mardi 6 octobre 2009

OFFICE DE TOURISME

La loi du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales a opéré une simplification
et une harmonisation du statut des offices de tourisme, d’une part, en supprimant la distinction
juridique entre les offices de tourisme et les offices du tourisme et, d’autre part, en accordant
aux collectivités locales compétentes le pouvoir exclusif de créer ces structures.
Missions
Aux termes de l’article L133-3 du code du tourisme, « l'office de tourisme assure l'accueil et
l'information des touristes ainsi que la promotion touristique de la commune ou du groupement
de communes, en coordination avec le comité départemental et le comité régional du tourisme.
Il contribue à coordonner les interventions des divers partenaires du développement touristique
local.
Il peut être chargé, par le conseil municipal, de tout ou partie de l'élaboration et de la mise en
oeuvre de la politique locale du tourisme et des programmes locaux de développement
touristique, notamment dans les domaines de l'élaboration des services touristiques, de
l'exploitation d'installations touristiques et de loisirs, des études, de l'animation des loisirs, de
l'organisation de fêtes et de manifestations culturelles.
Il peut être autorisé à commercialiser des prestations de services touristiques.
Il peut être consulté sur des projets d'équipements collectifs touristiques.
L'office de tourisme soumet son rapport financier annuel au conseil municipal. »
Les offices peuvent faire l’objet d’un classement.
Statut juridique
Pour exercer ces compétences, l'office peut revêtir les formes juridiques rencontrées couramment
dans l’exploitation des services publics locaux : le statut juridique et les modalités d'organisation
de l'office de tourisme sont déterminés par le conseil municipal ou l’organe délibérant du
groupement de communes.
Les collectivités intéressées ont ainsi la faculté de choisir entre une gestion directe, sous forme
de régie, et une gestion indirecte. Elles peuvent également créer leur office de tourisme sous la
forme d’un établissement public industriel et commercial (EPIC).
. la régie :
Depuis 2001, les communes et leurs groupements peuvent confier la gestion de leurs offices de
tourisme à des régies, quelles que soient les missions dont ils sont investis. Pour autant, les
collectivités doivent reconnaître à leurs régies un caractère administratif ou industriel et
commercial selon la nature de leurs activités. Cette qualification n’est pas sans conséquence sur
les règles de fonctionnement des organismes, le budget et les dispositions statutaires applicables
aux personnels. En outre, elle est de nature à limiter l’évolution des offices, notamment dans
l’hypothèse d’ajout d’activités commerciales aux missions traditionnelles d’accueil,
d’information et de promotion en matière de tourisme.
. la gestion indirecte :
La gestion indirecte peut s’exercer par le biais d’une association ou d’une société d’économie
mixte locale (SEML).
. le cas particulier des EPIC :
Créés à l’origine par les préfets à la demande des conseils municipaux des seules stations
classées ou communes littorales, pour gérer des offices du tourisme, ils constituent une catégorie
particulière d’établissements publics conçus initialement pour assurer l’exercice des
compétences touristiques spécifiques. Depuis la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et
responsabilités locales, cette forme juridique est accessible à toutes les communes et la
distinction entre office du tourisme et office de tourisme a disparu.
Les EPIC permettent une relative souplesse de gestion. Un large éventail de missions est
susceptible de leur être confié, sans que leur caractère, administratif ou industriel et commercial,
ait un quelconque effet sur la structure et le budget. Ce dernier peut comporter, sans conditions,
des produits d’exploitation, des subventions et des recettes fiscales. Ces ressources potentielles
permettent de financer des services tant administratifs qu’industriels et commerciaux.
Textes de référence : code du tourisme, articles L. 133-1 à L. 133-10, articles 134-5 et 134-6,
Articles R. 133-11 à R. 133-31 et R.134-12 à R. 134-20.

18 commentaires:

Anonyme a dit…

La 2C2A est un canton rural et touristique. Le tourisme est un des acteurs économique le plus important de nos communes (dailleurs Roustan ne s'y trompe pas)et Anduze est un des villages le plus attrayant de tout le bassin sud cévenol. Comment se fait il que la mairie d'Anduze d'abord puis la communauté de communes ensuite ne se soient pas interressées de plus près au fonctionnement de l'O.T, l'outil principal du développement touristique ? Cet Office devrait faire le lien entre tous les acteurs économiques, touristiques et culturels du canton et valoriser les potentiels existants. Au lieu de cela Messieurs Monin et Rabier passent leur temps à se valoriser et utilisent cet outil à leur propre compte. Vous semblez découvrir, Réboussier, le disfonctionnement de cet Office intercommunal du Tourisme alors que tout le monde sait que cet organisme ne rempli pas son rôle et depuis des années. A part peut-être M. Baeckland, tous ceux qui sont passé dans le bureau de la présidence (et d'autres postes également) l'ont fait dans le but de servir leurs intérêts personnels.
Je n'ai rien contre l'ambition quand elle est au service d'une cause et non l'inverse, ce qui est malheureusement le cas avec M. Monin.
Vivement le changement.
P.S : pourrait on connaître exactement ce qui s'est passé lors de la dernière réunion de l'O.T ? Quels sont les faits qui vous ont entrainé à démissioner ?
Merci
terraterre

Anonyme a dit…

Lisez les lettres de démission
D’autres parts les professionnels du tourisme y compris les grands sites devraient s'intéresser en
premier lieu à l'OT , ce qui n’est pas toujours le cas
C’est leur vitrine !!!
C’est eux qui devraient financer un max cet office et non les contribuables lambda

