lundi 8 mars 2010

La neige nous dit "revenez à l'essentiel" !

A une semaine des régionales, ne pouvait on rêver meilleur démenti des thèses fumeuses des bobo-écolos et de leur prétendu "rachauffement".
L'hiver 2009-2010 aura été marqué par deux évènements "climatiques": la révélation des mensonges et manipulations du GIEC qui avait théorisé ce fameux "réchauffement", et des hivers exceptionnellement froids et neigeux en Amérique du Nord, en Europe et en Asie, appuyant ainsi les milliers de scientifiques qui osent maintenant contester la chape de plomb du GIEC, désormais empêtré dans ses mensonges révélés par les media anglosaxons, ce qu'on appelle déjà en Angleterre et en Amérique le "climate-gate", que la Tribune, un des rares media français indépendants, évoqua en se demandant "si les scientifiques avaient menti"... pendant ce temps l'Antarctique et l'Arctique n'ont jamais connu un tel niveau de glaciation depuis trente ans, la mer Baltique n'a jamais été gelé à ce point depuis des décennies que même les brise-glace ne peuvent plus la franchir, et c'est avec un sourire certain que vous vous souviendrez comment certains au début des années 2000 "prédisaient" que plus jamais un enfant ne saurait ce qu'est la neige.

Que n'aura-t-on pas infligé au peuple au nom de ces mensonges pourtant ? le totalitarisme idéologique d'une petite bourgeoisie aisée qui aura pris sa revanche sur les travailleurs de Renault, qui leur avaient barré la route des usines Billancourt en 68, sur les ruraux, les agriculteurs, les chasseurs, les viticulteurs, qui n'ont jamais reçu que leur mépris, alors que ce sont bien les "bouseux" qui ont nourri ce pays depuis 60 ans, grâce à la production intensive. Et on parle bien de nourrir le peuple, pas de machins "bio" réservés à une élite.

Taxe carbone, écotaxes diverses et variées sur les carburants, le fuel, le gaz... tout ça au détriment des plus modestes ! et certains d'évoquer même des péages urbains pour ajouter une barrière ultime aux discriminations sociales que la géographie des villes a déjà figé depuis longtemps entre les centre-ubains, propres, blancs et riches, et les banlieues périphériques, laissées à l'abandon, métissées et paupérisées. Oui c'est cela la réalité urbaine aujourd'hui en France : les voitures pour l'élite, la joie des transports collectivisés qui se lit sur le visage des banlieusards entassés dans les wagons sales et étouffants de la RATP. Voilà aujourd'hui comment se distinguent la première classe de la seconde, entre les bobos en vélibs et les ouvriers, salariés et précaires entassés dans l'underground.

Combien de mesures contre les automobilistes auront poussé à cette dimension physique de la discrimination sociale ? grâce à l'écologie, on aura réussi à discriminer ainsi des millions de travailleurs, de péri-urbains et de péri-ruraux, ayant chaque jour besoin de leur auto pour aller au boulot. Et Kyoto aura coûté 8 millions d'emplois industriels à l'Union Européenne en dix ans, selon l'aveu même du GIEC.

Oui les "prêcheurs de l'apocalypse" ont eu tort, sur le climat, comme ils ont tort sur le soi-disant danger des téléphones mobiles ou du WiFi, ce que jamais aucune épreuve scientifique n'a jamais démontré. Comme ils ont tort aussi sur les OGM, dont l'Amérique Latine, l'Afrique et l'Asie savent bien qu'ils seront indispensables pour nourrir les 800 millions d'affamés aujourd'hui dans le sud, et les 3 milliards d'individus qui vont porter la population mondiale à quasiment 9 milliards d'ici à 2020 alors que l'eau potable viendra à manquer et que nous devrons gérer le manque d'eau, le manque de terres exploitables, et le manque de rendement des productions agricoles conséquent si nous ne trouvons pas la bonne "formule" pour produire plus, avec moins de ressources. On ne les nourrira pas, ceux là, avec du "bio" !

