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vendredi 14 novembre 2025
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L'ÉDITO
La peur du grand méchant Mamdani
Le service public français se targue de lutter contre la désinformation, à coups de fact checkings et d'émissions consacrées à rétablir la vérité des faits. Ses chaînes et radios en font un argument pour justifier leur existence dans le paysage médiatique.
Mais, ces derniers temps, l'audiovisuel public a fait étalage de sa capacité à propager les infox sans aucune vérification élémentaire.
La récente campagne municipale de New York et la victoire du candidat démocrate Zohran Mamdani en ont été une illustration. Passons sur un bandeau au journal de 20 heures de France 2 qualifiant Mamdani de « provocateur » – on se demande bien pourquoi –, mais l'épisode le plus pathétique a été la prestation d'une journaliste de France Télévisions à l'émission de France Inter, « Questions politiques », diffusée également sur Franceinfo.
Une des journalistes, Alix Bouilhaguet, a réussi, en posant des questions à l'un des responsables de LFI, Manuel Bompard, à aligner en peu de temps trois fausses informations : Zohran Mamdani « a repris en son temps le slogan "Mondialiser l'Intifada" », il n'a pas condamné le 7-Octobre, et l'agence onusienne, l'UNRWA, est « accusée de collusion avec le Hamas ».
Il aura fallu deux jours pour que Radio France et France Télévisions publie un correctif sur le site de l'émission. Alix Bouilhaguet, de son côté, ne s'est pas exprimée. On aimerait pourtant comprendre comment une journaliste d'un service public qui proclame vouloir défendre la vérité peut colporter de telles contrevérités.
Peut-être faut-il chercher du côté de ce que Fabien Escalona appelle « la peur du grand méchant Mamdani ». Comme il le souligne, cette diabolisation « renseigne surtout sur la propension de personnalités qui tiennent régulièrement le crachoir médiatique et se réclament d'un centre bon teint, voire d'une gauche modérée ou "républicaine", à recycler, contre une "autre" gauche qu'ils n'apprécient pas, des angles d'attaque forgés à l'extrême droite ».
Cet épisode en dit aussi beaucoup sur ces journalistes qui, par idéologie, ignorance ou paresse, en oublient la plus élémentaire mission de leur métier : raconter le réel et dire la vérité.
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Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
vendredi 14 novembre 2025
Fwd: La peur du grand méchant Mamdani
jeudi 13 novembre 2025
Fwd: ⚡ Alerte info : Affaire du financement libyen : le procès en appel de Nicolas Sarkozy se tiendra du 16 mars au 3 juin, annonce le parquet général
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10h28 Alerte info Affaire du financement libyen : le procès en appel de Nicolas Sarkozy se tiendra du 16 mars au 3 juin, annonce le parquet général
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Affaire du financement libyen : le procès en appel de Nicolas Sarkozy se tiendra du 16 mars au 3 juin, annonce le parquet général
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Fwd: [LE REBOUSSIER] Nouveau commentaire sur Les retraités dénoncent une « vampirisation à tous les étages » dans le Gard et dans l’Hérault.
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> LOCALE
> « On dénonce les déserts médicaux et je ne peux pas exercer »
> Un courrier à la ministre de la Santé
>
> « Je ne me bats pas pour moi mais pour les patients privés de médecin ! On dénonce partout les déserts médicaux. Moi, je dénonce une réglementation absurde qui m'empêche d'exercer une demi-journée par semaine à la maison
> médicale du Chemin-Bas. C'est illogique et contreproductif ! » Agacé, le docteur André Goudard, ORL à la retraite, raconte comment depuis plus d'un an, son dossier n'avance pas.
> Après une carrière bien remplie de médecin ORL et chirurgien cervico-facial en région parisienne, il s'installe à Nîmes pour sa retraite en 2012, « où je me suis inscrit au conseil de l'ordre ». Il aurait pu cultiver son potager tranquillement
> mais en juin 2024, un voisin, généraliste à la maison médicale du Chemin-Bas, le sollicite pour venir y travailler quelques heures. Bonne idée : l'ORL fait partie des spécialités dont la démographie est le plus en recul, avec 2,83 médecins
> pour 100 000 habitants et « le quartier, médicalement défavorisé, n'en a pas ».
