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Notre liberté de communication est telle qu’une logghorée de verbe, de nom, de sujet, d’article, d’interview, de phrase assassine, de compliment acerbe nous abreuvent quotidiennement. Nous abreuver ne nous désaltère pas. J’ai le sentiment que cette liberté stérile nous empêche de nous exprimer. La liberté de communication est confondue avec la liberté d’expression.
Ce qui me ramène aux débordements récurants de Mr FRECHE. A mon sens, il ne s’agit là que d’un babillage subliminal qui permet d’attirer l’attention sur son personnage.
Les mots ont une telle importance que l’on devrait accepter de s’en indigner que lorsqu’ils traduisent une authentique indignation.
Porter mon indignation au-delà de ces querelles de pouvoir, veiller à ne pas la gaspiller afin qu’elle n’en perde pas sa crédibilité, ne pas devenir sourde aux mots qu’expriment les véritables maux, voilà à mon sens un enjeu de taille pour aller vers l’intériorité citoyenne.
Nos indignations seront banalisées et confondues, récupérées par des causes douteuses si nous n’y prenons garde.
Anne Marie STEINMETZ
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