Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
mardi 18 novembre 2014
lundi 17 novembre 2014
Les socialos prêts à vendre les bijoux de famille
Envoyé par JML
Lorsque De Villepin a cédé les autoroutes aux requins du péage, les socialistes étaient vent debout contre ces privatisations. Ils déclaraient que ce premier ministre vendait les bijoux de famille.
Voila qu'ils sont au gouvernement et que proposent les clowns ?? de vendre le fleuron du transport de l'électricité.
Sans déc .... s'ils savaient comme ils me débectent de jour en jour et pourtant comme un idiot, pour virer l'autre pitre .... j'ai voté pour eux, quel âne suis-je !!!
L'Etat pourrait récupérer 1,5 milliard en privatisant partiellement RTE => http://www.challenges.fr/entreprise/20141116.CHA0292/l-etat-pourrait-recuperer-1-5-milliards-en-privatisant-partiellement-rte.html
Et ANDUZE qui se fait tout petit !
Note du reboussierAnonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "EN ATTENDANT LA REVOLUTION..." :
SVP n'oubliez pas Anduze où le maire ne convoque pas de conseil municipal pour ne pas avoir a voter les nouvelles attributions de l'agglo. Elle seront ainsi automatiquement acquises. Il parait qu'il y a une opposition à Anduze où est elle ?
Mais oui tu as raison ami lecteur
A ANDUZE pas de conseil municipal , pas de vote pour les nouveaux statuts de l' Agglo
Donc approbation automatique
Que dit l' opposition ?
Pourquoi avoir voté aux municipales !
Évidement sans vote on ne saura pas qui est pour qui est contre , c'est reposant n' est il pas ?
Pour vivre heureux vivons caché
Quelle est la différence entre une opposition molle et une opposition constructive ?
Mais constructive de quoi ?
dimanche 16 novembre 2014
samedi 15 novembre 2014
Michel Rocard sort du silence :" le parler vrai" d'un grand militant.
Réorienter le PS pour le redresser, une urgence, une nécessitéPar Michel RocardLe Parti Socialiste de France, vieux de cent dix ans au moment de ses états généraux, vit assurément l'une des crises les plus profondes de sa longue histoire.Pourtant quel énorme paradoxe. Né du refus de la cruauté sociale inhérente au capitalisme, ce Parti s'est formé et développé autour de la certitude longtemps bruyamment affirmée, puis oubliée sans être pour autant démentie, que le capitalisme, au-delà de sa brutalité intrinsèque, était tout aussi profondément caractérisé par son instabilité structurelle, une instabilité qui mettait en cause sa pérennité et finirait par l'emporter. Or le capitalisme est toujours là. Le PS a vu s'estomper puis disparaître les raisons de son ancienne conviction.Pire, la Russie, la Chine et quelques autres ont abandonné l'espoir d'une économie sansmarché après l'avoir poursuivi au-delà du crime, car le marché, à l'instar de l'homme lui-même, ne peut vivre sans liberté.Or, depuis qu'il a survécu à deux méga-massacres appelés guerres mondiales, et aux deux crises les plus gigantesques de son histoire (1929, 2006) le capitalisme semble entré dans une période de convulsions, de drames, et de contradictions dont cette fois-ci, à la différence des précédentes, on ne voit guère comment il pourrait sortir.Cette multi-crise a trois dominances. La première est que dans tous les pays avancés le système accuse l'usure et la fatigue. La croissance s'est arrêtée. Le capitalisme ne sait plusassurer l'emploi ni le revenu des hommes qui y vivent. Entre le tiers et la moitié de la population y survit dans la précarité et le chômage, 10 à 15 % dans la pauvreté.La seconde est que la finance est devenue folle. Proliférant sans mesure et sans rapport à l'économie réelle, elle la fuit et se désintéresse de l'investissement pour se replier vers la spéculation au point d'y provoquer des bulles qui explosent quasiment chaque décennie.La troisième est qu'après des millénaires de silence devant les prédations des hommesla nature se rebelle. Saturée à l'excès de pollutions et de déchets elle nous menace de mourir de chaleur d'ici un siècle ou deux, faute de pouvoir endiguer l'aggravation de l'effet de serre que nous provoquons.Faut-il voir là les prodromes de cette longue phase chaotique qu'il nous arrivait autrefois de baptiser crise finale ? Faut-il pressentir que le pronostic initial était juste même si les formes