lundi 9 septembre 2024

Assistants fictifs du Rassemblement national : les faux documents de Jordan Bardella – Libération

https://www.liberation.fr/politique/assistants-fictifs-du-rassemblement-national-les-faux-documents-de-jordan-bardella-20240909_5IHPRZRD7NAORD7PNHD5UHJAIA/



6 commentaires:

Anonyme a dit…

"Ambroise de Rancourt, pianiste classique formé au Conservatoire de Paris, aime jouer sur l’ensemble de la gamme. Ancien électeur et militant déçu de Jean-Luc Mélenchon, proche des cercles souverainistes, tournant un temps autour du Printemps républicain, cet homme de 37 ans fraîchement sorti de l’Ecole nationale d’administration (ENA, promotion Aimé-Césaire, 2020-2021) deviendra au 1er novembre directeur de cabinet de Marine Le Pen.

Comme l’a annoncé Le Figaro, la présidente du groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée nationale a choisi ce fonctionnaire du ministère des armées, au bref passé de concertiste, pour renforcer sa garde rapprochée – et occuper un poste vacant. Un profil similaire, dont le nom n’est pas encore arrêté, doit arriver dans le même rôle aux côtés de Jordan Bardella, dont l’entourage est jugé, en interne, bien trop léger – quand bien même le président du RN briguait en juin le poste de premier ministre.

En poste depuis trois ans au ministère des armées, Ambroise de Rancourt a rencontré Marine Le Pen durant la crise du Covid-19, en 2021. Les deux ont été mis en relation par l’ancien sondeur Jérôme Sainte-Marie. « Je pense que c’est l’un des services les plus considérables que j’ai pu rendre à Marine Le Pen », dit celui qui fut pour la première fois candidat sous les couleurs lepénistes aux dernières élections législatives.

Depuis, Ambroise de Rancourt, énarque, alimente en notes la députée du Pas-de-Calais. Avec ses origines versaillaises, il connaît aussi Renaud Labaye, le bras droit de Marine Le Pen à l’Assemblée, ou François Durvye, l’un de ses proches conseillers et premier collaborateur du milliardaire conservateur Pierre-Edouard Stérin. Ses idées souverainistes sont aussi très appréciées de Jean-Philippe Tanguy, député RN (Somme) proche de Marine Le Pen.

Résolu sur l’islamisme mais pas suspect d’islamophobie
Internet a gardé la trace de ses premières amours politiques, avant qu’il n’intègre l’ENA en candidat libre à la deuxième tentative : une lettre ouverte d’électeur déçu à Jean-Luc Mélenchon, en octobre 2017, publiée sur le blog de la militante de gauche eurosceptique Coralie Delaume – décédée en 2020 ; des articles sur les sites de la sphère souverainiste, antilibérale et prorusse, de l’ancien avocat Régis de Castelnau ou du blogueur Olivier Berruyer (fondateur du site Les-crises). Ambroise de Rancourt y développe une pensée hostile à l’Union européenne, au libéralisme voire au capitalisme, une ligne résolue sur l’islamisme mais pas suspecte d’islamophobie, étrangère à un clivage gauche-droite."
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https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/09/marine-le-pen-se-dote-d-un-directeur-de-cabinet-venu-du-souverainisme-de-gauche_6309907_823448.html

Anonyme a dit…

LA FIÈVRE CATHARALE OVINE ATTEINT LE RN...!

« Laissez donc retomber la poussière. » Le 10 juillet, au lendemain de l’échec du Rassemblement national (RN) aux élections législatives, Marine Le Pen interdisait à ses troupes d’évoquer la moindre « défaite », leur intimant de ne pas épancher leur déception devant les micros. L’été est passé, la poussière retombée : l’heure du grand nettoyage a sonné dans les rangs du parti d’extrême droite.

Deux mois après une campagne gangrenée par des dizaines de candidats xénophobes, racistes, antisémites, ou largement incompétents, la réorganisation de l’ex-Front national (FN) vire à la purge. Le mouvement, par le biais de sa commission des conflits, a lancé, lundi 9 septembre, une revue de ses représentants les plus compromettants. Une trentaine de militants sont concernés par une convocation au siège du RN, certains plus éminents que les autres.

Sur la liste des personnes sous le couperet d’une sanction figurent ainsi le député de l’Yonne Daniel Grenon, envoyé chez les non-inscrits après avoir déclaré à L’Yonne républicaine, dans l’entre-deux-tours du scrutin des 30 juin et 7 juillet, que « les Maghrébins n’ont pas leur place dans les hauts lieux ». Ou encore Sophie Dumont, collaboratrice du groupe à l’Assemblée nationale appréciée de Marine Le Pen, dont des tweets aux relents antisémites et transphobes ont été exhumés lors de la campagne. Une dizaine de candidats aux législatives sont menacés, titulaires ou suppléants.