>
> Mais la motivation et la bonne volonté ne suffisent pas. « Comme j'ai arrêté de travailler depuis plusieurs années, en septembre, je contacte le conseil de l'ordre du Gard qui, fin décembre, me demande de passer une expertise afin de
> vérifier une éventuelle absence d'insuffisance professionnelle rendant dangereuse l'exercice de la médecine générale », explique le médecin. Une expertise avec trois confrères est enfin prévue début février. Mais une hospitalisation imprévue oblige le docteur Goudard à la reporter fin mars. Vupar trois confrères, il est déclaré apte à reprendre du service. L'expertise conclut qu'il a « toutes les aptitudes nécessaires tant physiques
> qu'intellectuelles et professionnelles pour assurer une activité médicale ». Et c'est là que la machine administrative s'enraye…
>
> « Combien de malades sur le carreau? »
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> En juin dernier, le conseil de l'ordre, national cette fois-ci, lui demande de passer une nouvelle expertise pour « non-respect du délai réglementaire de deux mois» entre la demande fin décembre et l'expertise fin mars. « J'ai expliqué l'impondérable de mon hospitalisation et apporté les preuves, depuis c'est silence radio », s'indigne le médecin. « On est là pour faire de la médecine, pas pour que l'administration passe au-dessus de l'éthique. On dit qu'on manque de médecins, et mon dossier est bloqué depuis des mois pour un contretemps ! »
>
> Une rencontre, en octobre dernier, avec le président du conseil de l'ordre duGard, n'a fait que confirmer l'absurdité de la situation : « Il m'a dit que la grande majorité des demandesd'autorisation n'aboutissait pas car elles butent sur cer èglement des deux mois. »
> « Revoir ce règlement serait déjà un pas dans la lutte contre les déserts
> médicaux », lance André Goudard qui a même écrit à la ministre de la Santé ence sens. Il alerte : « Combien de vertiges, de surdités, d'inflammations ou de tumeurs n'ont pas été détectés et soignés depuis que mon dossier est en berne? »
> Le coup de gueule d'André Goudard, ORL à la retraite, prêt à travailler une demi-journée par semaine à la maison médicale du Chemin-Bas. Depuis plus d'un an,son dossier n'avance pas !"
> Kathy Hanin
>
>
> Mercredi 12 novembre 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/faaf93e4-1d06-4f3e-8327-f5720e2be...
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> LOCALE
> « On dénonce les déserts médicaux et je ne peux pas exercer »
> Un courrier à la ministre de la Santé
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> « Je ne me bats pas pour moi mais pour les patients privés de médecin ! On dénonce partout les déserts médicaux. Moi, je dénonce une réglementation absurde qui m'empêche d'exercer une demi-journée par semaine à la maison
> médicale du Chemin-Bas. C'est illogique et contreproductif ! » Agacé, le docteur André Goudard, ORL à la retraite, raconte comment depuis plus d'un an, son dossier n'avance pas.
> Après une carrière bien remplie de médecin ORL et chirurgien cervico-facial en région parisienne, il s'installe à Nîmes pour sa retraite en 2012, « où je me suis inscrit au conseil de l'ordre ». Il aurait pu cultiver son potager tranquillement
> mais en juin 2024, un voisin, généraliste à la maison médicale du Chemin-Bas, le sollicite pour venir y travailler quelques heures. Bonne idée : l'ORL fait partie des spécialités dont la démographie est le plus en recul, avec 2,83 médecins
> pour 100 000 habitants et « le quartier, médicalement défavorisé, n'en a pas ».
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> Mais la motivation et la bonne volonté ne suffisent pas. « Comme j'ai arrêté de travailler depuis plusieurs années, en septembre, je contacte le conseil de l'ordre du Gard qui, fin décembre, me demande de passer une expertise afin de
> vérifier une éventuelle absence d'insuffisance professionnelle rendant dangereuse l'exercice de la médecine générale », explique le médecin. Une expertise avec trois confrères est enfin prévue début février. Mais une hospitalisation imprévue oblige le docteur Goudard à la reporter fin mars. Vupar trois confrères, il est déclaré apte à reprendre du service. L'expertise conclut qu'il a « toutes les aptitudes nécessaires tant physiques
> qu'intellectuelles et professionnelles pour assurer une activité médicale ». Et c'est là que la machine administrative s'enraye…
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> « Combien de malades sur le carreau? »
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> En juin dernier, le conseil de l'ordre, national cette fois-ci, lui demande de passer une nouvelle expertise pour « non-respect du délai réglementaire de deux mois» entre la demande fin décembre et l'expertise fin mars. « J'ai expliqué l'impondérable de mon hospitalisation et apporté les preuves, depuis c'est silence radio », s'indigne le médecin. « On est là pour faire de la médecine, pas pour que l'administration passe au-dessus de l'éthique. On dit qu'on manque de médecins, et mon dossier est bloqué depuis des mois pour un contretemps ! »
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> Une rencontre, en octobre dernier, avec le président du conseil de l'ordre duGard, n'a fait que confirmer l'absurdité de la situation : « Il m'a dit que la grande majorité des demandesd'autorisation n'aboutissait pas car elles butent sur cer èglement des deux mois. »
> « Revoir ce règlement serait déjà un pas dans la lutte contre les déserts
> médicaux », lance André Goudard qui a même écrit à la ministre de la Santé ence sens. Il alerte : « Combien de vertiges, de surdités, d'inflammations ou de tumeurs n'ont pas été détectés et soignés depuis que mon dossier est en berne? »
> Le coup de gueule d'André Goudard, ORL à la retraite, prêt à travailler une demi-journée par semaine à la maison médicale du Chemin-Bas. Depuis plus d'un an,son dossier n'avance pas !"
> Kathy Hanin
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> Mercredi 12 novembre 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/faaf93e4-1d06-4f3e-8327-f5720e2be...
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