Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
jeudi 30 mars 2017
Et le gagnant de la contre-élection est...
Et le gagnant de la contre-élection est...
Jeudi dernier, on lançait la contre-élection : une expérience qui...
Si vous n'arrivez pas à voir les images, lire l'article iciLe vote autrement
Présidentielles 2017
ET LE GAGNANT DE LA CONTRE-ÉLECTION EST…
30-03-2017
Jeudi dernier, on lançait la contre-élection : une expérience qui proposait une simulation d'élection présidentielle avec un autre mode de scrutin - le vote alternatif.
Très rapidement, il s'est passé un truc génial : notre plateforme a été énormément relayée, par les médias (Le Point, France 24, Glamour, Maddyness, Numérama, Mashable, Les Echos Start...), sur les réseaux sociaux… Au final, on a eu plus de 45 000 participants - et on peut vous dire qu'on n'en espérait pas tant.
Pour autant, cette contre-élection ne doit pas être considérée comme un vrai sondage : même si 45 000 votants, c'est énorme, les personnes mobilisées sur la plateforme étaient surtout des jeunes, urbains, actifs sur les réseaux… c'est à dire un échantillon pas forcément représentatif de la population française. L'idée était surtout de mettre en avant une autre manière de réfléchir à l'élection, et aussi une autre façon, pour chacun des participants, de réfléchir à son propre vote.
Ceci étant dit, voici donc le résultat que vous attendez tous :
Et le vainqueur de la Contre-élection est…
Il a été élu au 10ème décompte avec 29.983 votes
soit 65,63 % des voix enregistrées sur le site lacontrelection.com
entre le jeudi 23 mars et le mercredi 29 mars 2017 à 20h.Comment est-on arrivé à ces résultats ?
Pour rappel, la contre-élection utilise le principe du "vote alternatif". Le principe, c'est que les électeurs ne votent qu'une fois, en classant tous les candidats par ordre de préférence. Au moment du dépouillement, on élimine le candidat ayant obtenu le moins de voix... puis on reporte ses voix vers le 2e choix des électeurs qui avaient voté pour lui. Et on recommence le processus jusqu'à ce qu'un candidat obtienne la majorité absolue. (Si besoin, on avait tout expliqué ici).
Mais pour mieux comprendre, voici le détail des votes commenté round par round.
La Contre-Election round par round
Round 1 : Cheminade en route vers la sortie.
Premier coup d'oeil au score : Hamon et Macron sont au coude à coude, Fillon plus en retrait. Mélenchon a une avance confortable alors que Marine Le Pen est clairement en dessous du niveau auquel la placent les sondages.
Sans trop de surprise, Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès) est le premier candidat éliminé. Régulièrement dernier des intentions de vote dans les sondages, Cheminade récolte moins de 100 voix (89, exactement), soit 0,2 % des votants de la Contre-Election.
Round 2 : Arthaud met les voiles.
Pour qui avaient voté les fans de Cheminade ? Parmi ses 89 voix, 20 se reportent vers Mélenchon, 14 vont à Asselineau, 12 à Macron, 10 à Poutou et 10 à Lassalle. En gros : 54 % des voix se reportent vers les "petits candidats" - même si, globalement, le report reste très éclaté.
En ne récupérant que 3 voix, Nathalie Arthaud, de Lutte Ouvrière, ne parvient pas à remonter dans le classement… et elle est donc à son tour éliminée avec un score final de 0,6 % - conforme aux sondages.
Round 3 : Lassalle prend la porte.
Suite à l'élimination de Nathalie Arthaud, François Fillon est le seul à ne récupérer aucune voix. Le premier bénéficiaire ? Philippe Poutou, plébiscité par 50 % des électeurs d'Arthaud. Mélenchon récolte quant à lui 24 % des voix. Les voix d'Arthaud restent donc à 81 % à gauche. En ne récupérant que 16 voix, Jean Lassalle est le nouvel éliminé - il obtient un score final de 1,38%.
Round 4 : Dupont-Aignan quitte (encore) le plateau.
Eliminé au tour précédent, Lassalle cède 26 % de ses voix à Mélenchon, 18 % à Macron, 12 % à Hamon, et surtout 13 % à Poutou : une performance notable car elle permet à Poutou de gagner une place au classement en passant devant Asselineau.
