Dans le dernier journal du maire, « Le petit Boissetain », appelé improprement « journal Municipal » Monsieur Reverget s'en donne à cœur joie, mensonges et approximations constitue l'ossature de son journal dont il est le seul maitre à bord et refuse tout débat qui pourrait mettre à jour sa véritable nature.
Voici ci-dessous, quelques exemples, non exhaustifs, qui ont poussés plusieurs élus à démissionner, chacun avec ses motivations.
Parce que trop c'est trop, 9 des 15 élus de la liste de M. Reverget démissionnent du Conseil Municipal ainsi que 3 des 4 élus de la liste de M. Brousse.
Le Maire, M. Reverget à peine élu a fait de la rétention d'information et de l'autoritarisme afin d'obtenir du Conseil Municipal les votes qu'il souhaitait.
- Il a commencé par brader le patrimoine communal, parfois à perte, alors que cela aurait permis de mettre en oeuvre un certain nombre de réalisations sans que cela coûte un sous aux contribuables.
- Il a refusé de défendre la commune en ne prenant pas d'avocats dans un procès qui,
selon lui ne devait coûter que 2 000 euros.
Nous en sommes aujourd'hui à 200 000 euros environ à la charge des Boissetains.
- Plus de 500 Boissetains signent une pétition contre le quai de transfert des ordures ménagères devant être installé à Boisset, le maire refuse de signer cette pétition.
- Plus de 900 Boissetains signent une pétition pour l'amélioration du réseau internet. Le maire refuse de signer cette pétition. Une grosse délégation de Boissetains s'est rendue à Montpellier chez Orange et a ensuite rencontré le sous préfet d'Alès, toujours sans le maire.
- Au niveau de la démocratie, après quelques essais qui ne l'ont pas servi, le maire refuse de donner la parole au public qui assiste aux Conseils Municipaux et renie les engagements de la campagne électorale d'organiser périodiquement des réunions publiques
- Il a ensuite, ne voulant pas entendre les remarques des élus, dilapidé les sommes laissées par l'ancienne équipe municipale. Son budget 2014 a ainsi connu un déficit de fonctionnement pour l'exercice de 163 445 euros.
- Pour l'année 2015 avec les mêmes méthodes, c'est le budget d'investissement cette fois qui a connu un déficit de l'exercice de 253 281 euros. Ce qui lui a valu une mise en demeure du Préfet de rectifier ce budget. Ce qu'il fit. Dans le même courrier le Préfet lui rappela que le Conseil Municipal et la démocratie devaient être respectés.
- 2016 ne fut pas épargnée, le résultat de l'exercice ne permettait pas de couvrir le remboursement de l'emprunt, il fallut faire appel aux réserves cumulées. Dans la même année, il fait un faux sur le compte administratif, les restes à réaliser étaient insincères.
Les dépenses prévues en investissement ont dû être ramenées de 630 285 euros à 254 191 euros soit 400 000 euros non réalisés.
- Le 6 avril 2017 le Conseil Municipal rejette le budget de l'année présenté par le maire. Celui-ci le représente légèrement modifié le 19 avril. Nouveau rejet. C'est la Chambre régionale des comptes qui doit réaménager, (pour plus de 800 000 euros), ce budget que le préfet rend exécutoire.
Pour influencer la Chambre Régionale des Comptes, le maire fait établir par son notaire, une fausse attestation, qui certifie une vente n'ayant pas eu lieu.
- Compte tenu de toutes ces dérives, le Conseil Municipal retire, le 6 juillet 2017, toutes les délégations qu'il avait confiées au maire le 29 avril 2014.
- Le 18 avril 2018 le maire présente son projet de budget pour l'année. Le Conseil Municipal le rejette.
- Plusieurs délibérations proposées par le maire sont illégales et malgré les protestations de plusieurs élus, le maire n'en tient aucun compte et les faits voter. Après l'intervention d'élus, le Préfet lui impose de les retirer.
- Le 29 novembre 2016 le Conseil Municipal vote une délibération concernant les encarts publicitaires dans le bulletin municipal, spécifiant que la collectivité encaisserait les sommes concernées. Le maire n'en tient aucun compte et fait encaisser ces sommes par un prestataire de service.
- Par deux fois, récemment, lors de conseils municipaux le maire a tenté d'utiliser de fausses procurations pour pouvoir être majoritaire. Mais compte tenu de la situation, le Conseil Municipal veillait et l'en a empêché.
Tout cela semble irréel, exagéré, mais pourquoi ne pas en débattre publiquement avec le maire devant les Boissetains.
Un peu de courage Monsieur le maire, organisez ce débat public. Mais M. Reverget n'aime pas trop être confronté à sa gestion des affaires de la commune. Il est plus facile pour lui d'écrire un tissu de contre vérités dans « Le petit Boissetain » car comme il est seul à pouvoir s'y exprimer, personne ne peut le contredire.
Bernard Lombardo
Réforme de l'audiovisuel : nouvelles menaces sur la liberté d'expression ?
Par Frédéric Mas.
