Dans la nuit du 12 au 13 juin 2025, Israël a lancé des frappes aériennes massives contre l'Iran, ciblant des sites nucléaires, notamment l'installation d'enrichissement d'uranium de Natanz, et des bases militaires. Baptisée "Rising Lion", l'opération a mobilisé 200 avions de combat et visé une centaine de cibles, dans le but de contrer le programme nucléaire iranien, considéré par Israël comme une menace existentielle. Plusieurs hauts responsables iraniens ont été tués, dont le chef d'état-major, le général Mohammed Bagheri, le chef des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, et deux scientifiques nucléaires. Des frappes ont également touché des zones résidentielles à Téhéran, faisant des victimes civiles, dont des femmes et des enfants.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé que Natanz a été touché mais sans hausse des niveaux de radiation. L'Iran a dénoncé une "agression" et promis une riposte, lançant une centaine de drones vers Israël, interceptés par Tsahal. Le guide suprême, Ali Khamenei, a menacé Israël d'une réponse "sévère". Les États-Unis, bien qu'alliés d'Israël, ont appelé à la retenue, ayant préalablement exhorté à éviter ces frappes. Cette escalade marque un tournant majeur dans les tensions au Proche-Orient, avec des risques de répercussions régionales et internationales
Un Boeing 787 de la compagnie Air India à destination de Londres s'est écrasé peu après son décollage à l'aéroport d'Ahmedabad, dans le nord-ouest de l'Inde, ne laissant qu'un seul survivant sur les 242 passagers. Le bilan provisoire de la catastrophe s'élève à 265 morts, au moins 24 personnes ayant été tuées lorsque l'avion a détruit un centre d'hébergement pour le personnel médical.
L'avion a décollé à 13h39 (heure locale) et était attendu à 18h25 (heure locale) à l'aéroport de Gatwick, à Londres. Il s'est écrasé juste après son décollage après avoir émis un message d'alerte. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent l'avion perdre rapidement de l'altitude avant de percuter un bâtiment et d'exploser.
Parmi les passagers, se trouvaient 169 passagers indiens, 53 britanniques, sept portugais et un canadien. La catastrophe a laissé un unique survivant. Vishwash, un homme de 40 ans, qui rentrait au Royaume-Uni, où il vit, après avoir rendu visite à des proches.
L'avion a percuté des immeubles résidentiels, faisant des victimes supplémentaires parmi ses occupants. Un responsable de la police locale a déclaré à la presse que "265 corps ont été amenés à l'hôpital". Au moins 24 personnes sont donc mortes lorsque le Boeing 787-8 Dreamliner s'est écrasé sur un centre d'hébergement pour le personnel médical. La Fédération indienne des associations médicales a précisé que 50 à 60 étudiants en médecine avaient été transportés à l'hôpital, après que le crash a détruit une résidence.
Des enquêteurs britanniques vont être envoyés en Inde pour participer aux investigations sur le crash, a annoncé l'organisme britannique chargé des enquêtes sur les accidents aériens.
"Il y aura autant de bateaux que nécessaire pour briser" le blocus humanitaire imposé par Israël sur la bande de Gaza, a affirmé l'eurodéputée LFI Rima Hassan, de retour en France après avoir été arrêtée par Israël lors de l'interception d'un premier navire humanitaire.
"J'ai un mot à dire à Israël : le prochain bateau est bientôt prêt à partir", a lancé l'élue franco-palestinienne devant une foule de soutiens rassemblés place de la République à Paris. Aux côtés d'un autre Français libéré le même jour, Reva Viard, Rima Hassan est revenue sur son voyage à bord du navire humanitaire Madleen, arraisonné par Israël à environ 185 km de la côte de Gaza : "Tout le monde le sait, cette action était symbolique, mais elle était éminemment politique".