Anonyme a dit…

Pourquoi les commerçants, les artisans et professionnels du tourisme laissent faire ça ?
Merci de leurs réponses
C’est notre vitrine Anduzienne et communautaire
Effectivement il y a eu une autre période ou c’était le même genre d’état de chose et après avoir viré quelques verrues tout était rentré dans l’ordre et voila que le même genre de personnage réapparaît dommage !
Réveilliez vous, vous qui êtes abonnés car cette association et la votre et mettez y de l’ordre
Riri

Anonyme a dit…

un max ?
ah! non pas un Max , je plaisante il y a un Max qui lui voudrait bien avoir notre office
jeux de mots

Gerberac a dit…

Ce sont, pour la plus grand part, les profesionnels du tourisme qui financent l'Office. Pour les hébergeurs, par exemple, la totalité de la taxe de séjour est rétrocédés à l'OT et constitue la plus grosse part de son budget. C'est donc le TOURISTE qui finance l'OT, puisque c'est lui qui paye cette taxe.
Les commerçants lambda (à moi d'utiliser ce terme) ne financent en rien l'OT. Or, ils font leur chiffre maximum pendant la saison. Là se situe peut-être une injustice, vous ne croyez pas ?
Le contribuable lambda, comme vous dites, n'est pas concerné par le budget de l'OT. Or, sans le tourisme, il ne disposerait pas des même infrastructures ! Moins de médecins, de pharmaciens, de commerçants grands ou petits, etc.
Parlons pas sans savoir !
Merci à 08.27 de rendre justice à Daniel Baeckelandt pour le travail bénévole qu'il a exercé honnètement pendant de longues années, contrairement aux dires et insultes qui ont accompagné son éviction par les sieurs Monin et Rabier.

Anonyme a dit…

Il ne faut pas non plus dire n'importe quoi je suis né ici, avant que les touristes ne découvrent notre région
les infrastructures existaient et ce n'est pas les touristes qui ont construit Anduze
Se sont les campings qui ont drainé ces touristes au début
Je maintiens que des sites, style petit train ou bambouseraie devrait financièrement participer beaucoup plus aux ressources de l’OT

Anonyme a dit…

exact , ceux la ne sortent pas grand chose de leur porte monnaie et portant se gavent bcp
pourquoi ne payent ils pas en rapport de leurs entrées ?
reponse attendues

Anonyme a dit…

exact , ceux la ne sortent pas grand chose de leur porte monnaie et portant se gavent bcp
pourquoi ne payent ils pas en rapport de leurs entrées ?
reponse attendues

Anonyme a dit…

Le financement de l'Office ? Bien sûr que les choses doivent être revues régulièrement, tout évolue et doit être revu constamment ! C'est pas "y-a qu'à" et "faut qu'on" qui font avancer plus vite ! Pour l'Office, les problèmes sont clairs, c'est 2 personnages égocentriques et incompétents qui ont pris le pouvoir et font leurs petites affaires en solitaires ! L'onanisme n'a jamais fait augmenter la natalité !

Anonyme a dit…

Je veux bien qu'on fasse payer les commerçants mais si vous voulez être justes il y en a deux sortes.Par exemple :
Mon boucher est ouvert toute l'année et donc profite aussi bien des mois fastes que des mois d'hiver où le client est plus rare. Vous n'allez pas me dire que c'est à lui de financer.
Par contre les commerçants qui font neige et soleil, qui n'ouvrent que l'été ici.... vous pouvez y aller. Ca me gène que tout soit fermé l'hiver.

Anonyme a dit…

Encore faut-il que l'office du tourisme soit vraiment "responsable" du nombre de touristes. Franchement vous croyez qu'avec les amateurs qui y évoluent, ça changerait grand chose à la fréquentation s'il disparaissait? C'est bien les "attractions touristiques" qui attirent. On visite pas l'OT ! Pour juste servir de point info, il coute cher, très cher ...

Anonyme a dit…

Ce n'est pas l'Office de tourisme qui doit être mis en cause, c'est sa gestion d'officine "occulte" ou évoluent 2 "clampins" qui feraient mieux de s'occuper de leur jardin potager ou de jouer aux dominos ! Ils auraient la paix et nous aussi !

Anonyme a dit…

Mais l'un d'entre eux cultive déjà son jardin ! Avec son pseudo festival des artistes, il a semé tout un champ de navets !

Anonyme a dit…

Mais l'un d'entre eux cultive déjà son jardin ! Avec son pseudo festival des artistes, il a semé tout un champ de navets !

7 octobre 2009 12:25


hihihi pas mal vu !
ce sont qui les navets ? des nomsssssssssss
dick

Anonyme a dit…

DU TEMPS DE MONSIEUR FABRE ET
BROUGERE ET TANT D'AUTRES IL N'Y AVAIT PAS UN TEL BINS A L’OFFICE, TOUS TRAVAILLAIENT EN HARMONIE, (DU MOINS EN APPARENCE)
IL EST VRAI QU'AVEC LE NET LES INFOS SONT PLUS FACILE A GLANER

Anonyme a dit…

Tiens les MAJUSCULES reviennent ? Ou il a bloqué son clavier ? Fabre, Brougère ? Mais c'est de quelle époque ? Il paraît qu'on disait même : Alès, petite ville à côté d'Anduze !

Anonyme a dit…

Fabre, Brigère ! Ah nostalgie quand tu nous tiens ! Et de Gaule ? Et Malraux ? Et André Chanson ? Bé oui, tout change, mon pauvre monsieur !

Anonyme a dit…

Eh oui, tout change à l'office depuis qu'on a MM Rabien et Monier ! Heu... Mabier et Ronin ! Non Bourrin et Ratier ! Oh et puis zut ! Etait-ce mieux avant ? Non ! Mais c'est pire aujourd'hui !