jeudi 12 avril 2018

La vidéo choc de L214 qui dénonce des conditions indignes dans un élevage de porcs dans le Tarn - France 3 Occitanie

La vidéo choc de L214 qui dénonce des conditions indignes dans un élevage de porcs dans le Tarn - France 3 Occitanie

La vidéo choc de L214 qui dénonce des conditions indignes dans un élevage de porcs dans le Tarn

Une des images dans cet élevage porcin / © L214
Une des images dans cet élevage porcin / © L214

L'association militante diffuse une nouvelle vidéo : après les abattoirs, L214 est parvenu à filmer un élevage d'engraissement porcin dans le Tarn. On y voit des animaux malades, blessés ou même morts. L'association demande la fermeture de l'exploitation.

Par Fabrice Valery

Un bâtiment en piteux état, sale et avec des conditions d'hygiène qui ne sont pas aux normes, des animaux vivants sur des caillebotis souillés, à proximité de rats et de blattes, des cochons blessés avec des blessures infectées, d'autres morts gisant à proximité de l'élevage...

C'est le piteux tableau d'un élevage intensif d'engraissement de porcs, situé à Peyrole, dans le département du Tarn, que l'association L214, qui lutte contre l'utilisation des animaux et les conditions de vie indignes qui leur sont imposées, dénonce dans une nouvelle vidéo fournie à la presse ce 12 avril.

L'association a déjà dénoncé les conditions d'abattage des animaux d'élevage, avec plusieurs vidéo-chocs comme dans l'abattoir de Pézenas dans l'Hérault en 2016.

Cette fois, la vidéo a été tournée courant février 2018 dans les locaux d'une l'exploitation tarnaise. L214 dénonce notamment "les caillebotis obstrués ou le sol en béton non raclé qui obligent les animaux à vivre au milieu de leur excréments". 
Vue extérieure de l'exploitation / © P. Lagorce / France 3
Vue extérieure de l'exploitation / © P. Lagorce / France 3

Des animaux "présentant des blessures sévères", notamment aux oreilles et aux flancs, ne sont pas isolés des autres bêtes, "ce qui ne conduit qu'à aggraver l'état d'infection de leurs plaies", selon L214. Pour l'association, les morsures aux oreilles "sont le signe d'un environnement d'élevage inadapté". L214 stipule également que de nombreux porcs ont la queue coupée, sans doute pour éviter les morsures, et que cette pratique "routinière" est interdite par la réglementation. 

Sur les images, on voit des animaux lécher les plaies de leurs congénères. L214 rappelle que "l'éleveur est tenu de contrôler régulièrement l'état de santé des animaux, d'isoler les animaux malades et blessés dans un endroit sec et confortable et de les soigner". 

L214 a décidé d'alerter la Direction départementale de la Protection des Populations (DDPP) du Tarn sur la situation sanitaire de cet élevage. Elle va également porter plainte contre l'éleveur pour maltraitance par négligence. 
De nombreux animaux portent des blessures infectées / © L214
De nombreux animaux portent des blessures infectées / © L214

La DDPP du Tarn a indiqué à France 3 que l'exploitation avait déjà subi un contrôle en 2014. Selon nos informations, une nouvelle inspection a eu lieu sur place mercredi 11 avril. En cas de constatation de manquements à la réglementation, l'élevage pourrait être fermé. 

Quant à l'éleveur, contacté par France 3 mercredi 11 avril, il a réfuté que ces images aient été tournées dans son exploitation mais a refusé d'ouvrir les portes à notre équipe de reportage.

EN VIDEO / le reportage de Pascale Lagorce et Mathieu Chouvelon : 
Reportage sur l'exploitation mise en cause dans le Tarn

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L'interview mômes.

