Nous subissons une catastrophe écologique et une précarité sans limite, nous vivons dans un monde tourné uniquement vers le marché et le profit, nous dépendons d'un commerce mondialisé qui exploite et déforeste l'Amazonie, viole les droits humains, détruit les emplois et les moyens de subsistance, et empoisonne les populations.
Sur notre territoire nous sommes confrontés aussi
Vivant.e.s avec l’ère covid, nous assistons à une amplification sans limite des technologies numériques qui participent à l'exploitation globale de la terre et du vivant, (en 2030 les data centers consommeront 10% de l'électricité mondiale). Et derrière les écrans, les dégâts sur la nature, les rapports de domesticité et d’exploitation abominables sont toujours là.
Pendant plus d’un an, dans le cadre de la Convention citoyenne pour le climat, cent cinquante citoyens tirés au sort ont travaillé pour répondre à la question de l’urgence de la crise climatique.
149 mesures sur les thèmes de « consommer », « se nourrir », « se loger », « se déplacer », « produire et travailler » ont été proposées pour limiter les conséquences du réchauffement climatique, entre autres : réduction du trafic aérien intérieur, interdiction de la vente de voitures fortement émettrices de CO2, régulation de la publicité, renégociation des accords de libre-échange, taxe sur les produits alimentaires ultra transformés, baisse des pesticides, obligation de rénovation thermique, reconnaissance de l’écocide, éco conditionnalité des aides publiques, fin des niches fiscales défavorables à l’environnement, l’instauration d’une redevance sur les engrais azotés…
En retour, la Convention citoyenne a affronté la trahison de sa parole par Emmanuel Macron, avec un projet de loi intitulé « Climat et Résilience » loin de l’ambition requise pour répondre à l’urgence écologique. Les lobbies industriels de l’automobile, de l’aérien, de l‘agrochimie ou de la publicité ont mobilisé tous les leviers d’influence à leur disposition pour le torpiller. Ce projet va être examiné à l’Assemblée nationale, le 29 mars.
Nous ne pouvons nous satisfaire de mesurettes qui ne permettront pas une neutralité carbone d'ici 2050, comme la France s'y est engagée. Nous rappelons que le nucléaire n'est pas la solution pour le climat. Nous demandons l’arrêt immédiat du nucléaire dangereux et très polluant avec ses centrales vieillissantes et le risque grandissant d'un nouvel accident comme à Tchernobyl ou Fukushima.
Nos luttes comme nos alternatives sont absolument nécessaires et complémentaires : syndicalisme paysan, mouvements citoyens, activismes écologiques, agitations autonomes, luttes locales contre des projets nuisibles, refus des réformes (retraites, chômage, ...) qui nous asservissent encore davantage. Aussi, nous affirmons que le monde du vivant et le monde de la culture nous sont indispensables et sont indissociables. Nous voulons respirer sur une planète vivante et respectée. Nous voulons respirer avec des artistes libres et respectés.
Mobilisons-nous et exigeons des parlementaires une vraie Loi Climatique pour répondre à l’urgence écologique et atteindre les objectifs que la France s’est fixée à savoir réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 dans un esprit de justice sociale.
Ne laissons pas les voix de la Convention citoyenne
pour le climat et les nôtres se faire étouffer
Exigeons une vraie loi climat
L'urgence climatique est là !
Attac Alès Cévennes, CHANG (Collectif Halte Aux Nucléaires Gard), Collectif alésien « Nous voulons des Coquelicots »,Collectif Halte aux Nucléaires Gard, Ensemble, Extinction XR Rebellion Gard, France Insoumise, FSU, Gauche Démocratique et Sociale, Génération.s, Le Printemps Alésien, PCF,
St Hilaire durable, Sauvegarde de l'identité de la Prairie, Solidaires.