Françoise Nyssen a dévoilé ce lundi à la presse son projet de réforme de l'audiovisuel public, qui a étonné certains observateurs par sa tonalité « engagée ». Alors que le gouvernement prévoyait la réduction du budget alloué à un secteur très largement décrié et en perte de vitesse, le ministre a fait état de certaines propositions pour le moins déconcertantes, ce qui peut susciter l'interrogation sur les véritables motivations de cette opération de communication politique du gouvernement Macron.
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En effet, Madame Nyssen a déclaré que le pays des Lumières, sur le sujet de la diversité, était « hautement réactionnaire ». Jouant la connivence avec Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions, la représentante de l'exécutif a clairement désigné l'ennemi, le « mâle blanc de plus de 50 ans », qui devra ainsi s'effacer pour laisser plus de visibilité aux minorités jusqu'à présent trop peu présentes dans les médias. Cette déclaration sur les « mâles blancs » n'est pas sans rappeler celle récente d'Emmanuel Macron à propos du Plan Borloo, et laisse entrevoir quel type d'engagement contre lesfake news le gouvernement Macron présentera aux Français.
Le mâle blanc désigné comme ennemi
Comme le notait le politologue Laurent Bouvet l'expression « mâle blanc » est un produit d'importation d'origine américaine1, qui désigne les hommes qui n'ont pas d'origine ethno-raciale minoritaire spécifique, et qui sont considérés comme majoritaires.
Le terme a bien entendu une connotation péjorative. Il est l'homme qui représente le monde d'hier, le conservateur attaché aux hiérarchies et aux injustices faites aux minorités sexuelles ou raciales, qu'il s'agit d'éradiquer pour atteindre la véritable égalité ou plutôt l'inclusion parfaite.
Comme l'explique Laurent Bouvet :
Le « mâle blanc » a ainsi peu à peu remplacé dans l'imaginaire commun des luttes identitaires depuis les années 1970-80, le bourgeois, le capitaliste, l'exploiteur… qui incarnaient les figures à abattre des luttes sociales depuis le XIXème siècle. Cette évolution s'est faite, politiquement, principalement par la gauche même si l'on retrouve toute une rhétorique symétrique et opposée, à droite, à l'extrême-droite en particulier, de défense de l'identité blanche et de la virilité.
Le mâle blanc est la fiction collectiviste qui sert aujourd'hui à la nouvelle gauche pour se présenter comme radicalement réformiste sur les campus, dans les grands médias et les entreprises de pointe.
L'idiome progressiste
L'exécutif reprend ainsi l'idiome moral progressiste et désigne clairement où vont ses allégeances dans la guerre culturelle qui est en train de se mener partout en Occident, et dont la première des victimes est la liberté. Depuis maintenant l'élection de Donald Trump et le Brexit, la cassure s'est accentuée entre le peuple et ses élites, les réactions populistes et ses réponses élitaires ou technocratiques, crispant l'une comme l'autre partie jusqu'à mettre en danger les démocraties libérales et l'Union européenne.
Si du point de vue d'une grande partie des populations, la défiance règne envers les dirigeants, l'inverse est également vrai : le propos de Françoise Nyssen sur la nécessité de « changer les mentalités » témoigne aussi de cette peur des gouvernants pour ce que Thomas Hobbes appelait « multitude », cette foule d'individus incontrôlables qui n'est pas encore totalement sortie de l'état de nature – et de la barbarie – et qu'il faut cornaquer pour la transformer en un peuple, ce sujet politique docile et disponible aux politiques publiques radieuses proposées par les gouvernants.
Ici, changer les mentalités signifie adopter la rhétorique racialiste et victimaire de la gauche post-moderne qui sévit sur les campus et dans certaines franges médiatiques, culturelles et politiques dominantes.
Et si on faisait confiance au marché ?
Reste à déterminer si cette saillie contre les hommes blancs ne vise pas, un peu comme les déclarations parfois tonitruantes de madame Schiappa dans ce gouvernement, ou celles de Frédéric Lefebvre dans celui de Sarkozy, à détourner l'attention des vrais problèmes. Dans le domaine de l'information et la communication en France, il y en a au moins trois.
Premièrement, ne s'agirait-il pas de susciter l'émotion et la colère pour détourner l'attention sur l'absence de réforme réelle dans le domaine de l'audiovisuel public ? Tout le monde attendait la réduction du train de vie de ces médias en déclin, rien n'a vraiment été proposé de révolutionnaire.
Deuxièmement, en matière d'information, pourquoi ne pas faire confiance au marché, et laisser les individus choisir ce qui leur convient sans recours à un paternalisme étatique qui est aux antipodes de l'esprit du libéralisme ? Bien entendu, la réponse qui pourra être avancée est connue : les citoyens français, ces incapables majeurs, sont distraits par les fausses nouvelles, le complotisme, les médias étrangers qui nous endoctrinent.
Mais dans ce cas, nous arrivons au troisième problème : mettre des millions dans une plateforme de rééducation idéologique assez peu soucieuse de la neutralité du service public n'est-il pas une manière de poser un paravent commode devant l'échec à intégrer et former de l'Éducation nationale ? Il y a fort à parier que ces questions resteront sans réponses.
- Il s'agit même d'une traduction littérale, qui n'a pas de sens en français.