Branle-bas de combat aujourd'hui à Berd'huis dans l'Orne (61)... La réquisition d'une école primaire va devenir le décor pour permettre à un jeune candidat d'accéder aux cours des collégiens.
Interrogé par le professeur des écoles Pernaut, l'opération séduction auquel se livre le chef de l'État en rase campagne va lui permettre de se reconnecter avec la ruralité et sûrement de faire quelques annonces de bon aloi.
Foin de cette classe de privilégiés qui ont décidé de ne pas partager leurs avantages avec des miséreux des champs qui triment péniblement pour finir avec 350 euros par mois.
Des injustices qui font désordre dans un pays qui occupe le 6ème rang mondial au niveau richesse.
Et que dire à ces petits entrepreneurs et artisans qui sont matraqués de charges à 33% alors que les grands groupes sont bien moins taxés (et pour certains bien récompensés par des crédits...) et génèrent de la casse sociale à tour d'actionnaires?
Le professeur Pernaut sait accompagner les petites gens pendant le déjeuner et leur raconter des histoires qui leur redonnent envie d'y croire. C'est un type simple que beaucoup invitent à leur table pour un moment de convivialité partagée. Aujourd'hui il va être accompagné d'un invité de marque pour partager un repas avec beaucoup de monde. Giscard avait lancé l'opération en s'invitant physiquement à la table de gens ordinaires.
Macron se fait inviter par le présentateur vedette qui a son rond de serviette chez plus de 5 millions de personnes. Une audience record pour un habitant du XVIème arrondissement de Paris, qui tous les jours vient déclarer son ardeur à une France rurale. Un type qui trouve tout "formidable", "admirable", "très beau", "on ne s'en lasse pas"..., flattant le tout et n'importe quoi avec le même enthousiasme, ne peut qu'être un tremplin pour reconquérir les ruraux malmenés.
Et puis tous ces mômes qui vont pouvoir montrer leurs bouilles joyeuses derrière la porte vitrée va pouvoir amplifier cet enthousiasme.
La communication est un art dont Macron veut passer maître.
Puisque toutes sa politique n'a été "réfléchie" dans le seul but de mettre en tension tous les pans de la société : désorganiser au maximum pour mettre en coupe réglée ensuite.
Et surtout désamorcer auprès de la population la plus docile, les milliers de conflits qui se sont déclenchés dans tout le pays. Des mécontentements qui s'amplifient au fur et à mesure que se rapproche le premier anniversaire présidentiel.
Cette séquence mômes va t-elle devenir une nouvelle séquence «effraction»?

Macron-t'en guerre.jpg

mercredi 11 avril 2018

Communiqué de presse - Notre-Dame-des-Landes : nos tracteurs pour un retour au calme



Communiqué de presse


Notre-Dame-des-Landes : nos tracteurs pour un retour au calme

L'intervention policière débutée lundi à Notre-Dame-des-Landes, censée permettre la réouverture de la RD 281, est devenue une opération de destruction massive de projets agricoles et de lieux de vie, à l'image de la démolition des « 100 Noms », lieu emblématique de cette Zone Agricole en Développement.

Le dialogue et les engagements pris de part et d'autre depuis l'annonce de l'abandon du projet d'aéroport sont aujourd'hui réduits à néant avec ces destructions qui trahissent la parole de l'État après son choix d'une issue policière.

Le fait que la préfète de Loire-Atlantique refuse de prendre en compte les projets collectifs qui avaient commencé à s'engager dans un processus de reconnaissance et exige qu'ils soient portés nominativement est inacceptable. Il sert surtout à justifier les destructions en cours.

Les autorités ont refusé la main tendue hier par des habitant-e-s de la ZAD de se mettre autour d'une table, avec comme préalable l'arrêt des opérations policières. Le gouvernement doit aujourd'hui l'accepter pour obtenir un retour au calme. Sinon, il prend le risque que l'escalade de la violence constatée hier, avec des blessés de part et d'autre, ne conduise à un drame.

La Confédération paysanne demande instamment l'arrêt de l'intervention pour permettre une reprise du dialogue et assurer l'avenir. Elle appelle les paysannes et paysans a converger aujourd'hui massivement en tracteur vers Notre-Dame-des-Landes.

Contacts :

-          Laurent Pinatel, Porte-parole : 06 80 58 97 22

-          Cécile Muret, Secrétaire nationale : 06 31 26 85 48

-          Caroline Nugues, Chargée de communication : 06 95 29 80 78



COMMUNIQUE COLLECTIF Stop à l'évacuation de la ZAD ! Mercredi 11 avril 2018


Répondre à: ST HILAIRE DURABLE <st.hilaire.durable@orange.fr>

 

 

 

Communiqué / Mercredi 11 avril 2018

Evacuation de la ZAD,
stoppez tout avant qu'il ne soit trop tard !
 
Les associations et organisations d'opposition aux grands projets imposés, risqués et néfastes pour la préservation de l'environnement s'indignent et condamnent l'action du gouvernement actuellement en cours sur la ZAD de Notre Dame des Landes.

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Elles exigent la cessation de cette opération militaire de grande envergure,
- qui détruit de façon aveugle et sans sommation des projets de vie alternatifs installés ou en cours,
- piétine les engagements antérieurs pris avec de nombreux occupant-es,
- provoque une spirale de tension à haut risque qui engage un processus désespéré et sans issue.

