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Mise au point des élus d'opposition de Cardet
à l'attention de Monsieur Iglésias et des lecteurs du Midi Libre.
Suite à l'article du mardi 28 juin relatif au vote citoyen de Massillargues, nous nous permettons une mise au point à destination de M. Iglésias qui déclarait en "rappelant la récente élection municipale complémentaire à Cardet que ceux qui ont clairement fait campagne contre le Grand Alès ont été balayés. Les candidats élus n’ont pas pris position sur cette question".
Pour rappel, les élections complémentaires qui se sont tenues à Cardet le 15 mai dernier ont été provoquées par les démissions successives de cinq conseillers municipaux littéralement écoeurés par le fonctionnement de la municipalité depuis 3 ans. Un fonctionnement dont le point d'orgue a été la demande d’adhésion au Grand-Alès avant même que Monsieur le Préfet n'ait proposé le Schéma départemental de coopération intercommunale. De là la démission de trois conseillers municipaux qui ont souhaité ainsi redonner la parole aux Cardésiens pour qu'ils puissent à leur tour exprimer leur mécontentement.
Trois listes ont été présentées. Deux élus démissionnaires se sont effectivement représentés. En ce qui nous concerne, nous avons fait campagne contre la gestion communale dans sa globalité, notamment la décision d'adhérer au Grand-Alès dont nous regrettons avant tout l'opacité. Nous avons recueilli 77% des suffrages. Face à nous, Madame le Maire a présenté une liste et exposé un soutien de Monsieur Roustan à travers la diffusion d’un courrier à la population, ce qui redouble notre étonnement à la lecture des propos du président de la communauté d’agglomération du Grand Alès qui, dans ce même article cité ci-dessus déclare "J’ai toujours dit que je ne prendrai pas position sur les décisions de mes collègues".
Depuis le 15 mai dernier, aucun conseil municipal n'a été convoqué à Cardet et les nouveaux élus n'ont toujours pas été officiellement intégrés à la municipalité. Ce que nous voulons, c'est faire entendre la voix des Cardésiens, faire valoir les droits et les devoirs de la démocratie locale. C'est pourquoi nous œuvrons pour que le conseil municipal de notre commune se prononce sur le Schéma Départemental de coopération Intercommunale proposé par Monsieur le Préfet. Si déjà Madame le Maire obtient la majorité au sein de son propre conseil municipal, alors les Cardésiens auront peut-être un peu moins le sentiment de subir un viol démocratique.
Fabien Cruveiller - Isabelle Fournel - Philippe Pinchard - Dominique Brunet - Stéphane Brioni