"L’intervalle de temps qui s’écoule entre l’injection du vaccin AstraZeneca et l’apparition de la thrombopénie – entre quatre et quatorze jours – conforte, elle aussi, l’hypothèse d'une réponse immunitaire conséquence d'un passage intraveineux. « La réponse immunitaire en anticorps est à peu près sept-dix jours, ce qui corrèle bien avec la réponse immunitaire adaptative que nous avons décrit dans le cas de la cascade immunitaire », avance Éric Billy.
S’il s’agissait d’une toxicité due à la quantité de produit injectée, la pathologie se déclarerait beaucoup plus rapidement. « Dans les publications sur la cytotoxicité identifiée par l’injection directe d’une grande quantité d’adénovirus, les animaux meurent dans les heures voire les minutes qui suivent l’injection, ajoute Éric Billy. Il s’agit alors d’une toxicité immédiate. »
L’article publié par le collectif indique que la dose d’adénovirus présente dans une injection de vaccin d’AstraZeneca (en nombre de particules virales par kg) est « 35 000 fois inférieur » à celle utilisée pour obtenir un effet toxique chez la souris. « Bien sûr qu’en tapant "adénovirus", "toxicité", vous allez trouver des articles dans la littérature scientifique, beaucoup de théories du complot circulent à ce sujet sur les réseaux sociaux… pointe l’immunologue. Mais les quantités de virus n’ont rien à voir! » (...)
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Réponse immunitaire adaptative
"L’intervalle de temps qui s’écoule entre l’injection du vaccin AstraZeneca et l’apparition de la thrombopénie – entre quatre et quatorze jours – conforte, elle aussi, l’hypothèse d'une réponse immunitaire conséquence d'un passage intraveineux. « La réponse immunitaire en anticorps est à peu près sept-dix jours, ce qui corrèle bien avec la réponse immunitaire adaptative que nous avons décrit dans le cas de la cascade immunitaire », avance Éric Billy.
S’il s’agissait d’une toxicité due à la quantité de produit injectée, la pathologie se déclarerait beaucoup plus rapidement. « Dans les publications sur la cytotoxicité identifiée par l’injection directe d’une grande quantité d’adénovirus, les animaux meurent dans les heures voire les minutes qui suivent l’injection, ajoute Éric Billy. Il s’agit alors d’une toxicité immédiate. »
L’article publié par le collectif indique que la dose d’adénovirus présente dans une injection de vaccin d’AstraZeneca (en nombre de particules virales par kg) est « 35 000 fois inférieur » à celle utilisée pour obtenir un effet toxique chez la souris. « Bien sûr qu’en tapant "adénovirus", "toxicité", vous allez trouver des articles dans la littérature scientifique, beaucoup de théories du complot circulent à ce sujet sur les réseaux sociaux… pointe l’immunologue. Mais les quantités de virus n’ont rien à voir! »
(...)
https://www.industrie-techno.com/article/astrazeneca-et-si-les-thromboses-etaient-causees-par-l-injection-accidentelle-du-vaccin-dans-le-sang.64404
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