mercredi 11 septembre 2024

Gouvernement : reculer pour mieux sauter dans le vide démocratique – Libération

https://www.liberation.fr/politique/gouvernement-reculer-pour-mieux-sauter-dans-le-vide-democratique-20240911_YKIXNSJGNREYHCWR6USI3JPK5E/



4 commentaires:

Anonyme a dit…

La France en marche EP81 - De la dissolution de l'Assemblée au nouveau 1er Ministre
Studio Crapulax / La France en marche


https://youtu.be/iK1FGPUcef4?si=0pta0h34uDZuaF9N


Oyé oyé ! En cette rentrée scolaire 2024, notre antenne revient sur le palpitant feuilleton de l'été depuis les taules monumentales successives de notre magnifique Président aux élections européennes qui avaient vu un raz de marée d'extreme droite s'abattre sur les rivages fragiles de la démocratie. Lui qui avait choisi d'accélerer la vague brune des européennes en engageant la dissolution de l'assemblée sera le premier surpris de voir l'abominable secte islamo-gauchiste du gourou Mélenchon remporter les elections législatives. Quel nouveau premier ministre doit-il nommer ? Une chose est sure, il est hors de question qu'il s'agisse de Lucie Castet !

GLOIRE !

Anonyme a dit…

CAROLE SE RETIENT : "FAREN TOUT PETAT"!

"Avoir la volonté de dialogue"

"Il y a eu un irrespect du vote de la part du président de la République", ajoute-t-elle. "Si j'étais députée, je voterais une motion de censure par rapport au choix du président de la République, qui ne respecte pas le vote des Français", estime Carole Delga. Olivier Faure et Boris Vallaud refusent de se rendre à Matignon pour discuter avec le Premier ministre. "Je pense qu'il vaut mieux toujours avoir la volonté de dialogue et surtout d'apporter des solutions", conclut la présidente du Conseil régional d'Occitanie."


https://www.francetvinfo.fr/politique/nouveau-gouvernement-je-ne-participerai-pas-a-un-gouvernement-qui-ne-respecte-pas-le-vote-des-francais-assure-carole-delga_6775252.html

Anonyme a dit…

AU PAS DE L'ÂNE POUR "DONNER DU TEMPS AU TEMPS"...!

"L’installation du gouvernement de Michel Barnier prendra plus de temps que prévu. Initialement envisagée pour cette semaine, elle sera effective « la semaine prochaine », a annoncé le nouveau premier ministre, mercredi 11 septembre.

Nommé à Matignon le 5 septembre par Emmanuel Macron, avec pour mission de constituer un « gouvernement de rassemblement », Michel Barnier « veut donner du temps au temps », affirme son entourage. Après une première semaine consacrée à recevoir les présidents des groupes parlementaires, ainsi que ceux des partis de droite et de la coalition présidentielle, il verra ou appellera, à partir de samedi, les personnalités pressenties pour composer son exécutif.

A ce stade, cependant, cette « équipe nouvelle » qui irait, selon le vœu du chef de l’Etat, des sociaux-démocrates à la droite républicaine est loin de poindre à l’horizon. Alors que l’ancien commissaire européen souhaite que le gouvernement soit « le plus large possible » et se prétend prêt à accueillir des « gens de gauche », le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, refuse de rencontrer le premier ministre avant la déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale de ce dernier (prévue début octobre), et il exclut sans surprise toute participation à l’exécutif – tout comme ses opposants internes au PS.

Approché, le maire socialiste de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), Karim Bouamrane, a indiqué, mercredi, avoir décliné une proposition d’entrer au gouvernement. « Pour moi, ça serait de la compromission (…). On se retrouve avec un premier ministre de droite validé par le Rassemblement national [RN], un premier ministre sous tutelle », a-t-il expliqué sur Franceinfo.

A son tour, la présidente (PS) de la région Occitanie, Carole Delga, prévient, sur France 2, qu’elle ne « participerai[t] pas à un gouvernement qui ne respecte pas le vote des Français ». L’ancien socialiste François Rebsamen, rallié à Emmanuel Macron depuis l’élection présidentielle de 2022, indique qu’il ne sera « jamais ministre d’un gouvernement en liberté surveillée par le RN ».