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L'Etat engage son entière responsabilité quant aux blessé-es résultant de son intervention, que ce soit du côté des habitants de la Zad ou des forces de l'ordre.
Nous avons en tête le drame de Sivens et les réunions auxquelles nous avons participé -en vain ?- dans le cadre des travaux de la Commission présidée par le Sénateur Richard en 2014, pour "formuler des réponses aux lacunes du débat environnemental en France".
Le musellement de la presse est une nouvelle étape, qui ne laisse personne indifférent et provoque une grande inquiétude.

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Enfin, la sphère politique dans sa majorité actuelle doit cesser de mépriser, stigmatiser et détruire les désirs de nouveaux modèles économiques, agricoles, culturels, solidaires et sociétaux portés par une partie de la jeunesse actuelle, seule légitime dans la construction de son avenir. Le signal envoyé aujourd'hui au "monde de demain" est indigne d'un pays qui s'affirme encore de couleur démocratique.

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A cet effet, nous appelons au ressaisissement des esprits dans les ministères en charge de ce dossier, une pause immédiate des opérations de destruction sur le terrain et la reprise du dialogue. Faute de quoi, les appels à mobilisation, de soutiens et de tous horizons, vont se renforcer dans les heures à venir.
 
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LES PREMIERS SIGNATAIRES : Cette liste sera complétée dans les jours à venir
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- ACTE (Association chalonnaise pour la Transition Ecologique)
- Agir pour l'Environnement
- Alsace Nature
- Alternatiba
- Alternatiba-Rouen
- Amis de la Terre France
- ANV-COP21
- Association La Presle
- Attac
- Attac Vosges
- Bizi!
- Bouillons Terres d'Avenir Rouen
- Coordination Cigeo/BURE Stop : Asodedra, Burestop 55, Bure Zone Libre, Cedra 52, Eodra, Habitants vigilants de Gondrecourt-le-Château, MNE, Fédération MIRABEL Lorraine environnement et des opposantes et opposants à la poubelle nucléaire
- Collectif 3R
- Collectif NDDL 73
- Comité de soutien NDDL-Chalon
- Collectif Alsace NDDL
- Collectif GCO NON MERCI
- Collectif Non À l'Autoroute A133-A134
- Des habitant.e.s de la zad du Moulin (lutte anti-GCO)
- Collectif STOP-EPR ni à Penly ni ailleurs
- Confédération Paysanne
- Fédération Environnement Eure-et-Loir
- France Nature environnement Grand Est
- Gudmont-dit-Non
- Libre Canut, association environnementaliste de Goven
- Réseau Sortir du nucléaire
- St Hilaire Durable (30)
 

EN IMAGES. "La Chèvrerie", "Les 100 Noms", "Le Lama fâché"... La destruction des lieux de vie de Notre-Dame-des-Landes

EN IMAGES. "La Chèvrerie", "Les 100 Noms", "Le Lama fâché"... La destruction des lieux de vie de Notre-Dame-des-Landes

EN IMAGES. "La Chèvrerie", "Les 100 Noms", "Le Lama fâché"... La destruction des lieux de vie de Notre-Dame-des-Landes

Les forces de l'ordre ont détruit plusieurs sites lors de l'opération de l'évacuation de la ZAD. 

La tente du \"Lama fâché\" détruite par une pelleteuse sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 9 avril 2018.
La tente du "Lama fâché" détruite par une pelleteuse sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 9 avril 2018. (GUILLAUME SOUVANT / AFP)

Leurs noms semblent tout droit tirés d'un album de Claude Ponti. Plusieurs lieux de vie de la ZAD ont été détruits lors de l'opération d'expulsions à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), entamée lundi 9 avril. Les zadistes recensent "neuf lieux de vie collectifs qui ont péri, avec leurs divers habitats particuliers brisés, leurs ateliers en miettes, leurs jardins piétinés : Planchettes, Planchouette, Lama fâché, Noue non plu, Youpiyoupi, Jessie James, Phare Ouest, Chèvrerie, 100 Noms... ", rapporte Le Monde. La préfecture, elle, chiffre à 15 le nombre de sites démolis, sur 16 évacués. L'objectif est d'en démanteler "30 à 40".

Voici quelques-uns des lieux emblématiques de la ZAD, avant et après leur destruction par les pelleteuses. 

"La Chèvrerie" 

Au nombre des "lieux de vie" détruits mardi figure "La Chèvrerie", une "maison magnifique avec des mosaïques et des murs en chaux", selon la description des zadistes, qui avait été reconstruite après l'opération César menée à l'automne 2012.

