Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
samedi 9 janvier 2021
Emmanuel Macron : des « conseils » à plus de 2 millions d'euros… Une facture salée qui fait jaser ! - Gala
vendredi 8 janvier 2021
Ce projet laisse sceptique Alain Vastel, secrétaire national CRS syndicat SGP Police FO
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Violences volontaires aggravées contre une photojo..." :
ET ROULE MON POULET
Equipements neufs, véhicules rapides et 4x4
"Ces unités seront équipées de matériel neuf, notamment des véhicules six places plus rapide et des véhicules 4x4 pour franchir les barricades. Les CRS recevront des équipements anti-feu et anti-acide, avec l'idée d'en faire un laboratoire pour (déployer) le nouveau matériel en test.
Ce projet laisse sceptique Alain Vastel, secrétaire national CRS syndicat SGP Police FO. Il pose la question de l'intérêt de cette "Force d'appui rapide" alors que c'est déjà "le cœur de métier de l'organisation des CRS que de répondre au côté nécessaire et immédiat d'intervenir. Ce projet, on y voit quelque part une volonté de démantèlement des CRS dans leur organisation actuelle", dit-il à franceinfo. Alain Vastel dénonce une absence de concertation."
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/une-force-d-appui-rapide-composee-de-crs-va-etre-creee-pour-faire-face-aux-troubles-les-plus-graves_4249549.html
Une information judiciaire pour "prise illégale d'intérêt" va être ouverte à l'encontre du garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti
Le trumpisme est plus fort que jamais - CQFD, mensuel de critique et d'expérimentation sociales
Camionneur à la retraite, John Marcotte a milité au sein d'un courant marxiste humaniste influencé par l'intellectuel caribéen C.L.R. James. Fin novembre, il nous envoyait d'outre-Atlantique son analyse post-électorale sur une nation gangrenée par le racisme depuis ses origines. Un texte publié dans notre numéro 193 (décembre) et qui résonne plus que jamais au lendemain de l'invasion du Capitole par l'extrême droite.
Violences volontaires aggravées contre une photojournaliste indépendante
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Comme cette video risque fort d'etre très peu réfé..." :
"La fin d'année a été très compliquée pour certains journalistes en mission dans la capitale française. Ce jeudi, à travers un communiqué, Reporters sans frontières a annoncé avoir porté plainte contre le préfet de police de Paris, Didier Lallement, pour la troisième fois en deux mois.
Le motif? « Violences volontaires aggravées contre une photojournaliste indépendante » lors de la « Marche des libertés » du 5 décembre, explique l'ONG. Une plainte que dépose aussi la journaliste blessée qui, selon RSF, « collabore régulièrement avec une agence de presse française ».
« Touchée par un tir de LBD à moins de dix mètres »
RSF et la journaliste, qui préfère rester anonyme par peur de « représailles de la police », ont aussi déposé plainte contre X. La photoreporter aurait été agressée dans le cortège parisien de cette manifestation contre la loi sécurité globale (et le très controversé article 24) où s'étaient rassemblées plus de 5 000 personnes."
(...)
https://www.leparisien.fr/faits-divers/reporter-sans-frontieres-depose-une-troisieme-plainte-contre-le-prefet-lallement-07-01-2021-8417872.php
jeudi 7 janvier 2021
Décrets PASP : première bataille perdue contre le fichage massif des militants politiques
Décrets PASP : première bataille perdue contre le fichage massif des militants politiques
Le 4 janvier 2020, le Conseil d'Etat a rejeté les recours formés en urgence par plusieurs associations (et dans lesquels nous étions intervenus) contre les trois décrets PASP, GIPASP et EASP (plus d'explications ici).
Le fichage massif des militantes et militants politiques, de leur entourage, de leurs opinions politiques, de leurs données de santé ne sera donc pas suspendu. Comme il s'agit de fichiers étendus par un texte réglementaire, seul le Conseil d'État avait le pouvoir de freiner les ambitions sécuritaires du gouvernement – ce qu'il vient de refuser de faire, au moins pour l'instant. Ce refus révèle toute la défaillance du système qui prétend encadrer les fichiers de police : le seul contre-pouvoir placé face aux ambitions de la police est un Conseil d'État qui, sur les questions sécuritaires, démontre régulièrement son manque d'indépendance idéologique vis-à-vis du gouvernement et un certaine largesse dans l'application du droit (tel que dans la présente décision, où la démonstration juridique est aussi sommaire que confuse).
Cette décision marque par ailleurs une nouvelle étape dans la déchéance de la CNIL : outre ses avis bien timides sur les fichiers (avis non contraignants), la CNIL avait néanmoins émis un communiqué pour critiquer le fait qu'elle n'avait pu donner son avis sur le fichage des opinions politiques, convictions religieuses et appartenances syndicales. Le Conseil d'État a balayé cet argument en un paragraphe, sans réelle explication.
Ce n'est cependant qu'une décision visant le recours en référé-suspension (c'est-à-dire une demande visant à suspendre les décrets le temps que le juge administratif puisse examiner les recours au fond), qui n'augure en rien d'une possible annulation des décrets sur le fond. La bataille n'est donc pas entièrement perdue. Nous avons déposé fin décembre, en même temps que de nombreuses associations, nos trois recours contre ces décrets. Une décision devrait donc être rendue, sur le fond cette fois-ci, dans quelques mois.