Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
jeudi 20 avril 2017
mercredi 19 avril 2017
Axel Kahn
Bonjour, mes amies et amis. À J - 4, moi aussi j'aborde des sujets "politiques". Hier soir à Rennes, la santé, le cancer, l'éthique et la fin de vie. Ce soir à Paris, la violence. Demain à Lyon, l'humain, la machine et le robot. Vendredi, à Paris, le sport. Après, on vote.
Je ne ferai plus à ce stade aucun pronostic. Certes, Emmanuel Macron est en bonne position mais, tous sondages confondus, juste en plateau, peut-être légèrement déclinant. Autour de 23 %. MLP décline, elle a perdu cinq % d'intentions de vote depuis le début de la campagne et se situe à ce jour autour de 22 %. Elle pourrait peut-être louper le second tour. JLM et FF progressent encore, autour de 19 %. Compte tenu de ces dynamiques, tout est encore possible. EM, assez stable depuis le renfort de François Bayrou, devrait ne plus connaître de grande évolution. Cependant, la campagne de MLP est ratée. Des mouvements restent possibles, de sa frange marionmaréchaliste conservatrice et intégriste vers Francois Fillon et de sa franche populaire issue de la gauche vers Jean-Luc Mélenchon. Donc, suspense total, cette campagne, pas plus violente et méchante que les autres, après tout, est passionnante.
Je voterai à gauche. Cependant, étant un conférencier type couteau suisse multi-lames, je m'intéresse aussi à tous les aspects des positionnements des candidats. Et là, sur le plan des préférences, je grappille.
J'accorde, mes amis le savent, une importante considérable à la politique internationale. Nostalgique d'une volonté gaulliste, par certains côtés mitterandienne, de faire de la France un point d'équilibre entre les blocs et les camps, de servir de pont de liaison entre eux, je suis outré de la politique d'alignement européano-atlantiste menée par Fabius et Hollande. À l'aune de cette analyse, je suis intéressé par les approches d'Emmanuel Macron, de Jean-Luc Mélenchon et de François Fillon, en fort désaccord avec celle de Benoît Hamon.
Pour ce qui concerne la politique et l'organisation européennes, il n'est pour moi pas possible, si on porte en soi l'idéal européen (j'ai été un eurocrate !), de ne pas vouloir en remettre radicalement en chantier les bases. Je récuse sur ce point le satisfecit d'EM à l'Europe d'aujourd'hui et me sens plus proche du révisionnisme hamoniste ou du radicalisme mélenchoniste. Position intermédiaire des fillonnistes.
Sur le plan sociétal (fin de vie, sexualité, IVG, laïcité, drogues), c'est du libéral EM que je suis le plus proche. Co-artisan de la loi Léonetti, j'en défends l'esprit et la lettre.
Sur le plan économique, mes conceptions sociale-démocrates et keynésiennes me rapprochent des deux candidats de gauche, BH et JLM. Je donne un satisfécit particulier à Benoît Hamon pour son analyse pénétrante du bouleversement à venir du travail productif et de la part qu'y prendront les robots-IA et les humains. Ses solutions, parfois mal formulées, constituent néanmoins l'une des contributions les plus originales à cette campagne.
Au total, il faudra bien que je vote. Bon, ce sera à gauche, parce que c'est moi. Et puis, faire le deuil de la présence de la gauche au deuxième tour s'il existe une toute petite chance qu'elle soit présente, je n'y suis pas prêt. Je voterai de ce fait sans doute Jean-Luc Mélenchon, ce dont tout le monde se fout, d'ailleurs, avec raison. Mais je sais bien que, les mœurs des réseaux sociaux ayant imposé l'impudeur en tout domaine, ma réserve aurait semblé singulière.
Quant à vous, vous voterez bien comme vous l'entendez !
Bonne journée !
Axel
mardi 18 avril 2017
La newsletter Elections du mardi 18 avril
18 avril 2017
Elections 2017
Les #5 infos de la présidentielle aujourd'hui Sarkozy refuse de s'afficher avec Fillon, Le Pen chahutée par des Femen, Macron s'entoure de célébrités...
Grands discours, petites phrases, propositions-chocs ou anecdotes… Chaque jour, jusqu'au 7 mai 2017, date du second tour de l'élection présidentielle, franceinfo résume ce qu'il ne faut pas rater de l'actualité de la campagne. Voici l'essentiel à retenir de ce mardi 18 avril.
#1 Sarkozy refuse de s'afficher avec Fillon et Juppé
Nicolas Sarkozy et Alain Juppé regroupés autour du candidat de la droite... L'image est trop belle pour être vraie. Malgré les demandes de l'équipe de François Fillon, cette "photo de famille" ne devrait pas avoir lieu "sauf miracle", lâche une proche du candidat contactée par franceinfo. Seul Alain Juppé a pour le moment accepté de se montrer à ses côtés, mercredi 19 avril, lors d'une déplacement à l'école 42 à Paris. L'équipe de François Fillon essaye toujours de convaincre l'ancien chef de l'Etat de s'afficher avec leur candidat avant le premier tour.
#2 Le Pen chahutée par deux Femen
Alors que Marine Le Pen s'exprimait sur la scène du Zénith de Paris, lundi 17 avril, une femme est montée sur scène avec un bouquet de fleurs qu'elle a lancé sur la candidate, avant d'ouvrir son gilet pour laisser apparaître des inscriptions sur sa poitrine. Vers 21h30, une deuxième militante Femen s'est levée dans le public avec des inscriptions sur le torse. Les deux ont été exfiltrées par le service de sécurité.
#3 Des journalistes molestés au meeting de Fillon
Deux journalistes de Buzzfeed ont été menacés physiquement lors du meeting de François Fillon à Nice, lundi 17 avril. Ils ont été pris à partie par le service d'ordre alors qu'ils filmaient l'interpellation de deux agitateurs qui avaient crié "rends l'argent" lors du discours du candidat. Une journaliste de BFMTV a quant à elle été visée par un crachat dans la salle. Une semaine auparavant, d'autres journalistes avaient déjà été pris pour cible lors d'un meeting du candidat à Paris.
#4 Macron s'entoure de célébrités à Bercy
Line Renaud, la chanteuse Keren Ann, l'acteur Vincent Lindon ou encore le footballeur Yohan Cabaye... Tous étaient présents au meeting parisien d'Emmanuel Macron, à Bercy, lundi 17 avril. C'est la première fois dans cette campagne qu'un tel parterre de célébrités s'affiche publiquement pour soutenir un candidat. Une affiche "people" inédite pour renforcer la visibilité du meeting d'Emmanuel Macron dans la plus grande salle de France.
#5 Fillon renonce à poursuivre Poutou
"Je vais vous foutre un procès !" En plein débat avec tous les candidats, mardi 4 avril, François Fillon avait menacé Philippe Poutou, qui l'avait accusé de se servir "dans les caisses". "Un cri d'agacement", reconnaît aujourd'hui le candidat de la droite dans un entretien à la Voix du Nord, publié lundi 17 avril. François Fillon précise qu'il ne poursuivra pas le candidat du NPA... "s'il ne recommence pas !"