mardi 13 mai 2025

Fwd: Ces images du «C9M» que les néofascistes ne veulent pas que vous voyez

Du RN aux groupuscules violents, Libé passe au crible l'extrême droite

Les oiseaux se cachent pour mourir, et les nazillons pour tendre le bras. Comme chaque année depuis 1995, les néofascistes du Comité du 9 mai ont défilé dans les rues de Paris pour honorer la mémoire de l'un des leurs, Sébastien Deyzieu, mort accidentellement dans le VIe arrondissement le 9 mai 1994. Les croix celtiques étaient de sortie, les slogans nationalistes-révolutionnaires aussi, tout comme les tambours modèle Lansquenets et leurs flammèches – ceux des Jeunesses hitlériennes. Ces instruments n'étaient pas les seuls à battre la nostalgie du IIIe Reich : tatouages de croix gammées, tee-shirts suprémacistes, discours promettant de «perpétuer notre héritage pour mille ans»... Mais allez savoir pourquoi, nos Adolfo-Ramirez ont été pris de pudeur à l'idée de lever le bras dans la rue et ont préféré le faire, bien planqués dans la cour d'un immeuble. C'était sans compter Libé qui a réussi à se procurer de belles images de ces gros bras (tendus) s'adonnant à leur geste préféré. Le tout protégé par la police.

Dans la cour du 4 rue des Chartreux, après la manifestation néofasciste du collectif «C9M» à Paris, le 10 mai 2025. (Photo Libération)

L'ÉVÉNEMENT 

Ces images du «C9M» que les néofascistes ne veulent pas que vous voyiez

En marge de la manifestation néofasciste organisée le samedi 10 mai à Paris, des militants radicaux se sont discrètement rassemblés pour «honorer» la mémoire de l'un des leurs. Libération révèle en exclusivité des images de cette cérémonie annuelle.

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Nervis violents et croix celtique : au cœur du défilé de l'extrême droite à Paris

Avant de finir la manifestation en faisant des saluts nazis dans la cour de l'immeuble où est mort Sébastien Deyzieu, les néofascistes ont défilé, comme tous les ans, dans le VIe arrondissement de Paris. Notre reportage sur place. 

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On autorise donc les néofascistes à défiler, pas les antifascistes ?

Si les néofascistes ont pu défiler tranquillement le samedi 10 mai à Paris, les antifascistes ont été contraints à un rassemblement statique et leur déambulation est restée interdite. Un deux poids deux mesures qui interroge. 

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Marine Le Pen, à l'Assemblée nationale française, le 6 mai 2025. (Photo Xose Bouzas. Hans Lucas. AFP)

LA MARE AUX DROITARDS

«Je ne disparais pas», assure Marine Le Pen malgré sa condamnation

En difficulté politique depuis sa condamnation assortie d'inéligibilité, fin mars, dans l'affaire des assistants fictifs du Rassemblement national, la députée du Pas-de-Calais a réfuté tout effacement. Une manière de rappeler à son ambitieux dauphin Jordan Bardella qu'il doit calmer ses ambitions présidentielles.

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Bardella, son allié Ciotti et le «goût du sang»

 

Le député RN Franck Allisio à Marseille, le 5 avril 2025. (Photo Patrick Gherdoussi. Libération)

À LA BARRE

En région PACA, un député du RN visé par une enquête pour détournement de biens publics

Mauvaise nouvelle pour Franck Allisio, l'aspirant RN à la mairie de Marseille. Le parquet de la préfecture des Bouches-du-Rhône a ouvert une enquête sur des soupçons de «détournement de biens publics» contre le député de Vitrolles. Celui-ci avait omis de déclarer, auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, que deux de ses collaborateurs parlementaires étaient également employés par la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

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Liselotte Dutreuil, journaliste à Radio Courtoisie, avec Jean-Eudes Gannat, fondateur du groupe identitaire dissous l'Alvarium, au défilé des militants néofascistes du «C9M», à Paris, le 10 mai 2025. (Photo Denis Allard. Libération)

À LA BOTTE

Radio Courtoisie adore les néofascistes du «C9M»

 

Alice Weidel, en pleine campagne pour les élections législatives, à Riesa (Saxe), le 11 janvier 2025. (Jens Schlueter/AFP)

EXTRÊME DROITE SANS FRONTIÈRES

En Allemagne, l'appellation «extrémiste» visant l'AfD provisoirement levée

En attendant une décision de justice, le parti d'extrême droite allemand Alternative für Deutschland n'est plus qualifié comme un groupe «extrémiste de droite avéré» par les renseignements intérieurs du pays, a-t-on appris le 8 mai. Explications.

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Marche contre l'islamophobie à Paris, le 11 mai 2025. (Cha Gonzalez/Libération)

LIGNES DE FRONT

«On se sent de plus en plus stigmatisés» : à Paris, des milliers de personnes dans la rue contre l'islamophobie

Une mobilisation contre l'islamophobie était organisée partout en France le 11 mai. A Paris, la marche s'est déroulée dans le calme, entre hommages à Aboubakar Cissé, tué à la mosquée d'Alès, et critiques contre le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau. Reportage.