Et c'est la grosse surprise pour ce 4e round : crédité de 4,5 % dans les sondages, Nicolas Dupont-Aignan, régulièrement considéré comme le 6e homme de l'élection, sort prématurément du jeu.
Round 5 : Marine prend l'eau.
Grosse empoignade en bas de tableau après l'éviction de Dupont-Aignan : toujours au coude à coude, Asselineau passe à nouveau devant Poutou, en récupérant 13 % (145 voix) des suffrages de Dupont-Aignan tandis que Poutou ne prend que 5% (soit 60 voix). Pour la première fois, Fillon récupère lui aussi des voix (28 %). De son côté, Marine Le Pen (Front National) hérite de 21 % des suffrages. Mais, visiblement moins en vogue auprès des participants de la Contre-Election qu'auprès des répondants aux sondages nationaux, elle est éliminée dès le 5e tour avec un score final de 4,02%.
Du côté du podium, le classement Mélenchon/Macron/Hamon reste inchangé.
Round 6 : Bons bisous de Poutou
A qui vont les voix de Marine Le Pen ? 36 % de ses suffrages vont vers Asselineau (669 voix), 30 % vers François Fillon (554 voix), 18 % vers Mélenchon et 10 % vers Macron. En bas du tableau, Poutou récupère 4 % des voix de Le Pen. Mais cela ne suffit pas : successeur de Besancenot, représentant du Nouveau Parti Anticapitaliste et ouvrier dans l'automobile, Poutou coupe le moteur avec 4,55% des voix totales.
Round 7 : Exit Asselineau
En haut de tableau : Mélenchon conforte son avance en récupérant 69 % des voix de Poutou. Il atteint ainsi 42 % des voix. Derrière, il est suivi de Macron à 20 %, Hamon à 19 % et Fillon à 10 %. Hamon a récupéré 20 % des voix de Poutou, tandis que Macron et Fillon n'ont eu droit qu'à respectivement 3 et 1 %.
Pour ce 7e round, c'est donc Asselineau (Union Populaire Républicaine), le partisan du Frexit, qui est le nouveau candidat à prendre le chemin de la sortie. Il aura récolté au final 6,31 % des voix.
Round 8 : Fillon se fait tailler un costard
Après le Asselineauxit, 57 % de ses voix filent vers Mélenchon - soit 1649 suffrages. Hamon récupère lui 11 % des voix et réduit l'écart avec Macron qui ne prend que 3 %. De son côté, François Fillon bénéficie d'un report de voix assez massif, avec 29 % des voix (830 voix). Mais ça ne suffit pas : avec un score final de 12,55 %, François Fillon se prend donc une belle veste.
Round 9 : Hamon, tout en carton
On est clairement dans le Money Time : Mélenchon caracole en tête avec 46,05 % des voix, mais il n'a toujours pas la majorité absolue. Tout va donc dépendre des reports de Fillon. A qui ceux-ci profiteront-ils ?
Verdict ? Mélenchon récupère 26 % (1510 voix) des voix de Fillon et passe très, très près - à 0,65 point de la majorité absolue avec 49,35 % des suffrages. Par ailleurs, Macron récupère 61 % (3524 voix) et atteint le score global de 28,66 %. Hamon, lui, n'obtient que 12 % des reports : le candidat PS reste dernier du triumvirat de tête et quitte la partie avec 21,98 %.
Round 10 : The Final Countdown
Cette fois, on est au pied du mur. Sauf miracle, Mélenchon bénéficie d'une confortable avance et devrait remporter l'élection. Mais comment se reportent les voix d'Hamon ?
Depuis le tour précédent, 74 % des voix de Hamon se sont reportées vers Mélenchon. Ce qui donne le score final suivant :
Mélenchon, 65,63 % ; Macron, 34,37 %.
Mélenchon conforte donc son avance et finit par largement remporter la Contre-Election.
