Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
samedi 4 mai 2013
vendredi 3 mai 2013
jeudi 2 mai 2013
Sujet : Nos démarches- Académie pont du gard- péage pour piétons et cyclistes au pont du Gard
Association "Académie Pont du Gard"
Madame, Monsieur,
Je vous fais parvenir en pièces jointes deux documents :
- une lettre que je vous adresse pour vous tenir au courant de nos
démarches,
- Copie de la lettre que j'ai fait parvenir à Mme le ministre de la
Culture et de la Communication ainsi qu'à M. le Premier ministre.
Cordialement à vous,
Claude Larnac
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Claude LarnacLe 23 avril 2013
4, chemin de Font Grasse
30210 Castillon-du-Gard.
Tél : 04 66 37 12 52
à Madame Filippetti
Ministre de la Culture et de la Communication
3, rue de Valois- 75100 Paris
Objet : Demande d’annulation d’une mesure illégale, illégitime et incivique imposée arbitrairement sur le site du pont du Gard
Madame le Ministre,
Avec de fort nombreux citoyens, j’ai l’honneur de solliciter de votre haute bienveillance et de votre autorité, votre intervention pour que cesse dans les plus brefs délais l’initiative illégale, illégitime, incivique et maladroite que vient de prendre la direction du site du pont du Gard, en imposant un péage aux piétons et aux cyclistes qui pénètrent sur le site.
La mesure est illégale, parce qu’elle n’a fait l’objet d’aucun vote au conseil d’administration. La délibération du 27 novembre 2009, que je joins à mon courrier, et sur laquelle s’appuie le président de l’EPCC du pont du Gard, pour la justifier, est autre. Elle concerne « un tarif unique à destination des non régionaux donnant accès à l’offre de service public et à l’offre de médiation permanente ».
Elle précise :
En pleine saison : 15 € par véhicule par visite,
10 € par personne pour les visiteurs piétons (donnant accès aux espaces de découverte intérieurs)
En basse saison : 10 € par véhicule par visite.
Dans ce texte, il n’est nullement question de péage imposé à tous les piétons et à tous les cyclistes. De plus, ladite délibération ne définit ni l’origine des régionaux, ni les dates extrêmes des pleines et basses saisons. Elle n’est donc juridiquement recevable.
Elle n’est pas légitime,
-d’abord, parce qu’on n’inclut pas dans un prix, celui des services qu’on n’utilise pas.
-ensuite, qu’entend-on par non régionaux ? Les nombreux visiteurs provenant d’Avignon, d’Aix-en-Provence, d’Orange, de Montélimar ou de Marseille seraient-ils considérés comme non régionaux (région PACA) au regard de ceux, rarissimes, qui viendraient de Prats-de-Mollo ou de la Preste, au fin fond des Pyrénées Orientales, sur les flancs du Costabonne (région Languedoc-Roussillon) ?
Elle est maladroite et dangereuse, parce qu’en période de difficultés économiques, l’augmentation des taxes ne peut que desservir le tourisme et nuire au pouvoir d’achat.
Elle est aussi dangereuse : lorsque les citoyens se sentent brimés, ils s’en prennent souvent à la nature ; il faut des décennies pour réparer des dégâts.
La vraie raison de ce péage est autre. Le déficit de la gestion du site du pont du Gard, plus ou moins mis au jour- grâce à des subventions de fonctionnement, à des participations diverses-, est réel. Ses causes sont profondes ; elles justifieraient une étude spécifique, étendue aux non élus. Il est urgent d’y songer ; des commissions statutaires existent, il suffirait de les réunir.
Les citoyens comptent sur vous, Madame le ministre et vous prient, en mon nom, d’accepter leurs très respectueux hommages.
Claude Larnac,
président fondateur et d’honneur du Comité Intercommunal Du Site du pont du Gard (CIDS),
Président fondateur de l’association « Pont du Gard et Patrimoine »,
Fondateur du Cycle d’information sur le pont du Gard et l’aqueduc de Nîmes,
Président fondateur de l’association « Académie Pont du Gard »,
Ancien administrateur de l’EPCC,
Pièces jointes :
article du Midi Libre portant allégation du président de l’EPCC (1 feuille)
Copie de la délibération du conseil d’administration du 27 novembre 2012 (3 feuilles agrafées)
Copies adressées à :
M. le premier ministre
M. le préfet du Gard,
M. le président du conseil général du Gard,
M. le président de l’EPCC du pont du Gard
M. le président du tribunal administratif du Gard,
M. Le président du Conseil d’Etat
M. le président de l’Union fédérale des Consommateurs
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Castillon-du-Gard, jeudi 18 avril 2013
Madame, Monsieur,
Je reçois une demande d’information de plusieurs d’entre nous : « Fin de la gratuité de l’accès piéton au site du pont du Gard- est-ce exact? ». D’après ce que j’ai appris, la réponse est « oui ». Le conseil d’administration de l’EPCC, l’organisme de gestion du site,l’aurait votée presque en même temps qu’il aurait proposé la distribution gratuite de cartes d’abonnement annuelles aux habitants des villages de Castillon, de Vers et de Remoulins.
Qu’est-ce que cela augure ?
La politique menée au pont du Gard m’inquiète : gestion inadaptée à un site culturel, dépenses excessives parfois inutiles (par exemple le voyage en Chine offert aux administrateurs et auquel j’avais refusé de participer).
Depuis 2003, je sollicite des analyses de la situation, je n’ai jamais été entendu. C’est en citoyen engagé que je m’implique encore dans l’action que je mène, n’entraînant pas l’association « Académie pont du Gard », association exclusivement culturelle.
Les difficultés que rencontre le département pour la gestion du site résultent, à mon avis, d’une gestion inadaptée et ceci depuis le début de l’aménagement.
Mon sentiment sur l’avenir de l’EPCC.
Depuis 2003 je demande, en vain, plus de démocratie dans la gestion, la réinstallation des commissions par exemple, qui permettent au public de proposer ; elles sont prévues par les statuts, elles ont fonctionné, on les a supprimées ! la culture en paie le prix.
Nous sommes convenus depuis plusieurs mois, déjà, le député de notre circonscriptionet moi de rencontrer le président du conseil général. J’ai obtenu pour les jours qui suivent, et à titre personnel, une audience avec des membres de son cabinet.
Que peut-il arriver maintenant ? Tout est à reprendre. J’imagine trois éventualités :
-ou bien l’Etat se substitue au département ? J’en doute …
-ou encore, la gestion pourrait être confiée à une société privée ? Ce seraitpossible, mais pas dans l’état actuel. Le privé n’a pas pour habitude de gérer le non rentable.A moins qu’il y ait un rapport entre le geste généreux attribué récemment aux riverains et la généralisation de l’entrée payante sur le site, histoire de renflouer un peu les caisses et de valoriser l’affaire ? Puis, à terme, après les prochaines élections par exemple, un changement de statuts pourrait muter l’EPCC en établissement privé. Adieu les cartes d’abonnementgratuites !
-A moins - et ce serait sans doute la moins mauvaise des solutions-, que l’on confie la gestion au conseil régional. Plus important quant au nombre de ses ressortissants, porteur d’un autre potentiel, le conseil régional, après remise à plat, pourrait peut-être sauver notre site historique qui a déjà beaucoup souffert.
Très cordialement,
Claude Larnac
mercredi 1 mai 2013
mardi 30 avril 2013
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