas rénover les lycées ? Et bien parce que
Ségolène récemment converti à la « nouvelle économie verte » préfère
placer ces crédits au profit des jardins collectifs. Vous savez les
jardins collectifs, c’est tellement plus important que l’éducation
des jeunes !!!

Et pour l’entreprenariat des jeunes ? On raye au crayon les 3
millions d’euros des bourses régionales au micro crédit. Vous pensez
quoi ? Que l’entreprenariat des jeunes intéresse dame Ségolène ? Bien
sûr que non !!! C’est beaucoup plus important d’embaucher à tour de
bras les amis des amis à la région. Le clientélisme politique coûte
en frais de personnel près de 102 millions d’euros, parmi les plus
élevés des régions françaises.

On comprend mieux pourquoi 80 % des jeunes titulaires d’un Bac + 5
fuient le Poitou-Charentes pour les régions voisines, le plus fort
taux en France. Car pour la jeunesse l’avenir ne s’écrit pas avec
Ségolène.

Anonyme a dit…

Je confirme aussi qu'il n'y a ni guerre ni rivalité entre Massillargues-Atuech et Tornac ! C'est absurde de le voir ainsi, car des vignerons de Massillargues-Atuech apportent leur récolte à Tornac et vice versa. Simplement c'est la cave de Tornac qui la 1ère a franchi le pas pour investir dans la production de vin bio. Compte-tenu des nouvelles conversions en bio sur les deux communes, on aurait simplement pu espérer que, la sagesse aidant, ces investissements puissent profiter aux nouveaux convertis ? Mais la sagesse ? Ce n'est ni dans les caves, ni dans les communes, c'est dans la tête (ou pas !) de ceux qui en ont la charge.

Anonyme a dit…

19:02 La cave d'Atuech aurait dû passer au bio avant celle de Tornac ? Quel intérêt ? avant ou après, il ne me semble pas que le problème se pose ainsi en terme de préséance ! L'intérêt général serait au contraire de prendre le train en marche (surfer sur la vague) dans l'intérêt bien senti des vignerons des deux caves ! Hélas certains intérêts particuliers paraissent primer aujourd'hui.

Anonyme a dit…

atuech a regale roustan pour la seance des voeux a st jean du gard dans le meme temps la soeur du president et la conseillere cantonale manifestent a anduze pour la 2c2a le president se place sur les deux tableaux de toute facon il sera gagnant dans un cas ou dans l autre. moralitesoyer faux cul et vous serez gagnant

Anonyme a dit…

Il reste encore un gros travail de réveil des esprits à faire, et c'est sans doute ce qui est compliqué à réaliser avec de jeunes agriculteurs qui pensent productivité et pognon, et les anciens qui ont toujours fait comme "avant" en touchant primes à l'arrachage et prime au replantage ,sans avoir réfléchi à l'avenir, et au fait que dans une France qui boit de moins en moins de vin, il faut, pour continuer d'exercer ce métier, privilégier la qualité à la quantité. Il est évident que
passer en bio, ne doit pas se réduire à surfer sur la mode, mais nécessite une véritable prise de conscience. Tout le monde n'est pas près à reconnaître que pour être plus fort il faut se fédérer. Les agriculteurs ne sont pas près non plus à comprendre que pour vivre mieux, il faut peut-être, penser un peut moins à cette sacrosainte rentabilité, mais se poser la question du pourquoi on exerce ce métier. Quand on sait ce pourquoi on vie et on bouge, surtout quand on est agriculteur, on devrait parvenir à avoir ce supplément d'âme indispensable, non?
Je n'aimerais pas personnellement être à la place d'un président de cave, qui non seulement se doit d'être un bon animateur, et en même temps être le porte voix sans état d'âmes de coopérateurs qui n'ont pas encore fait cette indispensable remise en question, ou ne veulent pas changer leur mode de pensée et de fonctionnement. Cela ne doit pas être facile a vivre au quotidien, Bon courage! et peut-être qu'avec le temps.