de l'évolution sont autres que celles que nous attendions ?Et voilà que faute d'avoir été fidèles aux intuitions de nos fondateurs nous ne sommespas prêts.L'écrasante victoire du capitalisme dans la deuxième moitié du vingtième siècle a détruit les formes que nous voulions rationnelles de notre colère et de notre volonté de changement, elle a tué jusqu'à ce qui faisait notre identité (la propriété collective des moyens de production et d'échange), et nous a laissés sans voix comme sans remède efficace contreles injustices et les dysfonctionnements de ce système vainqueur… Nous vivons dansl'impression de n'avoir plus de projet, sinon celui de protester.Pourtant un examen plus attentif de ce tragique XXème siècle aurait dû nous maintenirréveillés. Mais nous n'en avons pas pris le loisir, préférant préserver et cultiver l'intransigeance pourtant impuissante de nos premières convictions.Le XXème siècle a battu tous les records historiques de la violence et de l'horreur parmiles hommes : entre 150 et 200 millions de morts violentes, moitié par la sauvagerie destotalitarismes internes (Allemagne, Russie, Chine à titre principal) et moitié par faits deguerre. Il s'agissait d'un conflit de trois quarts de siècle entre quatre coalitions politiquesmondiales, trois grandes et une petite : fascisme, communisme, capitalisme pur et dur, et lapetite dernière, la nôtre, la social démocratie.Dès que la nature des régimes fut claire, le socialisme se voulant démocratique -sonnom de baptême est d'ailleurs social démocratie- et se voyant incapable de renverser lecapitalisme, préféra s'y rallier plutôt que de se compromettre en quoi que ce soit avecfascisme ou communisme. Ce fut son honneur, car la liberté était en cause, mais aussil'appauvrissement de son identité.Les régimes les plus brutaux et les plus rigides commencèrent par s'entretuer -Allemagne- puis disparurent ou changèrent par implosion -Portugal, Espagne, Russie, Europe de l'Est- ou par mutation- Chine.Sur la longue période, le socialisme démocratique fut emporté par la tourmente. Déjà pendant l'entre deux guerres, en Europe, en France notamment, puis un peu plus tard enAmérique latine, en Asie du Sud et de l'Est, plus rarement en Afrique, il s'épuisa à vouloirpréserver la perspective d'une révolution moins militarisée, plus authentiquement populaire et démocratique. Il n'y parvint et ne fut vainqueur nulle part.Ce n'est que dans quelques rares pays, en général petits et développés, que la voie élective permit aux socialistes d'arriver au pouvoir et, intelligence, modestie et ténacité aidant, d'y rester longtemps. Le rapport des forces mondial n'y était pas. Un capitalisme agressif, permis et appuyé par le marché, qu'il défendait de manière flamboyante en le pervertissant profondément, avait gagné et imposa ses règles, notamment financières. Dans leur terre de refuge, la Scandinavie, nos amis social démocrates, sans faire grand bruit, et en un demi siècle, parvinrent pourtant à préserver ce qui pourrait bien être l'essentiel, et que nous serions heureux aujourd'hui d'avoir su préserver aussi chez nous : la liberté d'abord, le meilleur niveau d'emploi et de bien être pour tout le peuple connu en pays de marché, un haut niveau d'éducation générale et la plus forte protection sociale pratiquée au monde.Nous autres français avons affecté de dédaigner ces résultats. Nous en voulions plus ;un plus que d'ailleurs nous n'avons su ni définir, ni décider, ni imposer. Nous avons préférérester attachés à nos propres visions : que la moitié ou quasi des forces produisant pour lemarché soit de propriété et de nature publiques, que les entreprises obéissent au commandement politique au moins en matière d'emplois, de prix et de traitement deshommes, que la protection sociale fut étatique plutôt que négociée entre syndicats etpatrons… Tout cela n'a guère fonctionné : trop puissant, et à détermination internationale, lemarché a tout emporté.Il en reste tout de même que dans les combats sauvages du XXème siècle, la socialedémocratie est bien la seule des quatre forces en affrontement qui ne se soit ni dénaturée nidéshonorée. Elle est même arrivée, par la pratique, à établir une sorte de liste des prioritésqu'un gouvernement démocratique se doit d'assurer à