Le site de \"la Chèvrerie\" avant sa destruction, sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 10 avril 2018.&nbsp;
Le site de "la Chèvrerie" avant sa destruction, sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 10 avril 2018.  (SEBASTIEN SALOM GOMIS / SIPA)
Les ruines de \"la Chèvrerie\", dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 10 avril 2018.&nbsp;
Les ruines de "la Chèvrerie", dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 10 avril 2018.  (LOIC VENANCE / AFP)
Des occupants quittent la ZAD avec leur chèvre, à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 11 avril 2018.&nbsp;
Des occupants quittent la ZAD avec leur chèvre, à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 11 avril 2018.  (GUILLAUME SOUVANT / AFP)

"Le Lama fâché"

En milieu de matinée, lundi, des engins de chantiers sont arrivés sur la D281. Le mirador et le chapiteau du "Lama fâché" ont été détruits par deux pelleteuses.

Le mirador et la tente du \"Lama fâché\" avant leur destruction, sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 9 avril 2018.&nbsp;
Le mirador et la tente du "Lama fâché" avant leur destruction, sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 9 avril 2018.  (LOIC VENANCE / AFP)
La tente du \"Lama fâché\" détruite par une pelleteuse sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 9 avril 2018.
La tente du "Lama fâché" détruite par une pelleteuse sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 9 avril 2018. (GUILLAUME SOUVANT / AFP)

La destruction de la tour est visible de 0'00 à 0'09 sur cette vidéo de la gendarmerie.

"Les 100 Noms"

Autre site emblématique visé par les pelleteuses, lundi : les "100 Noms". Après avoir encerlé le lieu pour le protéger, les occupants ont été relégués sur le toit, avant de devoir évacuer.

La zone des \"100 Noms\" dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 9 avril 2018.&nbsp;
La zone des "100 Noms" dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 9 avril 2018.  (GUILLAUME SOUVANT / AFP)
Des militants sont évacués du toit de la ferme des \"100 Noms\", dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 9 avril 2018.&nbsp;
Des militants sont évacués du toit de la ferme des "100 Noms", dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 9 avril 2018.  (SEBASTIEN SALOM GOMIS / SIPA)

Les gens s'activent pour récupérer ce qui peut l'être dans les débris de la maison des 100 Noms

— Antoine Agasse (@AntoineAgasse)

L'Acipa, la principale association d'opposants à l'ex-projet d'aéroport, s'est dite "scandalisée" par cette destruction. "La ferme en devenir des 100 Noms portait un vrai projet agricole, solide et pérenne, fustige l'association. Son expulsion et sa destruction constituent une ligne rouge que le gouvernement a franchie." La préfète de la Loire-Atlantique a rappelé qu'elle avait conditionné le maintien des zadistes sur place au dépôt de "dossiers de projets agricoles individuels" et maintient que les "100 Noms" ne l'avaient pas fait.

"Les Vraies Rouges"

Le sort des "Vraies Rouges" est quant à lui incertain. Il s'agit du plus vieux "groupement d'habitats autoconstruits en terre-paille et en bois" de la ZAD. Ce bâtiment a aussi la particularité d'héberger l'une des trois personnes qui représentent la ZAD dans les échanges avec la préfecture après l'abandon du projet d'aéroport.

Les occupants ont mis en place des barricades pour empêcher les blindés d'accéder au site. 

11h06 Aux Vraies rouges, nos reporters signalent une pluie de grenades et de gaz lacrymos. Le blindé tente une nouvelle percée sans succès ; le nuage dissipé, les opposants avancent à nouveau. https://reporterre.net/14507 

— Reporterre (@Reporterre)

Des gendarmes derrière une barricade érigée pour protéger \"Les Vraies Rouges\", dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 9 avril 2018.&nbsp;
Des gendarmes derrière une barricade érigée pour protéger "Les Vraies Rouges", dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le 9 avril 2018.  (GUILLAUME SOUVANT / AFP)

Le site n'avait pas encore été détruit mercredi 11 avril. Selon un responsable qui supervise les opérations, cité par Presse Océan sur Twitter, les "Vraies Rouges" ne seraient pas menacées. 

point cristallisant des affrontements autour de barricades, le site dit "Les vraies rouges" n'est pas menacé, ni les Fosses noires, affirme un haut responsable supervisant les opérations

— DIRECTPO (@DIRECTPO)

Compte rendu Conseil Municipal | Ville d'Anduze

http://www.mairie-anduze.com/actualités/cadre-de-vie/compte-rendu-conseil-municipal-5

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ALÈS Conseil municipal : le budget passe, Roustan évoque 2020 et Mathéaud prend la porte - Objectif Gard

ALÈS Conseil municipal : le budget passe, Roustan évoque 2020 et Mathéaud prend la porte - Objectif Gard

ALÈS Conseil municipal : le budget passe, Roustan évoque 2020 et Mathéaud prend la porte

Conseil municipal (Photo d'illustration : Eloïse Levesque/Objectif Gard)

Après celui d'Alès Agglomération la semaine dernière (lire ici), c'est le budget de la Ville qui était à l'ordre du jour, ce lundi soir, en conseil municipal. Les opposants de gauche ont voté contre.