Le gouvernement israélien a annoncé avoir renvoyé six passagers de ce qu'il nomme "le selfie yacht". Quatre autres passagers, dont la militante écologiste suédoise Greta Thunberg, deux Français et un Espagnol, avaient rejoint leur pays plus tôt cette semaine après avoir accepté d'être expulsés par Israël. Deux autres ressortissants français doivent revenir ce soir.
Aux Etats-Unis, un sénateur de l'opposition démocrate a été expulsé de force d'une conférence de presse d'une ministre de Donald Trump à Los Angeles. "Je suis le sénateur Alex Padilla. J'ai des questions pour la ministre" de la Sécurité intérieure Kristi Noem, a lancé l'élu de l'Etat de Californie, avant d'être poussé hors de la pièce par deux hommes puis brièvement menotté. Kristi Noem prenait la parole pour défendre les arrestations massives d'immigrés en situation irrégulière.
"Le sénateur Padilla a choisi de faire du théâtre politique irrespectueux et a interrompu une conférence de presse en direct sans se présenter", a déclaré sur X Tricia McLaughlin, porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure. Le sénateur et la ministre ont ensuite échangé pendant un quart d'heure, précise-t-elle.
Les images de l'interpellation du sénateur, un poste particulièrement prestigieux aux Etats-Unis, ont provoqué l'indignation des démocrates. Cela "a des relents de totalitarisme" pour le chef des sénateurs démocrates Chuck Schumer, qui a demandé "une enquête complète" sur l'incident. "C'est choquant, dictatorial et honteux", a déclaré Gavin Newsom, le gouverneur démocrate de Californie, qui s'affirme comme figure centrale de l'opposition à Donald Trump.
Le Sénat a largement rejeté la proposition de loi visant à instaurer un taxe "Zucman", un impôt plancher sur le patrimoine des "ultra-riches". La chambre haute du Parlement s'est opposée à 188 voix contre 129 à cette proposition de loi portée par les Ecologistes et déjà adoptée à l'Assemblée nationale. Les opposants à la mesure avancent la crainte d'envoyer un "signal négatif aux investisseurs étrangers", la possible "inconstitutionnalité" du dispositif et la menace de l'exil fiscal des foyers ciblés.
Le mécanisme proposé par l'économiste Gabriel Zucman entendait faire en sorte que tous les contribuables dont les patrimoines dépassent les 100 millions d'euros payent bien au moins 2% de leur fortune en impôt et empêcher ainsi les effets d'évitement observés dans la fiscalité de certains multimillionnaires. Selon l'économiste Gabriel Zucman, cela rapporterait environ 20 milliards par an et concernerait 1 800 foyers.
Il a passé un an en détention provisoire en Alsace, dans le cadre de l'enquête sur les émeutes mortelles en Nouvelle-Calédonie au printemps 2024. Le leader indépendantiste kanak Christian Tein a été libéré par la cour d'appel de Paris et a quitté le centre pénitentiaire de Mulhouse-Lutterbach quelques heures après la décision.
Le militant, qui comparaissait en visioconférence s'est engagé à "répondre aux convocations de la justice" et à vivre chez sa compagne en Alsace. Placé sous contrôle judiciaire, il a interdiction de se rendre en Nouvelle-Calédonie et d'entrer en contact avec d'autres protagonistes du dossier.
Elu en août 2024 président du Front de libération nationale kanak et socialiste, Christian Tein a toujours nié avoir appelé à commettre des violences et se présente comme un "prisonnier politique". Il est le chef de la Cellule de coordination des actions de terrain, une organisation que la justice soupçonne d'être derrière les émeutes qui ont éclaté le 13 mai 2024 en Nouvelle-Calédonie, faisant 14 morts, dont deux gendarmes, et plus de deux milliards d'euros de dégâts.
Avec Willy Schraen, président de la fédération nationale des chasseurs, auteur de "Un chasseur en campagne" éd. Albin Michel / Louise Morel, députée Modem du Bas-Rhin / Emmanuel Razavi, grand reporter, auteur du livre "La face cachée des mollahs : le livre noir de la République islamique d'Iran" (éditions du Cerf)
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