son peuple et que le capitalisme n'assure plus. C'est un fanal qui est parfaitement de nature à nous éclairer aujourd'hui.Car le grand capital qui avait su se parer du drapeau de la liberté, au service de qui sesont mobilisés, les peuples, les gouvernements et les armées de toutes les grandesdémocraties, a gagné si puissamment et si complètement qu'il s'est senti seul vainqueur. Il n'a plus ressenti le besoin de s'accompagner de contrepoids ni de contrepouvoirs, ni même d'alliés en qui il ne voyait que des empêcheurs de s'enrichir.Il décida formellement et mobilisa même pour cela des hommes de savoir -le monétarisme, quatorze prix Nobel- de se débarrasser désormais de toute entrave à l'édification de fortunes personnelles. Le marché ne saurait avoir ni limites ni règles ni entraves. Et lecapitalisme est tombé dans la perversion que nous lui devinions, mais qu'il avait tenu souscontrôle pendant un siècle et demi, celle de mourir asphyxié par le goût du lucre.Ne même plus croître, ignorer le chômage et la précarité pour les renvoyer à la charitépublique et à la police, encourager l'aggravation la plus intolérable des inégalités, nierl'importance et même l'existence de biens publics et d'un secteur public (école, santé,transports), ne plus accepter que l'Etat serve de régulateur aux dérèglements financiers quitte à s'accommoder d'un retour des crises décennales, inciter les états, les entreprises et surtout les particuliers à s'endetter vertigineusement pour continuer à consommer et pour constituer au profit des manieurs d'argent, les banquiers, une rente inutile mais dévastatrice, voilà en quoi consiste le capitalisme financiarisé d'aujourd'hui.En outre il est tellement affaibli qu'il est totalement incapable de penser et d'entreprendre le sursaut nécessaire pour réconcilier l'humanité et la nature et permettre par là notre survie à long terme.A l'évidence tout cela n'est guère soutenable, comme l'on dit aujourd'hui, et risque de finir dans des conflits dramatiques. Tout est à inventer ou à réinventer, les objectifs commeles forme de lutte. Tout ce que l'on sait est que la lutte pour la survie de l'espèce, est fatale etqu'elle s'annonce.C'est dans ce moment et dans cette situation, que certains, y compris dans nos rangs, etfaute d'avoir vu le PS de France porteur de solutions pour la période précédente, veulentdéclarer sa désuétude et programmer sa disparition. Ce serait pire qu'une folie, une faute etsans doute un geste suicidaire pour la France. Et cela pour bien des raisons.D'abord les forces de progrès et de changement ont toujours besoin d'un emblême, d'un drapeau, d'un nom qui soit un signe de rassemblement. Dans cette péride inquiétante oùs'effondrent nos anciennes convictions et nos savoirs, la seule certitude qui demeure et que la réalité confirme, est que la somme des intérêts individuels qui constitue le marché estincapable de définir et de défendre l'intérêt général. Certes la liberté fut si menacée au XXème siècle qu'il ne faut transiger en rien sur sa priorité. Elle est la respiration des hommes.Mais l'histoire a fait que le nom de la sociale démocratie porte toujours la trace et l'honneur de ces combats. Et ce qui est menacé aujourd'hui est l'intérêt général. Il faut assurer leurcompatibilité. Le nom du socialisme, s'il n'a plus guère de contenu concret, dit au moins cela,et ne dit même que cela. Transiger là-dessus serait une concession stratégique dramatique.Deuxièmement la France n'est pas seule dans cette affaire et il ne s'agit pas que denous. Si le PS français est beaucoup plus affaibli et déliquescent que beaucoup d'autres, cela ne nous donne en rien le droit de les y entraîner. Plus fortement encore la disparition du sens de l'international est une des causes majeures de l'affaissement du PS français, dimension européenne comprise. Or à peu près tous les objectifs qu'il faut poursuivre maintenant sont internationaux sinon mondiaux : réguler la finance, endiguer l'effet de serre, écologiser nos modes de vie, réconcilier chrétiens et musulmans, assurer la transition énergétique, recommencer la construction européenne, établir avec le milliard de chinois ces rapports d'amitiés complices dans la société civile qui dépassent le commerce comme la diplomatie et