Pour résumé, voici tous les reports de vote résumés en un tableau :
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Une devinette
Encore une belle journée, mes amies et amis. Je vous souhaite d'en profiter pleinement. Pour moi, coude au corps, comme d’habitude : 9h 30, avec Jean-Jacques Bourdin sur RMC pour parler du "martyr de Saint Sébastien"....vous voyez. Puis gare, Orléans, Blois, conférence au château de Blois (ça va pas être mal, remarquez...). Un peu de stress car mon éditeur Stock a décidé de publier mon prochain livre "Jean, un homme hors du temps" en octobre. Reste à ce que je le termine.....
Tiens, une devinette très difficile.
Un homme fait en 2005 campagne pour le vote non au TCE, il dirige cette campagne avec deux autres responsables de son parti qui a appelé a voter oui. Il prétendra cependant, dans le secret de l'isoloir, avoir in fine, voté oui. Affirmation invérifiable et qui, si elle était exact, témoignerait d'un personnage bien peu cohérent. Leader d'un parti de gauche, il met tout son poids dans la balance pour inscrire dans la constitution - c'est une première depuis 1793 - un article limitant les droits individuels. Il critique la générosité envers les réfugiés fuyant la guerre et la mort. Il impose une réforme libérale du droit du travail qu'il fait passer en utilisant à trois reprise un article de loi qui permet d'éviter le débat parlementaire. Il demande à ses ministres de canarder sans relâche l'ex-ministre de l'économie qui vient de quitter le gouvernement et qu'il voit comme un rival. Il ourdit un complot pour rendre impossible la candidature à sa succession du président de la République. Il se présente à sa place à la primaire de son camp dont il signe expressément la charte, évidente : soutenir le vainqueur. Battu, il confirme cet engagement devant des millions de téléspectateurs. Puis il renie sa signature, son engagement et viole les règle de toute primaire. Il annonce son vote en faveur de celui qu'il avait demandé de "canarder sans relâche", que cela n'arrange d'ailleurs guère. Qui est-ce ? Quel avenir politique souhaitez-vous lui réserver ?
Axel Kahn
Tiens, une devinette très difficile.
Un homme fait en 2005 campagne pour le vote non au TCE, il dirige cette campagne avec deux autres responsables de son parti qui a appelé a voter oui. Il prétendra cependant, dans le secret de l'isoloir, avoir in fine, voté oui. Affirmation invérifiable et qui, si elle était exact, témoignerait d'un personnage bien peu cohérent. Leader d'un parti de gauche, il met tout son poids dans la balance pour inscrire dans la constitution - c'est une première depuis 1793 - un article limitant les droits individuels. Il critique la générosité envers les réfugiés fuyant la guerre et la mort. Il impose une réforme libérale du droit du travail qu'il fait passer en utilisant à trois reprise un article de loi qui permet d'éviter le débat parlementaire. Il demande à ses ministres de canarder sans relâche l'ex-ministre de l'économie qui vient de quitter le gouvernement et qu'il voit comme un rival. Il ourdit un complot pour rendre impossible la candidature à sa succession du président de la République. Il se présente à sa place à la primaire de son camp dont il signe expressément la charte, évidente : soutenir le vainqueur. Battu, il confirme cet engagement devant des millions de téléspectateurs. Puis il renie sa signature, son engagement et viole les règle de toute primaire. Il annonce son vote en faveur de celui qu'il avait demandé de "canarder sans relâche", que cela n'arrange d'ailleurs guère. Qui est-ce ? Quel avenir politique souhaitez-vous lui réserver ?
Axel Kahn
mercredi 29 mars 2017
Valls le sincère, le fidèle, le respectueux, l' honnête…
Valls le sincère, le fidèle, le respectueux, l' honnête…
Ben voila !
C' est notre Fillon de "gauche ?", sans certaines casseroles ?
Mais dans l'esprit du non respect de la parole tout y est !
L' argument massue : il faut contrer Les le Pen
Donc ce Valls considère que les choix politiques se font en fonction des sondages
Deuxième tour Macron , le Pen ????
Donc soutenons Macron
Pourtant le passé récent nous montre la non fiabilité de ces sondages
En fait la vraie raison du soutien de Macron par Valls est certainement tout autre et non avouable
Avec toutes ces trahisons, ces manquements à la parole comment peut on avoir envie de voter !
Le reboussierquivoterapeutetreblancausecondtour
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