Pas d'augmentation d'impôts et un programme « ambitieux, dans la lignée de celui de 2017, grâce à la bonne santé financière de la Ville », souligne le maire, Max Roustan, lors de la présentation détaillée du budget primitif 2018, dont la section investissement s'élève à 23 millions d'euros. « Les crédits d'investissement sont affectés à hauteur de 5 millions d'euros à l'aménagement du cœur de ville », précise le premier magistrat. En effet, plusieurs opérations sont prévues dans les mois à venir comme la création d'un espace dédié aux déplacements doux sur les quais de la rive droite du Gardon, l'ouverture de la place des Martyrs vers le centre-ville avec la démolition de l'ancien bâtiment France Télécom, la construction d'un large escalier pour accéder au Gardon depuis la place Gabriel Péri, etc. Par ailleurs, « une attention particulière est apportée aux écoles », avec 624 500€ de crédits destinés aux établissements scolaires.

Max 2020

Dans l'opposition, Jean-Michel Suau est le premier à entonner sa ritournelle, s'attaquant directement au maire : « en réalité, vous êtes favorable aux politiques d'austérité même si vous criez le contraire. Vos choix ne sont pas des contre-feux ni des points de résistance à la politique nationale, mais ils contribuent à aggraver la situation de nos populations. »

« M. Suau, répond le maire, je vous rappelle que les dépenses qui sont là, ce sont les Alésiens qui les ont demandées. Ensuite, vous êtes des farceurs au Parti communiste ! Quand on fait du cinéma à l'Agglo, on doit être capable d'en faire dans sa commune ! Car vos camarades, ils votent leur budget à l'unanimité dans leurs communes et viennent donner des leçons de morale ici. Alors vos leçons, vous vous les gardez et vous les ressortirez dans deux ans. Ça m'aidera beaucoup pour ma réélection ! » 

La charge de Mathéaud

Après Suau, Mathéaud. L'ancien candidat aux Municipales relance un dossier qui lui est cher : les frais de bouche, « en augmentation de 60% » dans le budget présenté. « Il faudrait peut-être stopper la plaisanterie à l'heure où les problèmes structurels de notre ville n'ont pas été réglés. Nous ne gagnons pas d'habitants, notre cœur de ville continue à s'enfoncer dans le marasme, les rues sont sales, la voirie se dégrade… Vos talents en matière de communication ne peuvent pas masquer la réalité de votre gestion, sans vision cohérente et stratégique. » Roustan se contentera de rétorquer à son opposant qu'il est « insupportable » et que la hausse des frais de bouche s'explique par le retour de la Semaine cévenole. Et encore une fois, « ce sont les Alésiens qui l'ont voulu ! » Au final, les opposants de gauche voteront contre le budget.

La délibération 13

On ne saura jamais ce que Benjamin Mathéaud voulait dire au sujet de la délibération 13 portant sur des créations de postes au sein de la collectivité. Malgré les appels et grands gestes répétés de ce dernier, Max Roustan fait la sourde oreille.  « Vous avez le devoir de me donner la parole !, hurle Benjamin Mathéaud. C'est incroyable, on est où là ? Je vous demande la parole. Je vous saurais gré de me la donner ! ». Mais le maire de la Ville ne cède pas : « La Police c'est moi, c'est pas vous ! », ricane-t-il. Furibond, le conseiller municipal quitte la séance avec les salutations narquoises du maire : « Portez-vous bien ! »

Élodie Boschet

GARD Un promeneur grièvement blessé par balle : trois chasseurs condamnés - Objectif Gard

GARD Un promeneur grièvement blessé par balle : trois chasseurs condamnés - Objectif Gard

GARD Un promeneur grièvement blessé par balle : trois chasseurs condamnés

Photo illustration Objectif Gard

Le tribunal correctionnel de Nîmes examinait, ce mardi après-midi, un accident de chasse survenu le dimanche 25 octobre, vers 16h, sur la commune de Poulx, près de Nîmes.