que nous savons conduire avec des latino américains et bien des africains, tout cela est transnational. Préservons une affiliation qui peut nous y aider, notre nom compris.C'est le militantisme qu'il faut réinventer, le recréer moins électoral, plus socialterritorial, environnemental et international. Nous ne le ferons pas seuls. La terre des ONG est en friche pour nous. Il n'y a aucune raison de les y laisser seules. L'affiliation nternationaleest ici la clé.Troisièmement, dans un monde où tous les repères se diluent ou s'estompent, lestraditions prennent de ce fait un poids croissant. En crise intellectuelle, la tradition socialisteau moins ne s'est pas déshonorée. Elle demeure, Jaurès n'a pas quitté les mémoires. Et puis regardez les conservateurs de France : ils changent de nom tous les cinq ou dix ans, et ne savent même plus raconter leur histoire. Quant à l'espoir de recréer de l'émotion et durassemblement autour d'une tradition il est hors de portée pour eux. Pourquoi nous affaiblir ?Quatrièmement l'essentiel, le sens de la longue durée. L'un des drames les plusprofonds de la période et la raison de l'impuissance des autorités de toute nature à y faire face est la disparition du temps long dans nos objectifs, nos réflexions et nos actions. Depuis que l'écran a remplacé l'écrit pour nos informations mutuelles, notre communication et notreculture, tout ce qui est complexe comme tout ce qui se situe et se comprend dans la longuedurée a disparu de nos façons de réfléchir. C'est un suicide de civilisation. Les médias le leur demandant, les politiques d'aujourd'hui jouent à l'instantané (effet d'annonce…) ce qui est stupide et inefficace, et contribue à tuer leur beau métier qui consiste à planter des cèdres -des institutions, des procédures, des règles- en évitant de tirer dessus pour qu'ils poussent plus vite quand ils sont petits…Sauf le cas fort improbable où l'école saurait nous apprendre à utiliser l'écran de façon critique -mais où est la culture nécessaire à cela ?- l'école ne suffira jamais à nous sortir de là.Le temps long ne peut être défini, défendu et protégé que par des outils qui le serventen priorité. Tel est l'usage des partis politiques.Camarades je vous le demande, quelle honte et quelle impossibilité y aurait-il pour lessocialistes français à dire ceci : ?"Chers concitoyens. Nous sommes parmi vous les socialistes, nous avons cent dix ans.Nous nous battons de manière continue contre l'injustice et pour une vie meilleure. C'estdifficile, le rouleau compresseur capitaliste est cruel, puissant et efficace. Nous avons raté, àl'origine, le projet de révolution démocratique alternatif à la consolidation du capitalisme.Mais lorsqu'il l'a réussie nous avons su inventer, mettre en place, défendre et longuementprotéger cet état de bien être dont nous regrettons tous l'érosion aujourd'hui, sans d'ailleursjamais comprendre pourquoi certains en France avaient eu l'idée folle et dangereuse de mêler le ciel à cette affaire en le baptisant "état-providence". Ce fut notre plus beau succès, celui au nom duquel nous nous rappelons à vous aujourd'hui. Car nous avons aussi raté l'étape suivante, celle où nous sommes, celle des débuts de la mise en cause du capitalisme acquisitif.Mais la longue histoire de nos combats nous a fait découvrir les formes nécessaires de lasociété de demain, réconciliée tant entre les hommes qu'avec la nature.Sachant le nombre des hommes excessif par rapport aux ressources de la vie, elle seramoins soucieuse des quantités. A croissance lente ou nulle, n'utilisant que de l'énergierenouvelable, elle sera pour cela moins inégalitaire. Hommes et femmes y trouverontdavantage leur dignité leur épanouissement et leur plaisir de vivre dans les émotions intenses qu'apportent la culture, la fierté de créer, et la jubilation qu'il y a à maintenir en permanence son corps dans la beauté et la santé. Plus encore elle tirera sa cohésion de la joie profonde que l'intensification, grâce à plus de temps libre, des relations interpersonnelles et familiales permet d'éprouver à la découverte de la richesse de l'autre et de ses différences porteuses d'identité. C'est le projet de la société des hommes pour les hommes. On y redécouvrira le sens perdu de la fête et du chant.Son