Anonyme a dit…

Bien vu 07:27 c'est exactement ça.
C'est le bal des faux-culs......Qui veulent donner des leçons!!!

Anonyme a dit…

Y'a pas une erreu de casting, là ? Que vient faire le texte de 21.32 sur Ségolène ?
Mais peut-être, vu l'heure, avait-il abusé du tornac ou de l'atuech, d'où confusion !
Lol

Anonyme a dit…

le commentaire du 04/03 à 21 h32 mériterait un article directement sur le réboussier car en tant que commentaire de nombreux lecteurs vont le rater
merci Réboussier
NFB

Anonyme a dit…

12:42 signé NFB : Mais que vient faire Ségolène dans ce débat ?
Et dans un autre d'ailleurs ? C'est au Réboussier à juger par lui-même de l'opportunité de mettre ce commentaire en article ! Pour ma part, outre le fait que Primo, taper sur Ségolène en ce moment c'est discutable alors que la position du front national dans les sondages est bien plus préoccupante. Deuxio, ces affirmations venues d'on ne sait où ? mériteraient d'être vérifiées. Tertio, généralement le Réboussier connait les auteurs des articles et c'est bien mieux pour la fiabilité des informations.

Anonyme a dit…

à 22h52; Historiquement ce sont des vignerons de M-Atuech qui portaient l'idée de passer en bio et qui se sont tournés vers Tornac où la proposition a été mise en oeuvre...
Ce n'est pas une question de "préséance", mais relever qu'une autre tentative aujourd'hui échouerait serait "calamiteux" pour la qualité des produits et des sols!
Il ne s'agit pas simplement de "surfer sur une vague" mais redonner du sens à une profession.
Je souhaite que la démarche aboutisse et que les querelles d'égo s'affranchissent pour le bien de tous!

Anonyme a dit…

Réboussier, Ségolène n'est pas à sa place...

Anonyme a dit…

18:41 ok pour dire que les querelles d'égo s'affranchissent pour le bien de tous. Mais de prétendre qu'historiquement la démarche Bio viendrait des vignerons d'Atuech ? C'est totalement inexact ! La démarche à laquelle très peu de gens croyaient, le président actuel compris, est venu d'une poignée de vignerons, dont un et non des moindres était bien de M-Atuech. Seule la cave de Tornac a entrepris les investissements nécessaires à une époque où le marché du vin bio était quasi-inexistant. La démarche bio a été la démarche personnelle de quelques vignerons avec pour seules frontières, celles de leurs parcelles. Les 1ères années ont été difficiles, malgré les aides importantes aux vignerons en conversion, les réticences étaient nombreuses de part et d'autres pour le partage des coûts de vinification. Parler d'une démarche venue d'une commune plutôt que d'une autre n'a aucun sens. Le président actuel n'y croyait pas, il n'était pas le seul et c'était son droit le plus absolu. Celui de Tornac à l'époque, qui faisait partie des vignerons en conversion bio a entraîné la cave dans cette démarche et le présent lui donne raison. Tornac ou Atuech ? C'est sans intérêt ! Le seul intérêt c'est comment réussir au mieux pour que le plus de vignerons possible puissent se convertir en bio sans multiplier les coûts et profiter de ce qui a été déjà réalisé à la cave de Tornac ! Le reste c'est de l'amour propre "communo-franchouillard", sans intérêt pour la collectivité !
Un vigneron pas encore bio

Anonyme a dit…

allez y continuez comme ca, max rigole et Boni sourit.

Anonyme a dit…

il est malheureux vu le nombre d'agriculteurs qu'il y avait dans la salle que l'on donne cette image... ne nous laissons pas parasiter par certaine personnes presente dans cette salle que nous voyons de partout qui seme la zizanie et qui sont improductifs et vivent au crochet d'associations.
monsieur le president de grappe 3 sortait les loups de la bergerie mettait les gens qui travaillent la terre autour d'une table et peut etre passez la main a du sang neuf