Le travail de conviction des miltant.e.s, politiques, syndicalistes, associatifs, citoyen.ne.s, l'espoir créé par le Nouveau Front Populaire (NFP) et son projet de rupture ont permis que les Françaises et les Français aient placé en tête le NFP, devant l'ex majorité présidentielle et le Rassemblement National.
Le sursaut Républicain a bien eu lieu mais le danger d'une extrême-droite de parvenir à porter atteinte à nos libertés et aux valeurs de notre République demeure. La France, l'histoire de son peuple, celle des Lumières, son combat contre le fascisme, le racisme, la xénophobie, l'antisémitisme ont parlé. Et cela, malgré la dédiabolisation du RN honteusement et gravement orchestrée par beaucoup de médias et Macron lui-même.
Le Nouveau Font Populaire se tient désormais prêt à gouverner le pays afin d'y appliquer son programme, celui du pouvoir d'achat, de l'abrogation de la réforme des retraites, de l'urgence climatique, … attentes cruciales auxquelles la droite (LR et Macron) n'a pas répondu. Les électeurs ne sont pas tombés dans l'imposture sociale d'un RN déguisé, chouchou des grandes fortunes.
A Alès, les candidats LR désignés par M. Roustan et C. Rivenq ont essuyé un cinglant échec au premier tour avec respectivement 8,5 % sur la 4ème circonscription et 9 % sur la cinquième. Contrairement à beaucoup de ville, le maire d'Alès et son premier adjoint, président d'Alès-agglomération, n'ont pas appelé à faire un front Républicain pour faire barrage au danger RN. Résultat, le RN est réélu sur la 4ème circonscription et est élu d'une poignée de voix sur la cinquième contre le député du Nouveau Front Populaire. Le maire et son premier adjoint portent de ce fait une lourde responsabilité devant les Alésien.ne.s et Grand'Alésien.ne.s. Les 1241 votes blancs et nuls alésiens résultent pour beaucoup de leur silence ou leur irresponsable ni-ni.
Preuve est désormais faite que le rassemblement à gauche constitue le seul rempart contre l'extrême-droite sur ce territoire alors que la municipalité est totalement disqualifiée au regard de sa complicité.
Les communistes se sont fortement impliqués dans ce combat et dans ce rassemblement populaire afin d'éviter le pire et ouvrir l'espoir. Nous l'avons fait en démasquant le RN et en portant un projet. Sans perdre un jour, nous appelons à poursuivre ce combat à Alès, dans les luttes au quotidien comme dans les différentes échéances électorales à venir, qu'elles soient nationales ou alésiennes, avec pour objectif de répondre aux attentes sociales et climatiques, aux solidarités.
Giovanni DI FRANCESCO
Secrétaire de la section alésienne du Parti Communiste Français
Alès, le 8 juillet 2024
5 commentaires:
Bien sûr il faut toujours un responsable ? Mais l'extrême gauche arrêtez de prendre les français pour des cons ! Ils ont voté pour faire barrage à l'extrême droite pas pour vous et votre programme irréaliste, démago et populiste !
Ben non, il n'a pas favorisé le RN, au contraire ! c'est les LFI extrémistes, totalitaires et violent qui ont favorisé l'émergence d'un RN qui s'est "limé les ongles" pour séduire les classes populaires
Ça va 20.21 et 20.27 ??
Tu deviens l'incarnation de cet "extrémisme" et "totalitarisme" que tu pourfends à longueur de blog...
T'as une rage comme nul autre pareil. C'est ton vote blanc (le fameux ni-ni) qui te restes en travers de la gorge ?
ALERTE INFO, ALERTE INFO, ALERTE INFO !...
L’étrange prêt de 1,3 million d’euros autorisé par un député ciottiste du Gard, haut fonctionnaire de Bercy
"Alexandre Allegret-Pilot, élu député RN-LR, dit avoir signé un arrêté non conforme sur ordre de Bruno Le Maire, ce que ce dernier dément vigoureusement.
Alexandre Allegret-Pilot, nouveau député de l’union entre le Rassemblement national (RN) et le président contesté du parti Les Républicains (LR), Eric Ciotti, dans la 5e circonscription du Gard, a le don d’ubiquité. Le 5 juillet, deux jours avant le second tour des élections législatives, il menait campagne sur fond de garrigue, en Occitanie, en même temps qu’il signait un arrêté pour le moins surprenant au nom du ministre de l’économie, Bruno Le Maire. Haut fonctionnaire à Bercy, chargé des restructurations des entreprises, il était en effet en congé pour sa campagne électorale. Mais il lui a suffi d’un « clic », à distance, pour autoriser une aide financière de 1,3 million d’euros à une société dénommée Vitis Gallica.