Il est temps d'en finir avec tous ces mensonges, et revenir à l'essentiel, à la seule urgence pour les générations futures : la question sociale, la croissance, la relance de la politique industrielle, seule créatrice de vrais emplois, d'un vrai boulot, c'est à dire un CDI, un salaire, une maison et une bagnole pour sortir le week-end ou en congés payés, bref, ce qu'on appelait autrefois "le progrès social", chez nous, et simplement répondre à l'urgence alimentaire au sud pour nourrir les 9 milliards de terriens que nous serons en 2020

Envoyé par Bruno de Vauvert

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Que de mots pour dire tant de sottises hargneuses !
Une seule remarque : Le réchauffement GLOBAL n'empêche en rien des grands froids ou de la neige ici et là, jamais entendu parler à Vauvert du Gulf-Stream ou du Nino (désolé, mon clavier n'a pas le "n" espagnol avec sa tilde) ?
Ce qui n'exclut pas la réalité cruciale de la question sociale, et l'urgence de ne pas la laisser aux entreprises soucieuses de leur seul profit... Peut-être doit-on faire face en même temps à plusieurs urgences, et pas à une seule ?

Alfred de Chapel a dit…

Bonjour Bruno,

J'ai lu avec attention ton plaidoyer.
Je tiens à souligner deux ou trois points, en vrac…

Il faut effectivement se méfier du catastrophisme et lire L'histoire du climat de E. Le Roy Ladurie pour mieux comprendre les fluctuations du climat. Ceci dit, rejeter en bloc les travaux du GIEC est une grande erreur et l'affaire récente masque l'intérêt réel de ces recherches. Il faut aussi prendre en compte le paradoxe du réchauffement : modification de la circulation du gulf stream qui peut avoir l'effet inverse au réchauffement (qui lui est une réalité mesurée, à moins que tu aies des contre-mesures à produire… ;)).

Dans un contexte où le pétrole viendra à manquer (voir les travaux de l'ASPO sur le "peak oil"), cela arrange les politiques qui y trouvent un élément de stimulation pour accélérer un changement qui devient inéluctable, mais bon, je ne développerai pas, ce sujet est trop complexe pour qu'on le résume ici.

Sur la crise alimentaire à venir, tu sembles manquer d'informations puisque, en haut lieu, et je le tiens de source sûre, on sait dès aujourd'hui que si notre mode d'alimentation à base carnée s'étend à la planète, nous n'aurons pas assez de surface agricole pour nourrir tout le monde. Chose aggravée par l'urbanisation qui fait disparaître, rien qu'en France, soixante mille hectare par an. Ce n'est pas une mince affaire, et là encore, la caricature a ses limites…

Un phénomène lié à cela est celui de la perte de fertilité des sols : le problème est constaté en France où des sols agricoles, à force de pratiques productivistes, se retrouvent en voie de minéralisation : c'est un processus qu'il sera difficile de renverser.
Donc, avant de jeter l'anathème sur l'agriculture biologique, il faut avoir en main les éléments pour comprendre, car ce mode de culture est une solution pour redonner à nos sols la fertilité nécessaire. Il est prouvé que passer la totalité des cultures en "bio" en faisant l'effort de diminuer la part de viande dans notre alimentation, permettrait de nourrir l'humanité de manière durable.

Je ne vais pas reprendre chaque point de ton brillant exposé, mais simplement m'attarder sur le dernier : si le seul rêve que l'on puisse nourrir est celui de, je cite, d'avoir "une maison et une bagnole pour sortir le week-end ou en congés payés", il ne faut pas s'attendre à voir venir quelque progrès social. Comme tu l'évoques, le grand progrès social serait de réaliser que notre développement qui tourne à la folie consumériste est une des causes de la pauvreté des pays dits du sud.

Le progrès serait non plus de défendre nos soi-disant besoins dans un égoïsme forcené, mais de devenir moins gourmands et plus partageurs !

Bien cordialement,

A.C. - fantôme de l'ère glaciaire

Anonyme a dit…

Quel plaisir de lire enfin du "politiquement incorrect" car si certains points peuvent se discuter, la forme me plait bien. Perso je les appelle "les terroristes verts" où les "Kmers verts" quand au GIEC on voit le sérieux de leurs travaux, sur la fonte de l'himalaya ils n'ont fait qu'une erreur de vircule, prévisions à l'an 2035 au lieu de 2350, ils pourraient au moins se relire
unréboussierécoloàsonéchelle

Anonyme a dit…

Formidable, je découvre qu'il reste même des dinosaures qui ont survécu à notre époque; puisqu'il fait froid ce matin c'est que le "réchauffement climatique" c'est du pipeau ; alors surtout ne changeons rien: une bagnole pour chacun des 9 milliards de terriens et on sera sauvé de la crise. Vrai que pour l'instant le dérèglement climatique touche surtout les pays les plus pauvres de la planète, alors bon, nous autres autant continuer à en profiter encore quelques années (sur le dos de qui à votre avis?)