Cet après-midi là, un couple du village, se promène sur un chemin sans imaginer un seul instant qu'une battue se déroule à ce moment-là. " Il n'y avait aucun panneau. Je n'ai rencontré aucun chasseur, sinon j'aurai quitté le secteur immédiatement ", témoigne le retraité qui a reçu un projectile de gros calibre qui lui a transpercé le bras. Le promeneur s'écroule, grièvement blessé. Il sera transporté quelques minutes plus tard par les pompiers au CHU.

Il y a un quelques minutes, ce mardi, le tribunal correctionnel de Nîmes a condamné deux chasseurs à 10 mois de prison avec sursis pour des " blessures involontaires ". Ils écopent en sus d'une suspension du permis de chasse pendant 1 an pour le chef de battue et de 3 ans pour le tireur, dont personne ne savait le jour du drame qu'il participait à une traque aux sangliers. Un autre retraité, qui a modifié le cahier de chasse pour protéger le tireur, est sanctionné d'une amende.

Les mensonges des chasseurs couvrent le tireur

Mais c'est la suite des événements et le début de l'enquête des gendarmes " qui va surprendre dans cette procédure. Alors que la victime est à terre, grièvement blessée, la première attitude de tous les chasseurs est de mentir et de falsifier des pièces ", dénonce la vice-procureur, Stéphanie Mollard, qui réclame des sanctions pour les trois chasseurs poursuivis en justice."  Et ils mentent car cette partie de chasse a été organisée n'importe comment alors qu'il y a des règles précises et strictes qui régissent ce sport ou cette activité ", insiste la représentante du parquet de Nîmes.

Concernant le chef de battue, responsable et premier organisateur de cet après-midi de chasse aux sangliers, les propos aux départs mensongers surprennent encore à la barre : " Jusqu'au moment du tir, je ne savais pas que le tireur était là. C'est vrai, j'ai menti. J'ai eu un gros coup de panique. En y repensant, le poste où il était placé était vraiment dangereux ", souligne le responsable de la battue à Poulx.

Le tireur, qui avait participé à une matinée de chasse aux petits gibiers, aurait  décidé seul dans l'après-midi du dimanche de prendre part à la chasse aux sangliers. " J'ai appris qu'il était là lorsque l'accident s'est produit ", poursuit un autre homme qui aurait falsifié le carnet de chasse obligatoire lors de toute battue en y inscrivant le nom du tireur. " C'était pour le couvrir", explique à l'audience le prévenu poursuivi pour " faux dans un document ". Tous les protagonistes renvoyés en correctionnelle sont membres du bureau de chasse de Poulx.

" Ils devaient signaler distinctement la battue et ils ne l'ont pas fait ", s'insurge Maître Rémi Portes pour la victime. " Une battue est extrêmement encadrée. Il y a une réunion préalable avant le début de la chasse et un rappel des règles. Le tireur ce jour-là est arrivé plus tard. Ils ont fait n'importe quoi  ", complète Me Marine Santamaria pour la fédération de chasse du Gard.

Boris De la Cruz


Décentralisation : les grandes associations d’élus sonnent le tocsin

Décentralisation : les grandes associations d'élus sonnent le tocsin

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François Baroin (LR), Dominique Bussereau (Ex-LR) et Hervé Morin (UDI) l'ont dit sur tous les tons ce 10 avril 2018. « Violemment modérés », les présidents de l'AMF, de l'ADF et de Régions de France voient d'un bon œil « l'impulsion » donnée au pays par Emmanuel Macron.
Anciens pensionnaires du « gouvernement de la France », ils connaissent mieux que quiconque le faisceau de contraintes qui pèse sur le pouvoir central. La preuve, ils soutiennent le plan de transformation de la SNCF.

Mais, pour eux, ce pouvoir-là a un léger problème avec les territoires… « Le dialogue avec l'Etat est agréable, courtois, sympathique, les occasions de rencontrer Emmanuel Macron et ses ministres, nombreuses, mais nous n'avons aucune réponse à nos demandes », résume Dominique Bussereau (Ex-LR), président de l'ADF.

Son collègue de l'AMF, François Baroin (LR), va plus loin, qui parle de « mascarade de dialogue » et de « réunionnite », sur fond de « mise en coupe réglée des collectivités ».

Pour le patron de Régions de France Hervé Morin (UDI), point de doute, le « logiciel purement jacobin » règne à nouveau en maître dans les administrations centrales.
Gros plan sur les principaux griefs des élus locaux.

Des contrats financiers « léonins »

Les présidents de Régions de France et de l'ADF, Hervé Morin et Dominique Bussereau, l'ont assuré lors de leur conférence de presse commune. Aucune des collectivités qu'ils représentent ne signera avec l'Etat de contrat de maîtrise de la dépense de fonctionnement dans un plafond de hausse de 1,2 %.
Une question de principe pour Hervé Morin qui vante le modèle fédéral de certains de nos voisins. Le patron de la Normandie prend tout de même soin de préciser que toutes les régions sont dans les clous du 1,2 %.