Le 9 juillet, deux jours après son élection, ses collègues de Bercy se sont étranglés en découvrant l’information dans le Journal officiel. Et pour cause : la société en question n’existe pas ou du moins pas encore. Nulle trace de ses statuts au registre du commerce. Seul un compte très confidentiel sur le réseau social X (dix abonnés) porte ce nom, avec une description sans équivoque : « Patriote, vigneron, boxeur, contre l’islam et le multiculturalisme en France. Tu t’intègre ou tu te barre » (sic).
A l’origine, Alexandre Allegret-Pilot avait autorisé cette aide en décembre 2023 à une autre société : l’entreprise d’hélicoptères MBH Samu, domiciliée à Annemasse, en Haute-Savoie, à 30 kilomètres de son village. Sollicitée par Le Monde, cette société, dont le chiffre d’affaires s’élevait à 27 millions d’euros en 2022, n’a pas répondu.
Le prêt de 1,3 million d’euros dont elle devait alors bénéficier, par l’entremise de la Banque publique d’investissement Bpifrance, entrait dans le cadre d’un dispositif d’aide aux entreprises fragilisées par la guerre en Ukraine. Le 5 juillet, pour une raison encore non éclaircie, M. Allegret-Pilot a changé le nom du bénéficiaire pour une autre entité, la mystérieuse Vitis Gallica, en modifiant quelques mots de l’arrêté initial. Sa précipitation à autoriser le prêt d’une telle somme à deux jours de son élection questionne.
Cet arrêté « va être supprimé »
Interrogé par Le Monde, l’intéressé dit avoir agi sur note écrite du ministre. « Tout est carré, j’ai appliqué la décision de Bruno Le Maire, se défend-il. C’est un dossier qui est remonté sur le bureau d’Emmanuel Macron. J’étais en fonctions jusqu’à dimanche 20 heures, donc j’ai fait mon boulot. » « Totalement faux, conteste le cabinet de Bruno Le Maire. Ni le ministre ni l’Elysée n’ont demandé qu’un financement soit octroyé à cette entreprise Vitis Gallica. Nous avons découvert cet arrêté non conforme, qui va être supprimé. » Il ajoute que « des vérifications internes sont en cours » et qu’« aucun argent n’a été versé » à ce jour."
(…)
https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/07/11/l-etrange-pret-de-1-3-million-d-euros-autorise-par-un-depute-ciottiste-du-gard-haut-fonctionnaire-de-bercy_6248860_823448.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=android&lmd_source=default
*****
EN UN CLIC, PILOT FAIT LE BOULOT !...
"Arrêté du 5 juillet 2024 relatif au versement d'une aide au soutien de la trésorerie de la société VITIS GALLICA"
(…)
Fait le 5 juillet 2024.
"Pour le ministre et par délégation :
Le chef de la mission de restructuration des entreprises,
A. Allegret-Pilot"
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000049908034/
Florilège de propos racistes
"Le 5 juillet, le nouvel élu de la nation a modifié le nom du bénéficiaire pour une autre entité, la mystérieuse Vitis Gallica, en modifiant quelques mots de l’arrêté initial. Et cela, à deux jours du second tour des élections législatives, pour lesquelles le candidat LR-RN admet avoir été « parachuté ».
Suite à l’annonce de la dissolution prononcée le 9 juin au soir par Emmanuel Macron, l’inconnu de la veille, originaire d’Annecy, entrait en contact avec Éric Ciotti tout juste rallié au RN, par l’intermédiaire d’un ami commun, le maire de Saint-Jeoire en Haute-Savoie qui s’est lui aussi présenté sous une étiquette LR-RN à ces élections.
De quoi alimenter son fonds de commerce xénophobe qu’il n’a cessé de remuer pendant la campagne ? Celui qui a supprimé son compte X deux jours avant le scrutin, avait été épinglé – comme tant d’autres de ses collègues – pour des propos polémiques. La presse avait exhumé la veille des messages à caractère raciste, anti-avortement et misogynes postés entre 2023 et 2024, dans lesquels il qualifie la parité hommes-femmes de « régression », et l’inscription du droit à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution de « grande mascarade ». Il proposait également à Rima Hassan « un aller simple » pour la Palestine sous un tweet publié par la nouvelle députée européenne FI. Tandis que sous un autre édité par Sandrine Rousseau, il proposait carrément : « La peine de mort, allez ! ».
https://www.humanite.fr/politique/bruno-le-maire/un-depute-dextreme-droite-a-lorigine-dun-detournement-de-fonds-a-bercy
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