L’obsession d’une nouvelle dissolution en 2025
Le prononcé d’une sanction (avertissement, suspension, exclusion) reviendra au président du RN, Jordan Bardella ; la tradition étant de suivre l’avis de la commission des conflits. Certaines « brebis galeuses », nom donné par l’eurodéputé lui-même à ses candidats épinglés, n’ont pas attendu la sentence pour être discrètement écartées. Marie-Christine Parolin, en lice dans l’Aveyron, a quitté, début juillet, les rangs du RN au conseil régional d’Occitanie : elle avait, dans un débat organisé par la radio locale CFM, répondu par l’affirmative à un adversaire l’accusant de vouloir remplacer la devise républicaine (« Liberté, Egalité, Fraternité ») par celle du régime de Vichy (« Travail, Famille, Patrie »).

Même sort au conseil régional du Grand-Est pour Laurent Gnaedig, candidat dans le Haut-Rhin, qui a considéré sur BFM-Alsace que le « point de détail de l’histoire de la seconde guerre mondiale » de Jean-Marie Le Pen n’était pas « une remarque antisémite », mais « une erreur de communication ».

Obsédé par la perspective d’une nouvelle dissolution en 2025, et la nécessité d’aligner des représentants plus dignes du parti de gouvernement qu’il se prétend être, le RN compte non seulement punir les fautifs, mais aussi réformer son organisation. La verticalité teintée d’autoritarisme qui structure le parti, imposée depuis Jean-Marie Le Pen pour empêcher l’émergence d’une baronnie locale ou d’une ligne idéologique dissidente, est jugée responsable des défaillances du dernier casting. « Le RN a toujours été un mouvement très concentré dans son organisation. Tout provient du siège, pour le siège et par le siège. Ce dispositif n’est plus possible face à la crise de croissance électorale que nous traversons », jugeait Marine Le Pen, mi-juillet, dans un entretien à l’hebdomadaire d’extrême droite Valeurs actuelles. Plus qu’un simple aggiornamento, la députée du Pas-de-Calais réclamait un « processus de déconcentration du mouvement »."
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https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/09/09/apres-l-echec-des-legislatives-le-rassemblement-national-sanctionne-ses-brebis-galeuses-et-deconcentre-ses-instances_6310074_823448.html

Anonyme a dit…

SMOOTHIE ET CHOUCHOU À LA GAMELLE...

POLITIQUE - "Le Rassemblement national a un (petit) problème avec l’argent public. Avant le procès des assistants parlementaires, et leur supposé travail fictif au Parlement européen, qui s’ouvrira fin septembre, on apprend ce mardi 10 septembre que la députée Christine Engrand a détourné plusieurs dizaines de milliers d’euros pour son usage personnel. L’élue Rassemblement national du Pas-de-Calais aurait notamment payé la pension de ses deux chiens en utilisant son chéquier de l’Assemblée, révèlent nos confrères de Mediapart.

Contrainte de passer plusieurs jours par semaine à Paris dans le cadre de son mandat, Christine Engrand n’avait personne à qui confier Smoothie et Chouchou. Elle a donc dû payer un gardiennage. Montant de la facture : 27 euros par jour. « Si j’avais abandonné mes chiens, vous m’auriez téléphoné pour me dire : vous avez fait mourir vos chiens », a-t-elle répondu sans ciller aux journalistes du site d’information.

D’ailleurs, depuis qu’elle a été épinglée pour l’usage abusif de son enveloppe parlementaire, la députée s’est arrangée autrement, comme elle le détaille à Mediapart : « Avant, je faisais garder mes deux chiens du mardi au vendredi. Maintenant, je ne reste plus que deux jours à l’Assemblée parce que je n’ai pas d’autres moyens de faire garder mes chiens. Ce n’est pas qu’avant je faisais plus, mais j’essaye de faire en sorte de jongler avec mes chiens. »

Sauf que les curieuses dépenses de l’élue ne s’arrêtent pas là : l’élue d’extrême droite s’est aussi inscrite sur un site de rencontres (pour 39,99 € par mois) et a payé les frais d’obsèques de sa mère (5 971 €). Le tout, en utilisant les 5 950 euros mensuels mis à disposition par l’Assemblée nationale de chaque élu."
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https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/la-deputee-rn-christine-engrand-accusee-d-avoir-utilise-de-l-argent-public-pour-la-garde-de-ses-chiens_239430.html

Anonyme a dit…

LA VIE PARLEMENTAIRE D'ENGRAND...