Dominique Bussereau, lui, se garde d'emprunter ce terrain-là. Fidèle à sa ligne depuis des mois, il exige, en vain pour le moment, des contreparties de l'Etat. Il réclame davantage de subsides pour le financement des mineurs non-accompagnés dont le nombre ne  cesse d'exploser,  portant la facture à plus d'un milliards. Il demande aussi un coup de pouce sur le dossier des allocations individuelles de solidarité. « Il manquait 9 milliards l'an dernier, rappelle Dominique Bussereau. L'Etat nous promet royalement 250 millions pour l'an prochain. »

De son côté, le patron de l'AMF, François Baroin (LR), ne s'engage pas au nom des villes et des intercommunalités visées par les contrats financiers.
Les adhérentes de France Urbaine et de l'Assemblée des communautés de France sont, il faut dire, assez allantes. Cela n'empêche pas François Baroin d'appeler à ne pas signer ces documents.

L'ancien ministre des Finances dénonce un jeu de dupe de l'Etat. Contrairement à l'engagement du Gouvernement, « 22 000 communes » verront, selon François Baroin leurs dotations baisser cette année par le jeu des mécanismes de péréquation. Le patron de l'AMF reprend volontiers l'expression de « pacte léonin », popularisée par son numéro deux, André Laignel (PS). Les collectivités « intermédiaires », qui ont un budget entre 70 à 150 millions d'euros, auront du mal à tenir le taux de 1,2 %, prévient-il par ailleurs.

Conséquence, les trois grandes associations d'élus ont présenté ce 10 avril une « contre-circulaire », destinée selon Dominique Bussereau à tourner le dos aux oukases et au « patois technocratique » de Bercy. Toutes les requêtes précitées y sont rappelées. L'AMF, l'ADF et Régions de France réclament, en sus, la possibilité pour chaque collectivité de faire appel à un médiateur issu de « chambre régionale des comptes par exemple ».

Haro sur la réforme de l'apprentissage et de la formation

En communion avec ses homologues, Hervé Morin sort le lance-flamme contre la réforme de l'apprentissage et de la formation. Un plan qui « recentralise et privatise une compétence historique des régions ». Les chiffres avancés dans le document diffusé à la presse donnent le tournis.

« Les régions verront leurs moyens pour l'apprentissage passer de 1,6 milliards à 250 millions d'euros. La moitié des centres de formation des apprentis sont menacés de fermeture », peut-on lire. « Une concentration sans précédent de l'offre dans les grandes villes », fulmine Hervé Morin. Et le président de Régions de France de dénoncer, dans la même sillon, « l'idée baroque de fixer le prix de la formation au niveau national ».

Pour lui, l'Etat, sur ce dossier, a manqué à sa parole. « Contrairement aux engagements du premier ministre, le Gouvernement a renoncé à confier la formation et l'orientation aux régions. Nous avons passé des dizaines d'heures de réunion tard le soir, le week-end, pour rien », tempête le président de Régions de France.

Contrats de plan : des engagements non-tenus

L'inévitable Hervé Morin ne décolère pas : « Jamais l'exécution des contrats de plan Etat-région n'a été aussi médiocre sur la mobilité et en particulier sur le rail ». Un comble pour l'ancien secrétaire d'Etat aux transports Dominique Bussereau, au moment où le Gouvernement assure qu'il veut redynamiser le réseau.

Selon Régions de France, le taux de paiement de l'Etat, au regard de ses engagements, « était de moins de 25 % ». Des retards qui ont contraint les collectivités à « avancer de l'argent afin d'éviter que des projets ne soient bloqués ou prennent du retard. »

Les trois grandes associations d'élus vont maintenant saisir leurs mandantes pour qu'elles prennent des vœux alertant leurs administrés sur « la décentralisation en danger ». Des documents qui seront ensuite transmis à Emmanuel Macron et à Edouard Philippe, ainsi qu'aux parlementaires du cru.

Dans ces conditions, l'AMF, l'ADF et Régions de France participeront-elles à la prochaine session de la Conférence nationale des territoires, instance de dialogue Etat-collectivités programmée au début de l'été ? « C'est une question que nous allons nous poser », répond sobrement Hervé Morin.