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Massimo Faggioli : «L'opposition au trumpisme ne suffit pas à définir l'identité du nouveau pape Léon XIV»

L'historien des religions décrypte l'élection de Robert Francis Prevost à la tête de l'Eglise catholique, et estime qu'il a déjà montré un style plus traditionnel que celui de François. 

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Une newsletter hebdomadaire réalisée par le service politique de Libération

Frontal #92 par Dominique Albertini, Tristan Berteloot, Maxime Macé et Pierre Plottu avec Lilian Alemagna, Victor Boiteau, Arthur Louis et Eric Jozsef.

 
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2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Filmées par les passants et les voisins, les vidéos de la descente, que Blast a diffusé, ont quelques heures durant occupé le devant de l’actualité. Voir une cohorte de tuniques noires hurler « Paris est nazi » et prendre d’assaut un local d'association dans le très gentrifié 10e arrondissement de Paris surprend. Rouée de coups à terre et grièvement blessée au visage comme au dos, leur principale victime a dû être transporté en urgence vers l'hôpital Lariboisière. Une violence politique qui a naturellement ému… sauf le ministre de l’Intérieur.

En réponse à une question du député Pouria Amrishasi, lui demandant de condamner sans ambages l’action de l’ultra droite, Bruno Retailleau a préféré renvoyer dos-à-dos agresseurs et agressés. « S’il y a un combat qui devrait nous réunir, c’est le combat contre la violence, contre le fascisme, le nazisme, l’extrême droite… et aussi contre l’ultragauche ! », s’est gargarisé le 18 février dernier le bègue de « l’ordre, l’ordre, l’ordre ». Un relativisme politique semblant réduire les agissements du commando de février à une simple rixe.

Selon les éléments consultés par Blast, l’information judiciaire ouverte auprès du parquet de Paris raconte pourtant une tout autre histoire. L’expédition des séides « patriotiques » a bien été pensée, organisée et pilotée par un certain « Vicomte », coordinateur présumé et toujours recherché par la justice.

"Pour fumer l’équipe type ou des mecs isolés par leur conf de merde"

Sur la vingtaine de participants au commando, seuls six ont été très rapidement appréhendés. Les plus jeunes, les moins aguerris, interceptés sur le quai de la station de métro Poissonnières quelques minutes seulement après les faits. L’enquête de flagrance, ouverte sur les chefs de tentative d’assassinat, va si bien les impressionner que tous vont renoncer à leur droit au silence - parfois même à la présence d’un avocat, ouvrant aux enquêteurs leurs téléphones portables durant la garde-à-vue, dessinant un récit cohérent des préparatifs du passage à tabac, du déroulement des faits et de leurs motivations profondes.

Fascinés par le Groupe Union Défense (GUD), ancien syndicat étudiant devenu fer de lance de l’extrême droite radicale malgré sa dissolution, fans de groupes de hooligans du PSG dont les KOB Boulogne, amateur d’armes - des poings américains et des matraques télescopiques ont été retrouvés au domicile de plusieurs d’entre eux -, et pour l’un d’entre eux totalement obnubilé par le régime nazi dont il collectionne breloques, drapeaux et livres, ces six jeunes plein d’avenir étaient réunis sur un intriguant fil Telegram « Prospect Hussards »."
(…)



https://www.blast-info.fr/articles/2025/paris-est-nazi-revelations-sur-le-groupuscule-a-lorigine-de-lagression-gz2eAYkKQkezDJ5VgQ1fxw

Anonyme a dit…

PALESTINE/ANTIFASCISME : RETAILLEAU VEUT ENTERRER TOUTE CONTESTATION
BLAST, Le souffle de l'info


https://youtu.be/QQjce5MiizM?si=jleLF4tYwbCRBRNJ


Une pierre deux coups : le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a annoncé sa volonté de dissoudre deux associations importantes du mouvement social. D'une part La Jeune Garde, dont une des figures principales est le député LFI du Vaucluse Raphaël Arnault, et d'autre part Urgence Palestine, association de défense de la Palestine créée à la suite des massacres du 7 octobre 2023 en Israël. Une mesure administrative d'une violence rare pour laquelle les gouvernements Macron successifs sont devenus des spécialistes. Les portes-paroles des deux associations mises en cause, Cem Yoldas et Omar Alsoumi, ainsi que la sociologue spécialiste de la répression Vanessa Codaccioni, livrent leurs analyses à Blast.

Pour aller plus loin, un article est à lire sur le site de Blast ➡️ https://www.blast-info...

Journalistes : Maxime Cochelin, Ibrahim Benaissa
Montage : Émilie Fortun
Son : Baptiste Veilhan, Théo Duchesne
Graphisme : Morgane Sabouret, Margaux Simon
Production : Hicham Tragha
Directeur du développement des collaborations extérieures : Mathias Enthoven
Co-directrice de la rédaction : Soumaya Benaïssa
Directeur de la publication : Denis Robert