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Hissons hauts nos idéaux!
«C'est une marée humaine qui va mener l'assaut
Hissons haut, tous nos idéaux
Dix-huit neuneus, quatre cents godillots
Dégageons les ultra-libéraux
Tiens bon la vague, v'là l' déferlement
Hissons haut, tous nos idéaux
Tous unis contre ce gouvernement
Nous allons mettre un terme au fiasco
Nous partons pour Paname, partager l' magot
Hissons haut, tous nos idéaux
Citoyens, syndiqués et Assos
Nous sommes tous dans le même bateau.
Ils prétendent qu'ici-bas, l'argent coule à flots
Hissons haut, tous nos idéaux
Ça ruisselle dans les mains des plus gros,
Nous on a que les miettes du gâteau.
Tiens bon la vague, v'là l'déferlement
Hissons haut, tous nos idéaux
Tous unis contre ce gouvernement
Nous allons mettre un terme au fiasco
Ce jour du 26 Mai, prépare ton radeau
Hissons haut, tous nos idéaux
La marée, débordera bientôt
Pour stopper la marche des aristos.
Change de cap ou baisse le rideau
Hissons haut, tous nos idéaux
Toujours les mêmes pour porter le fardeau,
Il est temps d' mettre un terme au fiasco.
C'est une marée humaine, qui va mener l'assaut
Hissons haut, tous nos idéaux
Dix-huit neuneus, quatre cents godillots
Dégageons les ultra-libéraux !»
Grève du 22 mai: les pistes du gouvernement qui mettent les fonctionnaires dans la rue ce mardi
Pour la troisième fois depuis le début du quinquennat Macron, les salariés de la fonction publique font grève et descendent dans la rue.
POLITIQUE - Et de trois. Après les grèves du 17 octobre et du 22 mars, les fonctionnaires se mobilisent, ce mardi 22 mai, à l'appel des neuf syndicats représentatifs de la fonction publique, pour une troisième journée de grève et de manifestations. Dans une "lettre aux usagers", les formations syndicales affirment "défendre les services publics et les valeurs qu'ils incarnent: laïcité, égalité, gratuité, indépendance, solidarité".
Et la mobilisation promet d'être importante. Au total, entre 130 et 140 manifestations sont attendues sur l'ensemble du territoire au cours d'une journée qui verra défiler ensemble les leaders de la CGT, de Force Ouvrière (FO) et de la CFDT. Une première depuis huit ans. "Ça signifie qu'effectivement les enjeux sont très lourds", se félicitait auprès de l'AFP, Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU.
Les enjeux justement: pour les syndicats, les intentions du gouvernement sont claires et constituent une "attaque sans précédent" contre le service public. Pour l'heure, rien n'a été clairement annoncé par l'exécutif, l'éventuel projet de loi de réforme de la fonction publique étant attendu pour le premier semestre 2019. Pour autant, tout ce qui ressort des concertations, des rapports gouvernementaux évoqués dans la presse ou tout simplement du programme électoral d'Emmanuel Macron a de quoi donner des sueurs froides aux syndicats.
Suppression de 120.000 postes
N'en déplaise à Richard Ferrand, la suppression de 120.000 postes dans la fonction publique était une promesse du candidat Macron. "La suppression de 50.000 postes en 5 ans dans la fonction publique d'État est un objectif réaliste (...) Des efforts seront réalisés également dans les collectivités locales dans le cadre de leurs économies, pour un total estimé à 70.000 suppressions de postes en 5 ans", pouvait-on lire au chapitre "Réforme de la fonction publique" du programme du candidat d'En Marche.
Pour ce faire, le gouvernement envisage de transposer dans le public une méthode jusque-là appliquée dans le privé: le plan de départs volontaires. "Là où il y aura des restructurations, des rapprochements, là où la numérisation, l'évolution des métiers, des technologies nous amènent à constater qu'il y aurait des sureffectifs (...), on pourrait proposer aux agents publics concernés cette formule de départs volontaires, mais circonscrits", expliquait Olivier Dussopt sur RTL début février.
Statut des fonctionnaires
Outre la question des effectifs, les syndicats contestent la philosophie du "big bang" annoncé. "On va essayer de travailler à une nouvelle rémunération des agents publics fondée sur le mérite", déclarait à la mi-février le ministre de l'Action et des comptes publics Gérald Darmanin, reprenant une idée qu'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie, avait évoquée en 2015. Pour les syndicats, cette piste constitue ni plus ni moins une "attaque contre le statut" des fonctionnaires. Et c'est bien sur ce dernier point que les tensions se cristallisent. Les salariés du service public estiment en effet que leur statut particulier est menacé. Et ce ne sont pas les préconisations du Comité d'experts Action Publique 2022 (CAP 22) qui vont les rassurer.
Selon les informations de Libération, ce comité mandaté par le gouvernement propose d'accroître considérablement la part des contractuels dans le service public. Ce qui est en complète contradiction avec les attentes syndicales. "On réclame un plan de titularisation des contractuels et le gouvernement nous annonce dans le même temps qu'il veut généraliser l'embauche de contractuels et créer de nouveaux types de contrats", enrage Christian Grolier, secrétaire général de la Fédération générale des fonctionnaires Force ouvrière, dans La Croix.
Le secrétaire d'État Olivier Dussopt a beau indiquer que le rapport CAP 22 "n'engage pas le gouvernement" et que la réforme du statut n'est pas à l'ordre du jour, les syndicats restent sceptiques. "On en reparlera dans quelques semaines", a prévenu Pascal Pavageau, numéro patron de Force ouvrière, auprès de l'AFP.
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