D'ici-là, les élus devront plus que jamais mener la bataille de l'opinion. A une question d'un journaliste qui comparait la triplette de présidents d'associations d'élus au club des ronchons cher à Alain Paucard, François Baroin s'est montré particulièrement cinglant : « Nous ne sommes pas des pleureuses qui se drapent dans une vertu outragée. On ne nous mettra pas  dans la case de la France d'avant, de ceux qui ne servent à rien, s'en mettent plein les poches et passent leur temps à faire des rond-points. »

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Sept syndicats de fonctionnaires appellent à la grève le 22 mai

Sept syndicats de fonctionnaires appellent à la grève le 22 mai

Sept syndicats de fonctionnaires appellent à la grève le 22 mai

Deux mois après une première journée de manifestations, l'intersyndicale veut à nouveau mobiliser contre la politique du gouvernement.

AFP/Getty Images
Sept syndicats de fonctionnaires appellent à la grève le 22 mai.

GRÈVES - Sept syndicats de fonctionnaires ont appelé mardi 10 avril à une nouvelle journée de grève et de manifestations le 22 mai, deux mois après la précédente, a-t-on appris auprès de plusieurs d'entre eux. Les organisations FO, CGT, FSU, Solidaires, CFTC, CFE-CGC et FA-FP s'opposent aux projets de réforme de la fonction publique et réclament l'amélioration du pouvoir d'achat des agents. Elles avaient déjà appelé à la grève le 22 mars pour des revendications identiques.

"Les organisations ne partagent pas (...) les objectifs poursuivis par le gouvernement consistant à réduire le périmètre de l'action publique avec la perspective d'abandon, voire de privatisation de missions publiques", écrivent-elles dans un communiqué, réclamant aussi "une réelle amélioration du pouvoir d'achat pour toutes et tous les agents".

Évoquant "un nouvel acte fort de l'intersyndicale", Baptiste Talbot (fédération CGT des services publics, 1er syndicat représentatif) s'est réjoui que cette dernière "affirme son rejet de la politique du gouvernement et sa volonté de mobiliser pour exiger des réformes de progrès". L'intersyndicale explique vouloir "inscrire les mobilisations et la grève dans la continuité".

La CFDT et l'Unsa se rejoignent pas l'appel à la grève

Également présentes lors de cette réunion intersyndicale de ce mardi, la CFDT (deuxième syndicat en terme d'adhésion dans la fonction publique) et l'Unsa (quatrième) n'ont pas rejoint cet appel à la grève.

Interrogé sur la possibilité d'une grève reconductible, Christian Grolier FO (troisième) a précisé à l'AFP que cette éventualité serait "décidée par les personnels", que les syndicats souhaitent réunir pendant "tout le mois d'avril" et "dans tous les secteurs", notamment lors d'assemblées générales. "Le gouvernement n'a pas suffisamment appréhendé le mouvement social du 22 mars donc, s'il n'a pas compris, on va recommencer", a-t-il tonné.

Pour Bernadette Groison (FSU, cinquième) cette nouvelle mobilisation est "nécessaire". "On est bien à un tournant dans la fonction publique", a-t-elle estimé.

Troisième journée de mobilisation depuis le début du quinquennat

Une concertation entre le gouvernement et les organisations syndicales pour "refonder le contrat social avec les agents publics" s'est ouverte le 29 mars. Annoncée début février par le Premier ministre, elle porte notamment sur l'extension du recours aux contractuels, une part plus importante de la rémunération au mérite pour les agents et la mise en place de plans de départs volontaires. Une "attaque contre le statut" de fonctionnaire, dénoncent les syndicats.

Cette journée du 22 mai sera la troisième journée de mobilisation des fonctionnaires depuis le début du quinquennat d'Emmanuel Macron, après celle du 10 octobre, à l'appel unitaire des neuf syndicats représentatifs de la fonction publique, puis celle du 22 mars, à laquelle avaient appelé cette fois les mêmes sept organisations.

Les relations entre les syndicats de la fonction publique et le gouvernement sont tendues depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron et l'annonce successive de la suppression de 120.000 postes au cours du quinquennat, du report d'un an du plan de revalorisation des carrières des fonctionnaires (PPCR) conclu sous le gouvernement précédent, du gel du point d'indice servant au calcul de la rémunération des agents publics et de la réinstauration du jour de carence (paiement du salaire à partir du deuxième jour d'arrêt maladie).

Les annonces du Premier ministre Édouard Philippe début février ont encore aggravé les tensions. Les sept organisations prévoient déjà un autre "temps fort de mobilisation" à la mi-juin, au moment "du rendez-vous salarial" avec le gouvernement. Initialement prévu à l'automne, celui-ci avait été avancé à leur demande. Elles se reverront en intersyndicale le 3 mai prochain.

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