émergence sera progressive. Le Parti Socialiste, rénové, s'en veut le gardien. A nes'occuper que du court terme on risque des écarts et l'éloignement de l'objectif. Les duretés et les échecs de la période récente nous ont servi de leçon : il ne faut jamais, dans les tempêtes du présent, perdre l'essentiel de vue. Or l'essentiel se joue sur la longue durée.Chers concitoyens, partagez-vous la vision que nous vous en proposons ?"Si le consensus se fait sur la vision, il vaudra aussi pour la méthode : c'est progressivement, à petits pas, que se mettront en place les éléments de la nouvelle société, dans l'ordre l'énergie, le temps, la culture puis l'art de vivre. La machine devra continuer à marcher tout au long, ses cruautés et ses injustices ne s'effaçant que progressivement.Cela appelle une dernière réflexion nécessaire, concernant celle-ci le gauchisme.Qu'est-ce que le gauchisme sinon l'attitude consistant à refuser parce que disqualifié lediscours politiquement correct auquel se sont ralliés les institutions et les chefs en place. Il est des moments où une cure de gauchisme est nécessaire pour briser un consensus étouffant.Le gauchisme, je connais, j'en sors, j'en suis, c'est ma famille.J'avais seize ans, mon pays tout juste libéré baignait dans la joie de la liberté retrouvée.Il tomba d'accord, tout entier, socialistes compris et même dirigeant, pour entreprendre enIndochine la reconquête militaire de son empire colonial perdu. Je dénonçai cette honte, et me découvrit gauchiste. Moins de dix ans après, rebelote, à propos de l'Algérie. L'accord était général, communistes compris et socialistes de nouveau dirigeant. De nouveau je fusgauchiste, et moins seul dès le début. Nous sauvâmes au moins l'honneur de la gauche.Et puis un bref moment -Mai 68- je fus un chef gauchiste, estampillé extrémiste par leministère de l'Intérieur, pour avoir osé réclamer le droit à la parole dans la sociétéhiérarchisée.Franchement, n'y avait-il pas aussi quelque gauchisme à proclamer dix ans plus tardque l'accord général et solennel de toute la gauche autour du programme commun degouvernement puis des 110 propositions du candidat ne préparaient pas la vraietransformation sociale dont la France et le Monde avaient besoin, et ont d'ailleurs de plus enplus besoin ?Une cure de gauchisme n'est donc ni pour me surprendre ni pour me déplaire.Mais, mais… le fondateur du gauchisme, au fond, est un camarade à nous quis'appelait Karl Marx.J'ai grand crainte, une inquiétude aux limites du mortel, que nos gauchistesd'aujourd'hui, ne soient en train d'oublier sa première et plus forte leçon. Il ne l'a pas écritecomme telle, c'est sa vie qui la donne. Mais elle est évidente à résumer :"Camarades, c'est bien de vouloir changer le monde. Mais vous n'y arriverez que sivous commencez, comme je l'ai fait, à travailler comme des forcenés à longueur de vie pourcomprendre comment il marche…".En l'absence d'une soudaine explosion générale, aussi peu probable que souhaitable, cesera lent. Le peuple que nous défendons aura toujours besoin de ses salaires et de ses emplois, c'est-à-dire que la machine marche. Or elle ne peut marcher que dans ses règles, qui certes ne sont pas les nôtres, mais sont celles dont elle a besoin. Si nous avons ensemble une vraie confiance et une vraie unité autour de notre vision de l'avenir long, nous n'avons pas le droit de dérégler la machine par des brutalisations de court terme qui peuvent l'affaiblir. Il n'y a de gauchisme utile que pertinent et cohérent.Voilà la vraie raison qui nous fait obligation de renouveler, renforcer, réunir notre parti socialiste, dans la France d'aujourd'hui, le seul outil de demain, si nous savons le préserver des pièges de la gestion du capitalisme avant de l'avoir changé. Ce faisant nous pourrions même contribuer au réveil de quelques partis frères, renforçant par là la chance de voir éclore la société des hommes à la place de celle de l'argent.Michel ROCARDReykjavik le 2 novembre 2014Courriel envoyé avec le logiciel EMA http://emailingautomate.free.fr
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vendredi 14 novembre 2014
Enquêtes ouvertes sur les déclarations de patrimoine d'élus UMP
Envoyé par JML
On sait où sont les voyous, de l'argent oui, il y en a.