Climat de défiance

Seule l’ancienne candidate à la présidentielle Ségolène Royal a fait une offre de service sur le plateau de BFM-TV. Mais la présence dans le gouvernement d’une personnalité de gauche, aussi éminente soit-elle, qui ne serait pas soutenue par le PS présente peu d’intérêt pour le nouveau chef du gouvernement, à la recherche d’une assise à l’Assemblée nationale.

Même si M. Barnier n’a jamais envisagé de nommer des ministres issus de l’extrême droite, plusieurs membres du RN ont également exclu toute idée de participation au gouvernement. Le groupe centriste Libertés, indépendants, outre-mer et territoires au Palais-Bourbon entend lui aussi « rester dans l’opposition, avec une démarche constructive », a déclaré son président, Stéphane Lenormand. Le gouvernement Barnier devrait donc reposer sur une frêle « majorité » de 213 députés, et rester à la merci d’une motion de censure votée par la gauche et l’extrême droite."
(…)


https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/12/les-contours-flous-du-futur-gouvernement-barnier_6314207_823448.html

Anonyme a dit…

"LA MEUTE EN MARCHE !...

Au départ, Michel Barnier était invité comme simple ancien député de Savoie aux journées parlementaires des Républicains (LR), à Annecy, dans les Alpes. Jeudi 12 septembre, les élus de droite ont reçu leur collègue de parti, mais avec les égards dus à un premier ministre en fonction depuis une semaine. « Il a eu un accueil des plus chaleureux, on l’a ovationné à son arrivée », raconte un de ses protégés, le député de la Loire Antoine Vermorel-Marques. A la sortie, l’invité du jour évoquait un moment « amical » avec « une vraie famille », sans plus s’attarder devant les journalistes.

En milieu d’après-midi, Michel Barnier avait échangé avec députés et sénateurs pendant près d’une heure. Une discussion amicale dans le style Barnier : sans effets de manche ni familiarité excessive. Au bord du lac, il flottait pourtant comme un parfum de victoire par procuration pour la cinquième force politique du pays à l’issue des dernières élections législatives avec ses quarante-sept députés, apparentés compris. « C’est assez saisissant de le voir au milieu de nous comme très souvent, mais comme premier ministre cette fois, avoue le député de la Manche Philippe Gosselin. Personne n’avait imaginé cette situation au lendemain des législatives. »

A commencer par Laurent Wauquiez. Au soir du second tour, le chef du groupe de la Droite républicaine à l’Assemblée nationale fermait la porte à double tour à toute coalition gouvernementale. Hors de question de se mouiller avec un camp macroniste à l’obsolescence programmée pour 2027. Surtout quand on a, comme lui, des ambitions pour l’Elysée. « La nomination de Michel Barnier est une excellente nouvelle, et on s’est beaucoup engagé pour lui, dit, aujourd’hui, le député de la Haute-Loire. On a besoin d’une politique de droite pour qu’il n’y ait pas de hausses d’impôts, pour qu’il y ait plus de sécurité, pour qu’il y ait moins d’immigration. »

Gages d’indépendance

Prudent jusqu’à ces derniers jours, le soutien au nouveau premier ministre est assumé, presque surjoué désormais à droite. Et même la pluie qui tombe à la sortie du rendez-vous avec le premier ministre n’efface pas les sourires et les éloges pour l’ancien négociateur du Brexit. L’homme est paré de toutes les qualités : sens du dialogue, tempérance et même d’un l’humour bien caché, mais que certains perçoivent. « Il a ce côté rassurant et cette sérénité. Des qualités très importantes à un moment où nos concitoyens demandent de l’apaisement », note Nicolas Forissier, député de l’Indre heureux d’« avoir plaidé matin, midi et soir, depuis trois ans » pour un rapprochement avec le bloc central."
(…)


https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/13/les-republicains-surjouent-leur-soutien-a-michel-barnier_6315481_823448.html