«L’enveloppe qu’on nous donne, je trouve qu’elle est très très short»

"Elle explique auprès de nos confrères avoir sollicité le déontologue de l’Assemblée nationale au printemps 2024 : «Je suis immédiatement allée voir le déontologue pour m’en excuser et j’ai remboursé tout de suite». Elle indique aussi que les dépenses liées au gardiennage de ses chiens lui avaient été présentées comme pouvant être prises en charge avec son enveloppe de frais de mandat : «C’est l’ancien déontologue qui avait dit cela à mon assistant. J’aurais dû avoir un mail, cela aurait été plus simple, mais c’était par téléphone». Elle fait savoir à nos confrères faire désormais appel à un comptable pour gérer le suivi de ses factures, après plusieurs problèmes d’impayés auprès du propriétaire de sa permanence de députée ou de la société de pompes funèbres ayant organisé les obsèques de la mère.

Christine Engrand affirme par ailleurs avoir dû faire de larges efforts financiers depuis qu’elle siège à l’Assemblée : «Vous savez, moi je gagne moins bien ma vie qu’avant, j’ai perdu en pouvoir d’achat». Selon les estimations du journal, l’élue d’extrême droite toucherait mensuellement 8 434,85 euros. «5 000 euros [de frais], je n’y arrive pas. L’enveloppe qu’on nous donne, je trouve qu’elle est très très short, c’est pas du tout rentable», précise-t-elle pourtant au journal."


https://www.liberation.fr/politique/gardiennage-de-ses-chiens-site-de-rencontres-et-funerailles-la-deputee-rn-christine-engrand-a-detourne-des-frais-de-mandat-selon-mediapart-20240910_5CA2H7OZSJCBHPHWHXMUBC5MQA/

Anonyme a dit…

LE PEN OFFRE DUBOIS POUR RÉCHAUFFER BARDELLA...

Original : lorsque éclate en 2015 l’affaire des assistants parlementaires fictifs, le Front national confie une partie de sa riposte à l’un de ses… assistants parlementaires. Ghislain Dubois est un avocat belge, qui défend en Belgique les intérêts de Marine Le Pen, après l’avoir fait pour son père, Jean-Marie Le Pen. En 2015, il est nommé «coordinateur du pôle juridique» de la délégation RN au Parlement européen. Jusqu’en juin 2024, il a été l’assistant de l’eurodéputé Jean-François Jalkh. C’est Dubois qui, en 2017, a commandé à un stagiaire la fabrication de preuves de travail bidons pour couvrir l’emploi fictif de Jordan Bardella, à l’époque où ce dernier était lui-même assistant parlementaire de Jalkh."
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https://www.liberation.fr/politique/elections/derriere-laffaire-des-assistants-fictifs-du-rn-des-soupcons-de-harcelement-sexuel-etouffes-20240910_XTPQOCZJPBDX3HQK7XDFS5YVFY/

Anonyme a dit…

INFO LE PARISIEN. L’élue RN, accusée d’avoir utilisé des frais de mandat à des fins personnelles, a vu son véhicule confisqué après un contrôle routier vendredi. Christine Engrand évoque « une erreur » administrative. L’élue doit être convoquée devant une délégation du groupe RN à l’Assemblée nationale, à des fins disciplinaires.

"Elle conduisait sur l’autoroute avec un permis invalidé il y a quinze ans. Lors d’un contrôle routier dans le Pas-de-Calais ce vendredi, la députée du Rassemblement national Christine Engrand s’est vu retirer son véhicule en raison d’une conduite sans permis, indique une source proche du dossier au Parisien.

L’incident s’est produit ce matin sur l’autoroute A16. Christine Engrand, députée du Pas-de-Calais, a d’abord été interpellée et verbalisée pour avoir conduit en utilisant son téléphone au volant.

Les militaires de la brigade motorisée de gendarmerie ont alors effectué les contrôles d’usage, et constaté d’autres infractions : l’élue conduisait avec un permis de conduire au solde nul datant de 2009, à bord d’un véhicule présentant un défaut de contrôle technique. La voiture de l’élue RN a alors été immédiatement immobilisée."
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https://www.leparisien.fr/faits-divers/interpellee-sur-la16-la-deputee-rn-christine-engrand-conduisait-avec-un-permis-invalide-depuis-2009-13-09-2024-4LV3OQUGYRHO5PJLO2TSV43B7M.php