Mais .... il suffit d'avoir le courage d'aller le chercher, peut-on compter sur les socialos ??
Remember le discours du Bourget !!!
Bruno Sido, par l'intermédiaire de son avocat, a indiqué ce jeudi avoir omis dans une déclaration de patrimoine remontant à 2011 l'existence d'un «compte à la banque cantonale vaudoise» (de Suisse, NDLR) dont il avait hérité en partie, et pour lequel il a procédé à une régularisation en 2013. «Il ne s'agit en aucune façon d'argent public, ni d'un sujet lié à ses mandats électifs, mais au contraire d'une question d'ordre familial et privée.»
Quant à Lucien Degauchy (Oise), il lui est reproché la détention d'un compte en Suisse non-déclaré depuis 1981, comme le révélait fin octobre «Le Monde». «Dans mon esprit cet argent n'était pas à moi (...) c'était un héritage», dont il a «régularisé la situation» en 2013 avait affirmé l'élu au moment des révélations le concernant, plaidant la bonne foi.
Le député des Alpes-Maritimes et ancien maire de Cannes, Bernard Brochand, lui aussi détiendrait un compte en Suisse qui «aurait été ouvert il y a une quarantaine d'années» et dont le «solde dépasserait le million d'euros» affirme L'Express.
jeudi 13 novembre 2014
mercredi 12 novembre 2014
Conseil municipal Boisset-et-Gaujac : les statuts d'Alès Agglo le vote
CR2
Sortie de la réunion du conseil !!
Grosse surprise pour Reverget, la majorité du conseil rejette la modification des statuts d'Alès Agglo par 11 voix contre, 1 abstention et 7 voix pour.
Le Maire refuse de laisser la parole aux boissetains à la fin du conseil !!
Sortie houleuse, bousculade, injure... la totale !
Ah oui, j'oubliais, il a promis à une conseillère (qui avait eu le front de lui poser quelques questions), de la sortir de la mairie à coup de pied au c..
Reverget a touché
Conseil municipal Boisset et Gaujac ...Le vote
Ce soir, le CM de Boisset a eu lieu...
Début de séance à 20h30, fin de séance 21h15 !!!
Si si j'vous assure, avec en plus l'interdiction de poser des questions en fin de conseil contrairement
à l'habitude !
Sur 19 conseillers seulement 11 étaient présents. Procuration pour les autres.
Le maire est apparu três tendu... mais venons en a l'essentiel... l'approbation du transfert des compétences à l'agglo.
Les élus ont prient leurs responsabilités en votant contre par 11 voix, 7 pour et 1 abstention... et là waouhhhh les masques sont tombés.
Trahison, pour les pour... démocratie et transparence pour les contres, le maire en manque d'oxygéne.
Il dira à Roustan qui a trahi.
Eteigner les lumiéres, dehors tout le monde.
Quelques frictions à l'extérieur, des promesses de réglements de comptes, des mots, quelques gestes...
Le trône c'est fissuré et les porteurs diminuent.
Le début d'un nouveau commencement ?
Affaire à suivre.
PS: Três peu de monde ce soir dans la salle, dommage.
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